Très bonne surprise pour ma part, et qui confirme la mauvaise impression laissée par le premier volet.
Je rejoins mes camarades sur les points négatifs, à savoir le ventre mou du film au moment des quêtes annexes. On n'en saisit pas réellement l'intérêt, les personnages non plus manifestement. Et le jeu des acteurs comme les dialogues laissent à désirer, la faute peut-être à un fil scénaristique tiré trop loin de l'intrigue principale et sans lien autre que
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celui d'illustrer la tirade (magnifique) d'Arthur à la table ronde
. On aurait largement pu se passer de certaines scènes.
Malgré cela, j'ai été happé par la fluidité retrouvée de l'ensemble. La réalisation fait enfin adhérer les scènes entre elles et j'ai trouvé la musique vraiment grandiose. L'aspect décisif est d'avoir enfin trouvé le bon équilibre entre humour et émotion.
Petit focus Lancelot :
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J'ai apprécié l'ironie autour de son père. Astier nous attire dans ce qui paraît être une intrigue primordiale, dans l'unique but de faire gonfler la blague qui finit par éclater comme un ballon de clown. Le démon majeur (je ne me souviens plus du nom) est une réussite visuelle, il est là uniquement pour nous en mettre plein la vue, et c'est ce qu'il fait avec brio. Méléagant aurait admirablement fermé ce quatuor de personnages en ajoutant la touche mystique et les répliques qu'on lui connaît pour avoir le don de nous mettre les poils, si je n'avais pas trouvé l'acteur un peu faible (surjoué ? vieillissant ? en soi ça n'est pas mes oignons, dommage que j'ai ressentis cette impression).
Ce focus Lancelot est pour moi à l'image du film : j'ai eu l'impression que la pression ainsi que le sentiment de vouloir faire plaisir à tout le monde qui pour moi avait causé l'échec du premier volet, a disparu. Astier semble se faire enfin plaisir ici, s'amuser avec ce nouveau format pour Kaamelott. Avec sa patte, son univers, son rythme à lui, et un message clair : "tant pis si ça ne plaît pas" qui est en fait la clé de sa réussite.