Le "problème" c'est que vu l'état actuel du secteur, la société peut-être vendeuse, pas dit qu'il y ait beaucoup d'acheteurs en face.

C'est un peu ça le truc, c'est que même si la société est vendeuse, effectivement, tant que personne ne rachète les parts... elle est toujours là.
Après quand tu vois certains forums/réseaux, ça ne dérange pas tout le monde, loin de là.

Pour aller plus loin, peut-être que sans les fonds de Marsan, il n'ya peut-être pas de maison d'édition chez Elder Craft.

Ils existent depuis 2019, donc...

Je lis le communiqué (bon je sais qu'un communiqué n'engage que celui qui veut bien y croire) qui dit "En 2022, [...] Stéphane Marsan a permis la création de de notre branche littérataire"

(attention mon but n'est pas de défendre Stéphane Marsan, mais je me dit que vouloir monter une maison d'édition dans le contexte actuel ne doit vraiment pas être évident et qu'on peut facilement être tenté par certaines compromissions. Comme il doit pas être facile à un moment donné d'assumer de voir Bolloré (pour ne citer que lui) en haut de la chaine alimentaire de sa maison d'édition quand on est un auteur ou un salarié qui ne partage pas ses positions politiques)

Si les parutions Elder Craft ne marchaient pas avant de se lancer dans le roman, ça paraît un pari risqué de tout jouer sur une nouvelle activité, qui va en plus mobiliser des fonds non négligeables (les trads, ça coûte pas trois centimes : il y a les droits à payer et la personne qui se cherche de traduire).

Je crois qu'il ne faut pas oublier que le patron d'Elder Craft bossait comme directeur marketing chez Brage. Autrement dit, il connaissait SM, et il est potentiellement pote avec lui. On peut aussi imaginer que SM a suggéré d'élargir le champ d'Elder Craft, en mettant la main au porte-monnaie et en mettant à disposition son réseau, ses contacts. Ou alors l'initiative venait bel et bien d'Elder Craft, et ils ont quand même été chercher SM, et pas quelqu'un d'autre. Je doute que ça ait été contraint et forcé.