Quand à ne pas "faire sérieux", j'y ais compris que l'article mettait le doigt sur "voir la paille du voisin et non la poutre chez soi" : comment reprocher la violence de l'un quand on n'est pas soi-même exempt (je ne ferais pas de comparaison sur la justification de l'un par rapport aux circonstances, c'est pas le lieu).Et cet article (avec deux avis bien tranchés) me fait penser que les opinions de Pullman (il pense ce qu'il veut et j'en ferai de même) sont battus assez facilement en brèche (sur le racisme soit disant "évident", le sexisme...); et si je suis son raisonnement jusqu'à l'absurde (on le saura que je partage pas son avis là-dessus

),
si dire que la mort est meilleure que la vie (selon Pullman, c'est le message de Lewis)
est une abomination (jusque là, je suis d'accord avec lui)
alors la mort est pire que la vie (ben alors, comme la mort est inéxorable, c'est pas réjouissant comme perspective; on en viendrait à avoir peur de la mort->-> et là, je retrouve mon Tolkien : "le don de la mortalité perverti, les hommes qui ont peur de la mort au point de s'accrocher à une vie qui les fuit", c'est l'oeuvre du mal, pardon, du Mal.)Mais ce n'est pas pour ça que la mort est une partie de plaisir chez Lewis et Tolkien : le mort est jugé avant d'être dirigé vers son devenir, mais sa conscience demeure immortelle. Alors je ne sais pas ce qu'il faut mieux que les (jeunes) lecteurs de Pullman et de Lewis suivent comme philosophie (je suis trop vieux pour changer ma jeunesse), mais ça me fait penser à la vanille qui critique le chocolat parce que ce n'est pas de la vanille même si c'est toujours de la glace (désolé, j'ai un creux là

); enfin, je pense que l'idée a retenir est celle citée par Alea (5 messages plus haut,
en italique)