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des profondeurs du forum...
Difficile d’introduire un aspect technologique dans un univers fantasy sans que d’une part l’étiquette SF y soit acollée et d’une autre part que l’orthodoxie « fantasy » s’insurge… des auteurs le réussissent pourtant très bien : Servat, Silverberg, Rosinski et Van Hamme pour Thorgal… C’est un des reproches que je pourrais émettre envers la fantasy (du moins envers les auteurs que j’ai lu et la liste est loin d’être exhaustive
), c’est cette immuabilité récurrente des univers ; pourquoi semble-t-il si difficile de faire évoluer technologiquement les mondes alors que dans l’ensemble la notion temporelle est si bien rendue ? Une hypothèse : serait-ce là un héritage de Tolkien ? Dans son œuvre la technologie est sciemment absente pour des raisons idéologiques ou du moins perçue comme l’élément entraînant la destruction (à travers Saroumane)… serait-ce devenu un code (son absence et pas son interprétation
) , une marque de fabrique qui veut que technologie et fantasy ne fasse pas bon ménage ?Un autre aspect faible en fantasy (toujours selon mon catalogue de référence qui s’étoffe petit à petit
), les relations homme femme, je rejoins là Dagor sur ce point ; sans vouloir faire dans le sexisme, la sur-représentation d’auteurs hommes n’y est-elle pas pour quelque chose ? Voir le contre exemple de Hobb avec ce qu’elle apporte en la matière à travers la relation Fitz/Molly cent fois plus développée que la plupart des idylles en fantasy et qui cette fois ne fait pas « gadget »…Pas facile d’intervenir dans ce sujet sans déborder vers d’autres… 