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Son roman annuel. ;)
Bon, reste à voir s'il tombe du côté fantasy ou pas celui-là. ;)

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À Yardam, la folie est sexuellement transmissible.
Dans l’espoir d’endiguer l’épidémie, la population est mise en quarantaine, isolée du reste du monde.
Le virus n’a pas épargné Kazan. À l'image de la ville qui s'enfonce dans le chaos, il sombre lentement. Pour s'en sortir, il serait prêt à toutes les extrémités, y compris à manipuler Feliks et Nadja, un couple de médecins étrangers venu s’enfermer volontairement dans la cité pour trouver un remède. Dans son désespoir, il va accomplir le pire...

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Yardam/Yharnam, la folie qui contamine toute une population, la quête désespérée d'un remède à cette épidémie, le côté baroque décrit dans l'interview de M. Arif... Je ne sais pas si je suis le seul, mais je trouve quand même pas mal de parallèles à Bloodborne (la partie sexe en moins). ^^
J'aime beaucoup l'illustration en tout cas !

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Et donc je l'ai lu ! Difficile de lui trouver une classification sûre (fantasy ? fantastique ?) mais en tout cas, je confirme que ce n'est pas DU TOUT une lecture jeunesse, au vu des quelques passages assez chauds ^^

J'ai bien aimé ce roman, qui m'a peut-être un poil moins touché par contre que Le Dieu Oiseau ou Mers Mortes. Le personnage principal est détestable au début, et puis... On finit, non pas par l'aimer, mais par comprendre ses agissements, sa logique personnelle.
Le cadre de l'histoire est nébuleux ; on reste dans cette ville en quarantaine, mais qu'y a t-il au delà ? Cela peut rebuter certains qui ont besoin d'un monde solide, mais perso ça ne m'a pas dérangé.

Et enfin, la grande force de ce texte vient surtout de ce trio de personnages, entre fascination et répulsion, bien obligés par la force des choses de collaborer ensemble.
Memento mori

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J'ai bien apprécié ce nouveau livre d'Aurélie Wellenstein, plus adulte que les précédents. La thématique abordée, une ville mise en quarantaine suite à une épidémie d'attaques psychiques trouve un triste écho actuellement mais est très bien traité par l'auteur. Au fil des pages la tension monte, la ville devient de plus en plus folle et violente, devenant un personnage à part entière. Le style d'écriture est toujours aussi bon, mais ce que je préfère comme souvent dans les écrits de cet auteur c'est le traitement des personnages, très complexes, dont l'évolution offre un intérêt supplémentaire à l'intrigue principale. Une très bonne surprise. :)

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Je rebondis sur l'avis de Belgarion : j'ai moi aussi apprécié ce titre, le côté de plus en désespéré et étouffant au fur et à mesure que le récit avance.
Le trouble d'identité du voleur qui
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sont très bien rendus.
Dommage que la dernière partie s'embourbe à mon goût dans quelques péripéties inutiles (je pense notamment à l'épisode
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Je n'en ai pas compris l'intérêt (le passage aurait pu être coupé sans que cela n'entrave la progression de l'intrigue).
Le triangle entre notre voleur,
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promettait également beaucoup mais il se délite rapidement. Dommage, cela offrait un parallèle intéressant avec le premier
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La toute fin est réussie, pour clôturer une très bonne lecture pour ma part, malgré les quelques petites réserves évoquées ci-dessus.

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Je viens de terminer ce roman (qui trainait en grand format dans ma PAL depuis un moment) et j'ai passé un très bon moment de lecture !

J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans, à cause des personnages pour lesquels je n'avais pas vraiment d'attachement. Tout s'est débloqué au tiers à peu près
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A partir de là l'intrigue se dévoile bien plus, et surtout la psychologie des personnages, avec un Kazan plus compréhensible. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il devient attachant, mais son côté humain ressort plus.

Le huis-clos de la ville est bien rendu, comme les réactions diverses des citoyens à la quarantaine. L'ambiance poisseuse et anxiogène se ressent très bien.

Je reste un peu sur ma faim pour le final
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L'histoire de Kazan et des médecins trouve une conclusion intéressante, mais il manque un peu pour le reste.

Au final je trouve Yardam plus abouti, moins YA sur pas mal de points, notamment dans la psychologie des personnages, que les autres romans d'Aurélie Wellenstein. Les relations entre les personnages sont également un point fort du roman, pour moi.
Pourtant, ce n'est pas mon plus grand coup de cœur parmi ses écrits. Je n'ai pas retrouvé le côté "coup de poing" du Dieu Oiseau ou du Roi des Fauves.
Un très bon roman tout de même, que je recommande :)
"Libre à vous d'aller lire autre chose de plus franc du collier" La Cité de soie et d'Acier, de Mike, Louise et Linda Carey

"Nous sommes faits de l'étoffe dont sont tissés les vents" La Horde du contrevent, Alain Damasio