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Ayant acheté Polgara pour me procurer un certain jeu de tarot ;) , j'ai néanmoins retardé la lecture car le style Eddings ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable...J'ai donc profité de mes récents déplacements ferroviaires pour le lire et dans la foulée j'ai piqué Belgarath à ma frangine pour bien faire car vu les caractères pour myopes qu'à utilisé Pocket pour Polgara, ça n'allait pas faire long feu <_< Au résultat une surprise agréable, car malgré le temps depuis lequel j'ai lu la Belgariade ou la Mallorée (7-8 ans), je me suis surpris à être captivé par l'histoire des vénérables Belgarath et Polgara. C'est un poil mieux écrit que les deux cycles précédents, et si le style "happy ending (eddings?)" me gênait encore parfois, je me suis trouvé (re)plongé avec plaisir dans cet univers, permettant de découvrir certains aspects et pans de vies de nos sorciers, et aussi de l'histoire du Ponant et du Levant. Et si certains personnages manquent, certains restent toujours aussi sympathiques (Beldin, mon préféré :P ), et d'autres les remplacent avec succès.Donc une lecture agréable, avec quand même quelques surprises...

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Je viens de terminer la Belgariade et je dois dire que ça m'a bien plu!! Une lecture agréable, un style assez "fluide"!! ça se lit bien mais bon, on ne le dévore pas non plus sauf la fin qui est très rapide!! Je pense faire une petite pause avant d'attaquer la mallorée car il me le faut et que malgré tout, ça ne casse pas des briques... En effet d'après les post, la mallorée est un peu près la même chose donc je laisse passer un peu de temps... :D

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J'ai préféré la Belgariade. Même si j'ai apprécié la Mallorée, j'ai trouvé que la structure de l'histoire était un peu la même. Par contre, comme l'un de mes perso préférés est Silk, j'étais contente que Velvet apparaisse. Mais je n'en dirais pas plus... ;)

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Je me permets de remonter le sujet...Je suis assez étonnée des commentaires plutôt négatifs concernant la Belgariade et la Mallorée (je viens de les terminer et je n'ai pas encore lu les autres oeuvres des Eddings) qui m'ont fait passer quelques nuits blanches. J'ai pourtant lu quelques autres auteurs et cycles de Fantasy, et je dois reconnaître que cette décalogie m'a beaucoup plu. On me rétorquera son "manque d'originalité". Je répondrai : et alors ? Bien sûr, le cycle est bourré d'archétypes. Je dirais même qu'il est un ramassis d'archétypes : le vieux sorcier, la princesse pourrie gâtée, le héros prince caché, le guerrier bien bourrin, le méchant dieu endormi, le joyau "magique", l'épée ancestrale, la "bataille qui fait diversion", le peuple de méchants-très-méchants etc... Mais il me semble qu'Eddings l'assume, joue avec ces archétypes, et, par delà, en fait une oeuvre très personnelle, rafraîchissante, drôle, émouvante. Contrairement à d'autres, j'ai beaucoup apprécié le duel Garion/Torak. Et moi, les happy end ne me dérangent pas. Pourquoi diable une histoire devrait-elle se terminer tragiquement pour être bonne ? Je sais que c'est bien vu de le dire, mais pour moi, le fait qu'une histoire ait une chute dramatique n'est pas un gage de qualité.J'ai aussi beaucoup apprécié les personnages. A commencé par Garion-pourquoi-moi. Sincèrement, ses doutes et ses réticences le rendent humain, le Garion. Je connais peu de gens qui frétilleraient d'aisance en se découvrant roi et Elu-tueur-de-dieu-potentiel. Ce'Nedra est au premier abord la princesse tête à claques dans toute sa splendeur, mais elle est aussi une femme aux multiples facettes, qui vont de la mère-poule au chef de guerre, en passant par l'amoureuse. Polgara ne m'ennerve pas. Elle est à la fois protectrice et déterminée. Silk, n'en parlons pas, d'autres ont fait son panégyrique plus haut. Mandorallen est l'archétype même du chevalier-sans-peur-et-sans-reproche. Relg et Taïba ont une relation qui m'amuse beaucoup, elle jouant de sa séduction, lui voyant le péché partout... Barak est un guerrier bourrin bien bourrin, mais au coeur sensible. Belgarath un vieux bonhomme aussi drôle, joueur, buveur... dragueur, que puissant et nostalgique. Durnik, aux pieds bien sur terre, et au coeur dans les nuages, pourtant, amoureux transi et dévoué, incarne le bon sens du groupe. Hettar est troublant, pétri de haine pour les Murgos... et d'amour pour les chevaux. Lelldorin... qui a dit qu'il était insignifiant ? Il me touche, moi, ce gamin, pas très fûté et victime de son éducation, qui se rend compte qu'il avait "tout faux" sur bien des points.Les personnages secondaires sont bien torchés, eux aussi. Que ce soit la douce Adara, Varana le militaire, le capitaine Greldig et sa bière...Par contre, je ne dirais pas les personnages sont "manichéens". Le cycle l'est. Au sens strict, il me semble, avec l'affrontement des deux prophéties. Pas les gens. Un des grands méchants de la Belgariade, Zedar, a au départ agi pour contrer Torak. Il s'est laissé corrompre parce que la volonté du dieu était plus forte que la sienne, c'est tout.Et, dans la Mallorée, on voit qu'un "méchant" comme Zakath est en fait un homme blessé, qui a plus que des bons côtés. Quant aux "gentils", et bien, ils sont pétris de défauts, dont le mondre n'est pas le fanatisme (Hettar et sa haine des Murgos, Relg et son obsession du péché, Lelldorin et - au début - ses ressentiments anti-mimbraïques). Silk a beau être super-sympa, c'est quand même un homme d'affaires très peu scrupuleux avec lequel je préférerais ne pas traiter.Alors, la Belgariade ou la Mallorée ? Je prends les deux, et j'en redemande.

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On me rétorquera son "manque d'originalité". Je répondrai : et alors ? Bien sûr, le cycle est bourré d'archétypes.
Ben oui, mais ça tout le monde n'est pas obligé d'aimer, et c'est même une très bonne raison pour ne pas aimer justement....tant mieux si ça te plait, mais si même en aimant tu reconnais ce point, je ne vois pas en quoi les commentaires négatifs sur ces cycles sont mystérieux ou incompréhensibles... :rolleyes:
Pourquoi diable une histoire devrait-elle se terminer tragiquement pour être bonne ? Je sais que c'est bien vu de le dire
Ou peut-être certains sont-ils simplement lassés des happy end classiques pas très originales?...Personnellement, une happy end ne me dérange pas, au contraire, ce n'est même pas une question de happy ou pas happy, c'est juste une question de maîtrise de l'auteur et, personnellement, il m'est difficile d'apprécier la lecture d'un cycle dont je devine la fin dès le début... :rolleyes:
Alors, la Belgariade ou la Mallorée ? Je prends les deux, et j'en redemande.
Vu le succès de ces cycles, c'est bien qu'il y a des dizaines de personnes qui pensent comme toi et tant mieux, il en faut pour tous les goûts! :)Et le fait qu'il y ait ici une petite concentration de personnes qui n'adhèrent pas forcemment est sans doute loin de condamner ce cycle, rassure-toi! ;)Thys

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Eh... mais je n'ai pas dit que chacun était obligé d'aimer... Je dis que le jeu avec les archétypes est loin de me déranger (au contraire). Pour le reste, chacun ses goûts...Mais... dans les pages qui précèdent... les avis du genre "c'est bien pour commencer" ou autres du même type m'ont un peu... agacée.J'ai lu d'autres auteurs avant Eddings. Même des auteurs plus "modernes" genre Martin (que j'aime énormément). Mais... chacun dans son domaine. Et la fantasy plus "légère" (quoique... il n'y a pas que de la légèreté chez Eddings) et optimiste a sa place parmi les façons d'envisager les mondes inconnus... Il n'est pas besoin de scènes de violence outrancière ou de sexualité débridée (même si ces scènes ne me gênent pas... loin de là !) pour faire un bouquin attachant.Se lasser des Happy End... mais en fantasy, je n'en ai pas lu beaucoup, des Happy End..; du moins, pour les personnages. En général, ils sauvent le monde, mais en sortent brisés ou malheureux. Alors, une Happy End de temps en temps... çà fait du bien !... et je ne m'en fais pas pour Mr. Eddings. J'avais juste envie de donner mon avis.Disons que, vu les commentaires sur Eddings dans le Tournoi et autres fuseaux "généralistes", j'avais hésité à commencer, c'est tout. Et que j'ai été plus qu'agréablement surprise.

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Thys,mercredi 29 juin 2005, 09:24 a écrit :Et le fait qu'il y ait ici une petite concentration de personnes qui n'adhèrent pas
Ce n'est pas qu'ici, et ce n'est pas si petit. ;) (Même si ce n'est pas la majorité des lecteurs de fantasy non plus, bien sûr...) Bref, je crois que je l'avais déjà mentionné dans le sujet précédemment, mais si l'aura d'Eddings a pas mal décru récemment, c'est en partie à cause de ses dernières productions, comme la Rédemption d'Althalus ou le Réveil des Anciens Dieux, très décevantes, et révélant pour le coup un manque criant de renouvellement, déjà apparant pour pas mal de monde dans la Mallorée, même parmi ceux qui aiment. :o Ajoutons donc à cela ses commentaires dans l'introduction du Codex de Riva, où il reconnaissait n'avoir aucune affinité particulière pour la fantasy mais avoir décidé d'en faire uniquement parce que "ça rapportait" avec un minimum d'efforts... Bien sûr, c'est honnête de l'avouer, mais ça a fait grincer des dents. :rolleyes: Du coup, à l'épreuve de la relecture... :mellow:
Mais... dans les pages qui précèdent... les avis du genre "c'est bien pour commencer" ou autres du même type m'ont un peu... agacée.
Dans mon cas, je maintiens, mais chacun son avis donc. ;)Personnellement, quand je vois la "critique" que j'avais faite de la Belgariade sur le site, je me dis qu'il va vraiment falloir que je la revois de fond en comble, et pas seulement parce qu'elle est beaucoup trop courte. Mais parce que je n'éprouve plus pour ce cycle cet enthousiasme... juvénile. (Je n'emploie pas ce terme de façon méprisante.)Et quand aux avis négatifs sur la Belgariade, voilà ce que j'ai reçu pas plus tard qu'avant-hier, (et c'est le premier avis de lecteur sur ce cycle depuis des semaines) histoire de montrer que sur le forum, les opinions sont exprimées avec beaucoup plus de retenue et de tact ! :o
es ados de 15-16 ans qui ne connaissent rien à la fantasy a part le SdA vont sans doute apprécier cette bouse infâme sous prétexte qu'elle se "lit facilement". Avec des descriptions minimales, on arrive très vite à sauter ces passages inutiles pour arriver aux dialogues suivants, seuls "points forts" du livre...Mais à ce petit jeu, on se lasse vite. L'histoire est toujours la même : voyage, palabre/dispute, baston (parfois dans le désordre. Rien n'est plus prévisible que le scénario téléphoné et les personnages archétypés à l'extrême et insupportables, dont certains ne servent strictement à rien d'ailleurs, n'étant apparemment là que pour faire quelques répliques insipides de temps à autres (Durnik, Hettar...).Pourquoi ce succès ? Sans doute que la plupart des gens n'aiment pas être bousculés dans leur slip au quotidien... on lit la Belgariade comme on allume sa télé en rentrant du taf, en éteignant son cerveau.
Voilà, ce n'est qu'un extrait en fait, ça continue encore comme ça sur pas mal de paragraphes du même tonneau... Je ne cautionne absolument pas, je ne sais même pas encore si on le mettra en ligne, et surtout, je ne le poste pas pour qu'on se déchire dessus sur une page ou deux, c'était juste pour montrer qu'il y a bien plus violent qu'ici ! :o

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Ouahaouh ca c'est des messages, ca faisait bien longtemps que je n'avais rien lu d'aussi interessant (et en plus après avoir parcouru le sujet, je me rends compte que je n'y ai jamais posté). Forcement, je serais sans doute un peu hors sujet vu que ma réponse est motivée plus par l'avis de Lambertine que par le titre.Donc je tiens à dire que j'ai beaucoup aimé ton premier message. Il résume très bien mon opinion à props de cette décalogie (je ne considère pas vraiment que les deux cycles soient séparables). C'est sans doute l'une des premières oeuvres "majeures" que j'ai lu en fantasy, donc pour moi cela reste comme un très bon moment. Beaucoup de passages font très archétypes mais je pense que c'est voulu. Le happy end ne me gène pas, de même que les caractères des personnages. Cela reste un très bon "monde" au niveau de la conception (pays, magie, histoire....) et je pense que personne ne le reprochera.Donc comme entrée en matière, je pense que c'est bien. C'est une bonne facon de s'initier et de découvrir le genre. Mais avec du recul, (et surtout beaucoup de lectures) je ne sais pas si je serais capable de l'apprécier de la même façon actuellement. Non pas que les qualités que je cite précédemment aient de quelque facon diminué, mais plutôt car j'ai découvert ce que l'on pouvait lire/faire de plus original.Le scénario sous cet éclairage se révèle vraiment "petit" et c'est bien dommage. Je pense que pas mal de réflexions du genre "c'est pas mal pour commencer" sont motivées par ce coté qui manque de finesse. (désolé si la suite fait un peu moralisateur) Je pense que si tu lis un grand nombre de romans de fantasy, tu le constatera aussi (il y a peu de romans qui soient mal écrit, la différence se joue plus sur leur originalité). Et là malheureusement, ce n'est pas vraiment le point fort de Eddings. Je comprends donc la remarque de Gillossen qui parle de remanier la critique.Il ne faut pourtant pas croire que je sois anti Eddings, je le répète ca reste vraiment un bon souvenir, et je le conseillerais encore à la lecture. Mais si on compare avec ce qui se fait de mieux actuellement, ce n'est pas ce que je conseillerais à quelqu'un qui recherche un roman qui se distingue du lot.PS: j'espère que quelqu'un comprendra ce que je veux dire, parce que ca m'a l'air assez fouilli. Désolé.

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Cela reste un très bon "monde" au niveau de la conception (pays, magie, histoire....) et je pense que personne ne le reprochera.
Pour parler de l'oeuvre en elle-même, je voulais juste revenir sur ce point.Personnellement, j'ai été d'abord dérangée, puis franchement choquée par cette vision d'un monde très caricatural...J'ai eu du mal avec l'idée de la véritable prédestination des habitants d'un pays (les habitants de ce pays sont comme ça, ceux du pays voisin sont comme ci...je ne me rappelle plus les noms des pays, mais en gros c'était un peuple de paysan terre à terre, un peuple de commerçants roublards et limite malhonnêtes, un peuple de chevalier qui mise tout sur l'honneur, etc) dont PERSONNE ne semble pouvoir sortir...Et puis les basanés de l'ouest sont mauvais par nature, tous sans exception, les gars du sud sont tous drogués et décadents...Alors, peut-être que cette vision du monde m'a parue d'autant plus décalée qu'elle venait d'un Américain dans le contexte qu'on connait, mais bon...j'ai vraiment eu beaucoup, beaucoup de mal avec ça... :o Quand je vois ce qu'on en arrive à repprocher à Tolkien sans forcemment de justification parce qu'il est beaucoup plus dans la nuance, je suis étonnée que cela n'étonne pas plus les gens chez Eddings où c'est du puissance 10, en comparaison...Thys

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+ 1 avec l'avis de Thys sur la conception du monde, mot pour mot. :o Par contre, on avait plutôt discuté de ça dans un autre fuseau, consacré justement aux populations et à leur répartition dans les mondes de Fantasy, etc, mais je ne crois pas que le sujet ait été encore transféré. :unsure: Donc, si en attendant, on pouvait laisser un peu cet aspect-là de côté... :rouge:

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Et bien, content de voir que le sujet soulève encore des discussions dans les lmimites du raisonnable (je suis profondément outré de la violence crasse du message cité par Gillo :ph34r: :( ). Personnellement, mon avis rejoint celui de Lambertine à la différence qu'Eddings était l'un des premiers auteurs fantasy que j'ai lu. Et donc j'en garde un souvenir nostalgique qui ne me rend pas forcément très objectif. J'avoue avoir du mal à comprendre le point soulevé par Thys. Certes, chaque pays à son originalité et un cadre strict au niveau social et hierarchique. Mais le fait que le monde soit structuré par localisation géographique me semble au contraire un avantage, que les personnes y soient enfermées ou pas. Au moins, Eddings a travaillé longtemps pour créer la richesse des cultures et de l'histoire de ses peuples alors qu'un monde anarchique où chacun pourrait sortir des règles établies serait difficile à lire. Et puis ta description est un peu caricaturale alors que tu critiques au contraire la caricature et l'archétype. Non, tous les nyssiens ne sont pas des drogués, non tous les angaraks ne sont pas mauvais (le roi Nadrak ou Yarblek ou encore le vieux prêtre de Torak en Mallorée). :) Sinon, j'avoue rester toujour sous le charme de ce mode d'écriture aussi leste et léger que riche. Mais je comprends tout à fait la réaction de rejet de certains lecteurs pour ce cycle qu'ils jugent trop conventionnel. Etant donné que je me suis très vite attaché aux héros, à leur quâte et au monde du Ponant en règle générale, j'ai bien aimé! B)

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La Belgariade est un des premiers cycle que j'ai lu en fantasy, et je pense aussi qu'il vaut mieux commencer à lire du Eddings à ses débuts.Pour ma part, au début, n'ayant pas vraiment de point de comparaison du fait de ma faible culture dans le domaine à l'époque, j'avais trouvé que c'était très bien, tout me paraissait bon. Seulement juste après, j'ai lu l'Age de la Déraison, et là le choc...Je pense qu'Eddings mérite quand même d'être lu, pas seulement parce qu'il est connu et que ses écrits ont marqué nombre de lecteurs, mais c'est plus une lecture d'inititation, de mon point de vue. Parce que'après tout ce que j'ai lu en une année, si je devais (re)lire la Belgariade, je pense que j'aurais du mal à accrocher...Le fait est aussi qu'Eddings semble ne pas pouvoir/savoir se renouveller, en témoigne la tétralogie du Reveil des Anciens Dieux, qui prend les même bases que la Belgariade, mais sans rien corriger/ajouter. Enfin tout ça pour dire qu'après la Belgariade, j'ai renoncé à lire la Mallorée, d'une part parce que de l'avs de tous, d'après ce que j'ai compris, c'est reparti pour un tour, et par manque de temps... et de motivation.J'espère que mon message ne donne pas l'impression que je cartonne Eddings, car au moment où je l'ai lu, j'avais vraiment aimé, mais plus on lit, plus il est facile de faire des comparaisons, et de niveller ses impressions, et je pense vraiment sincérement, qu'à de rares exceptions, mieux vaut le lire assez rapidement.

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Ben...J'avoue que je n'ai pas lu "L'Age de la déraison"... et que ce que j'en ai lu ici ne me donne pas vraiment envie... chacun ses goûts...je répète : pour moi, la Belgariade n'est pas une entrée en matière. Juste un cycle que j'ai lu après Tolkien, Martin, Zelazny, Jordan, Pullmann, Rowling... et autres...J'y ai trouvé des personnages (oui, j'avoue, pour moi, les personnages sont esssentiels)très attachants, une intrigue téléphonée mais bien menée, un jeu avec les archétypes qui me plaît, bref...

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Tout comme Lambertine ci-dessus ! Et j'ajouterai avoir apprécié l'humour d'Eddings (et oui :P :giveup: ). J'ai lu la Belgariade en prenant mon temps, c''est-à-dire un tome de temps en temps entre d'autres lectures, un peu en forma de détente, et je procède de la même manière avec la Mallorée, toujours en cours.Franchement, en acceptant l'aspect stéréotypé (ça date de 82 quand même pour les premiers), c'est un de mes petits plaisirs de lecture, dans un monde simple mais pas aussi simpliste que Feist par exemple... :rolleyes: Pas de prise de tête, pas de prétention, mais ditrayant, et ça s'assume pour moi en tant que tel !

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lambertine,mercredi 29 juin 2005, 22:04 a écrit :je répète : [...]
Tu répètes, et on avait déjà compris nous aussi ce que tu avais à dire sur ce cycle du premier coup, hein. ;) Alors, si on pouvait arrêter là si la discussion est bloquée... (Parce que répéter ce qu'on a déjà dit sans rien apporter de plus, et je ne dis pas ça que pour toi, ça n'a strictement aucun intérêt...) :mellow: En tous cas, ça n'apporte pas plus de poids à un point de vue.PS/HS : Je ne suis pas sûr que ton message en sujet prélude d'Ambre soit parti comme il faut... :huh: A voir là-bas.

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J'espère que mon message ne va pas paraître trop agressif. Parce que, franchement, si c'est le cas, ce n'est pas voulu. Chacun aime ce qui lui convient.Je voulais revenir sur la "prédestination ethnique", si j'ose dire, des différentes populations eddingsiennes. Il me semble qu'elle n'est pas si évidente que çà. Particulièrement du côté des soi-disant "méchants", nyissiens ou angaraks. A la lecture de la Mallorée, on s'appeçoit très vite qu'ils ne le sont pas vraiment, méchants. Loin de là. Les nyissiens se droguent ? Et après ? Ca fait partie de leur culture, c'est tout. Comme la bière fait partie de la culture des aloriens... Ces "caractéristiques" des peuples sont d'ailleurs, avant tout, culturelles. C'est l'éducation qui fait de la plupart des sendariens des gens pragmatiques (Garion fait d'ailleurs assez souvent référence à cette "éducation sendarienne"), comme c'est elle qui transforme les tolnedrains en commerçants roublards (en passant, les commerçants les plus roublards de la série ne sont pas tolnedrains pour un sou, mais drasnien et nadrak, comme quoi...). C'est elle aussi qui fait des nobles arendais des gens pétris d'honneur, méprisants vis à vis de leurs paysans, et se haïssant depuis des millénaires entre asturiens et mimbraïques (en passant aussi, Lelldorin est un bon exemple de personnage qui dément cette "prédestination", puisqu'il prend conscience de la misère des serfs, et épouse une mimbraïque...).Là où la lecture de la Mallorée me semble essentielle à la compréhension du cycle, c'est certainement dans la présentation des Angaraks. Qui sont loin d'être les brutes infâmes qu'on imagine dans la Belgariade. Leur dieu, Torak était une brute infâme, comme feu le roi des Murgos, Taur Urgas. Pas la plupart de leurs sujets. Ni même de leurs "confrères", rois des Thulls ou des Nadraks, ou Zakath (l'évolution de Zakath en fait même à mes yeux un des personnages les plus attachants du cycle - en plus, il aime les chats ;) ). Considérer de ce fait ce - long - roman comme "raciste" est à mes yeux lui faire un mauvais procès.Et, pour répondre au message cité par Gillo, je me permet de dire que considérer Durnik comme un personnage dont on peourrait se passer me semble un non-sens. Durnik, ce n'est pas seulement l'amour de Tante Pol. C'est aussi le bon sens et l'intelligence - même militaire.

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lambertine,jeudi 30 juin 2005, 15:16 a écrit :J'espère que mon message ne va pas paraître trop agressif. Parce que, franchement, si c'est le cas, ce n'est pas voulu. Chacun aime ce qui lui convient.
Et je ne le voudrais pas non plus quant au mien, de message, mais il me semble avoir souhaité, à peine quelques posts plus haut, qu'on essaie de laisser de côté - pour l'instant seulement - les histoires de " populations et de répartition/caractéristiques de celles-ci dans les mondes de Fantasy, etc... " à un sujet d'ordre plus général que le seul Eddings, vu qu'on en avait parlé plus en détails qu'ici. :o Ayant été quasiment absent toute la journée aujourd'hui, je n'ai pas eu le temps de le retrouver, désolé.Et pour l'anecdote, dans ce fameux avis que je citais hier, notre homme tape aussi d'ailleurs sur la conception du monde de la Belgariade & Mallorée. :mrgreen: :rolleyes: J'ai l'impression qu'il a dû vraiment se soulager en nous l'envoyant, en tous cas... Ca arrive de temps en temps, ou alors, au contraire, on nous transmet des "critiques" de trois mots tout aussi... problématiques. Bref.

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j'ai lu par hasard "la rédemption d'Althalus "parce que je voulais exercer mon anglais débutant, que j'avais vaguement entendu parler de cet auteur et que j'ai trouvé le bouquin à pas cher. Voilà donc les conditions de ma prise de connaissance des écrits d'Eddings. Et bien j'ai adoré ce livre qui m'a bien fait rigoler et m' a incité à attaqué la Belgariade et la Mallorée dans la foulée. Je dois avouer que je suis très bon public et je fonctionne bien à l'humour du monsieur. J'ai lu depuis d'autres cycles sur le registre beaucoup plus tragiques. Je les ai tous fort appréciés mais je garde une extrème sympathie pour le caractère plus léger des personnages d'Eddings. Je suis comme Lambertine, ça fait du bien des fois quand le héros principal ne sort pas de l'histoire complètement brisé. En plus Belgarion, il ne me donne pas l'impression d'être si heureux que ça. Il continue à subir dans de meilleures conditions que certains de ses confrères héros de fantasy certes mais à peine un peu plus.Tout ça pour dire que j'ai incité quelques gamins de mon entourage et notamment ma propre fille à la lecture en leur faisant lire la Belgariade. J'ai utilisé ce bouquin non pas comme une initiation à la fantasy mais au plaisir de la lecture. Ca a très bien marché chez des sujets particulièrement récalcitrants.Rien que pour cet exploit, je garde une affection particulière pour les oeuvres du monsieur Eddings

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En train de lire La Belgariade, je fais un point à mi-parcours (premier tiers du Gambit du Magicien). On ne peut pas dire que je sois totalement subjugué. J'ai trouvé le premier tome plutôt moyen et à part le style vif de l'auteur j'ai pas trouvé grand chose à quoi me raccrocher. La Reine des Sortilèges m'a paru un peu plus intéressant, notamment grâce à la présence de Mandorallen, un mélange de Don Quichotte et de Lancelot, très plaisant. Je ne vais pas beaucoup innover mais le point fort est vraiment l'humour et la profondeur des personnages. Il faut lui (leur) reconnaître ce talent-là au moins. Sorti de cet aspect-là, vraiment rien de remarquable. J'ai beaucoup de mal avec le scénario, la prophécie a décidément bon dos en fantasy. C'est de mon point de vue un ressort dramatique faible. C'est peut-être parce que je lis Eddings après le Seigneur des Anneaux, après la Moïra, après le Secret de Ji, bref... après beaucoup de choses du même goût. Je suis peut-être trop Sainte-Beuve et pas assez Proust, ou réfractaire à ce type d'histoires, mais le déjà-vu me reste un peu en travers de la gorge.Je ne suis pas persuadé que la fantasy épique soit un genre qui conviennent bien aux Eddings. Je frise peut-être le blasphème, mais j'apprécierais plus leurs bouquins s'ils étaient plus intimistes. Il faut dire que le monde ne me séduit pas non plus pour l'instant. Ca me fait l'effet d'un énième patchwork de nations pour lequel l'auteur ne s'attache pas assez à approfondir les cultures et les structures sociales, c'est à peine une carte postale alors qu'il aurait fallu un film.Pourtant c'est une lecture agréable, qui s'améliore pour le moment :).

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tiens, fini la Belgariade. J'en profite pour réviser mon jugement à la hausse: les deux derniers tomes m'ont paru nettement au-dessus des trois premiers. L'histoire s'emballe sérieusement et on a le droit à une sacrée bataille dans la Fin de partie de l'Enchanteur, miam miam. Les personnages continuent de prendre vie au fil des pages et l'épilogue est assez émouvant. Au final je pense que ça vaut quand même largement le coup d'être lu, et pas que pour la culture...