Re: De la promotion des auteurs en Fantasy

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Ah, moi qui craignais d'avoir posé une question bête, finalement, c'était LA question sans réponse ? :lol: Merci à vous deux. ^^ L'épisode 4 du podcast "à vos textes" qui sort le 20 octobre, avec Stéphane Arnier est justement sur le thème de l'altérité. Et ce n'était même pas fait exprès. hihi La coïncidence est belle, je voulais partager ça avec les mystérieux organisateurs. :D

Re: De la promotion des auteurs en Fantasy

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En même temps, qui peut croire encore que "le mois de l'imaginaire" apporte quelque chose aux auteurs, ou même aux acheteurs ?
Quand on lance un concept, il faut assurer derrière. :|
Le "black friday", ça parle à tout le monde, même aux gens qui y sont farouchement opposés. Il faudra un jour m'expliquer à quoi sert le mois de l'imaginaire. :wacko:

Re: De la promotion des auteurs en Fantasy

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Kik a écrit : jeu. 9 oct. 2025 15:20 Il faudra un jour m'expliquer à quoi sert le mois de l'imaginaire. :wacko:
Je me souviens d'une conversation avec la libraire du Rayon vert qui m'expliquait que tout son chiffre d'affaires se faisait, non pas à la rentrée littéraire, mais au moment des Utopiales et des Imaginales - or le mois de l'Imagiaire commence un peu avant les Utopiales, et doit donc amorcer le démarrage des ventes (à confirmer).

En prime un.e libraire résidant dans un centre-ville de banlieue ou de province où tous les commerçants font, tout au long d'octobre, du teaser pour Halloween doit certainement avoir un peu plus de client.e.s s'il ou elle a monté une vitrine ad hoc (à confirmer là aussi).

Re: De la promotion des auteurs en Fantasy

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Je me permets de répondre au sujet d'origine, parce que c'est un sujet qui m'interpelle et m'intéresse.

Il est clair que la promotion d'un livre est un travail en soi, nécessitant des compétences bien précises, qui ne sont pas forcément les mêmes que pour écrire. D'une certaine façon, promouvoir un ouvrage est une œuvre en soi. Une œuvre indispensable pour révéler l’œuvre première qui est le livre. Idéalement, un auteur devrait gérer ces deux rôles, celui du créateur et celui du promoteur. J'imagine que certains y parviennent, et je les admire autant que je les envie. Car pour ma part, je suis tellement dévoué à mon œuvre que je n'ai tout simplement plus l'énergie de me consacrer autant qu'il le faudrait à sa promotion. Et là est toute la problématique: qu'importe tout ce qu'on donne, tout ce qu'on investit dans nos livres, si derrière on ne peut pas assumer leur promotion. Personnellement, je trouve cela injuste, mais le monde est ainsi fait. Néanmoins, je considère que l'on ne peut pas raisonnablement demander à un auteur d'être autant investi dans la promotion que dans la création. Créer, imaginer, façonner, donner vie à un univers, à une histoire, c'est déjà tellement exigeant. Je rêve d'un monde où l'acte de création se suffirait à lui-même, mais c'est une utopie et ce n'est pas vraiment le genre que j'écris lol