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par Luigi Brosse
Modérateur
Sur ma lancée, j'ai dévoré tout le reste de la bibliographie du monsieur.
Et ca tombe bien, ca se passe tout dans le même univers (pas forcément le même lieu, ni le même instant). C'est très cohérent et je n'ai vraiment qu'une envie c'est qu'il continue à faire ce à quoi il excelle !
On a donc The Gurkha and the Lord of Tuesday (publié en 2019, novella - 100 pages, Katmandou, dans le futur par rapport à Djinn City). Aucun rapport avec Djinn City (si ce n'est l'univers et les djinns). C'est très fun, la critique est écrite et il ne me reste qu'à décider avec Gillo quand la publier. C'est un demi point en dessous pour moi vs Djinn City car le format oblige l'auteur à s'éparpiller un peu moins, c'est donc un peu moins fulgurant. La fin est meilleure que Djinn City mais reste abrupte.
Ensuite, on a Cyber Mage, la "suite" de Djinn City. (publié en 2021, roman, Dhaka, environ 80 ans après Djinn CIty). Un chef d’œuvre pour moi. Un cran au dessus de Djinn City car ça mêle tout ce qui est bien dans Djinn City et ajoute du cyberpunk extrêmement bien maîtrisé. Futur prix Elbakin.net quand ce sera traduit ? En tout cas, ça ne me choquerait pas ! Critique presque finie.
Arrive ensuite au mois de mars prochain, la suite de The Gurkha... Ça s'intitule Kundo Wakes Up. Ca semble être aussi une novella (vu le prix). Je lirais ça quand ça sera dispo.
L'auteur a aussi publié 3 nouvelles:
"Djinns Live by the Sea", dans The Apex Book of World SF 4 (2015). Ça introduit le concept de djinn, mais le scénario est assez peu épais. Pas vraiment d'élément en plus pour comprendre l'univers. Dispensable (tout juste la moyenne).
"Bring Your Own Spoon", dans The Djinns Fall in Love (2017). C'est fun, très grinçant. Ça révèle certains aspects des bas-fonds de Dhaka, notamment ça ouvre une porte sur le fait qu'on puisse vivre en dehors des villes (les autres romans supposent le contraire). Ça se lit vraiment vite et aussi de manière indépendante. Ça peut-être une bonne porte d'entrée pour voir si ça vous plait.
"The Endless", dans Made to Order: Robots and Revolutions (2019). La nouvelle la plus ambitieuse et longue des trois. Ça raconte une IA d'aéroport qui se fait mettre au rebut. Mais elle ne va pas se laisser faire. Ça introduit quelques personnages qu'on peut espérer revoir dans les œuvres successives. C'est bien mené, bien conclu aussi, mais je pense que ça se savoure mieux si on connait l'univers. La meilleure des trois pour moi.
Quoi qu'il en soit, je trouve que Saad Z. Hossain est meilleur quand il a plus de pages à disposition. Et j'ai aussi l'impression qu'il s'améliore. J'ai vraiment hâte de voir ce qui va pouvoir nous inventer dans les années à venir.