

Effectivement, un long délai ne garantit pas la qualité. Mais un truc bâclé ne fait pas non plus de la qualité.Mais au final il faut tout de même respecter le choix de l'auteur. Après, pour la longueur, j'apprécie justement un bon livre pas trop long. (La ménagerie de papier de Ken Liu, il y a des nouvelles que j'ai adorées.)Mais je peux aussi apprécier une longue saga bien écrite et bien épique.Dakeyras a écrit :Oui mais encore faudrait-il démontrer qu'un long délai d'écriture donne un bon livre....car un long délai peut tout aussi bien donner une bouse infâme.
Il y a 15 ans dans la boutique de manga où je faisais de l'animation, c'était devenu une private-joke avec le vendeur : pour dire qu'un manga était médiocre/passable on disait : "C'est le titre qui peut devenir original au volume 6".Parce que même le truc le plus basique va développer une semi-idée originale au bout d'un moment, au détour d'un arc scénaristique qui surprend sur un malentendu. Dans 80% des cas, un bon manga possède un bon niveau dès le tome 1 en terme de narration/scénario/personnage même dans les contextes les plus contraignants de publication. Et dans 90% des cas, si une personne n'aime pas le tome 1 (voir même le premier chapitre !), elle n'aimera jamais la suite. Le graphisme/style joue beaucoup aussi.Concernant les "vrais livres", dès que je lis le premier volume , je sens que l'auteur est honnête et que l'histoire sera complète. Genre les trilogies déjà écrites mais coupées pour raison éditoriale. Après, tu as les escrocs niveau 4 qui font un tome 1 sans aucune idée pour la suite et qui font croire à l’œuvre finale ultime, la licorne à 6 pattes du lendemain. Genre les trucs qu'on a pas eu, c'est pour la suite... Demain, on rase gratis...Mais en fait l'auteur, il a plus rien dans la caisse... Il en ch.. grave pour le tome suivant qui n'avance pas plus et qui a mis trois plombs à sortir...Et là, syndrome de Stockholm, il y a deux-trois bonnes âmes qui veulent sauver l'espoir, sauver leur rêve briser. Sauver leur croyance qu'un bazar en X+1 volumes c'est mieux qu'un roman ou une nouvelle.Gillossen a écrit :Passé un temps, je lisais souvent ça pour Berserk avec des "Attendez le passage des flashbacks et de l'éclipse, ça va devenir bon !" Comme j'aimais déjà le manga dès le début, ça ne me dérangeait pas, mais bon, c'est un procédé tout de même biaisé.
Ah, mais je suis tout à fait d'accord avec toi sur cet exemple. :)Je pensais plus en fait à de vrais "manques" à l'échelle du roman, qui pénalisent vraiment l'immersion voire la compréhension de l'ensemble, mais où tu te vois répondre que tout s'éclairera avec la suite.wizardine a écrit :Pour prendre un autre exemple, ça ne me dérange pas de ne pas savoir tout de l'Art et du Vif dans l'Assassin royal, parce que c'est quelque chose qu'on découvre au fur et à mesure avec Fitz et que ça ne gêne pas la compréhension de l'intrigue ou de l'univers.
Je comprends mieux. En fait tu penses aux informations qui ne font pas vraiment partie de l'intrigue mais qui sont quand même nécessaires pour que ce soit crédible? Du type le débat qu'il y avait sur le fil Star Wars autour de l'absence de contexte dans les derniers épisodes? Dans ce cas on est d'accord : l'excuse "c'est une série" ne devrait pas être une excuse pour pallier les manques.Gillossen a écrit :Ah, mais je suis tout à fait d'accord avec toi sur cet exemple. :)Je pensais plus en fait à de vrais "manques" à l'échelle du roman, qui pénalisent vraiment l'immersion voire la compréhension de l'ensemble, mais où tu te vois répondre que tout s'éclairera avec la suite.wizardine a écrit :Pour prendre un autre exemple, ça ne me dérange pas de ne pas savoir tout de l'Art et du Vif dans l'Assassin royal, parce que c'est quelque chose qu'on découvre au fur et à mesure avec Fitz et que ça ne gêne pas la compréhension de l'intrigue ou de l'univers.
Toujours pas tout à fait, mais presque.wizardine a écrit :Je comprends mieux. En fait tu penses aux informations qui ne font pas vraiment partie de l'intrigue mais qui sont quand même nécessaires pour que ce soit crédible? Du type le débat qu'il y avait sur le fil Star Wars autour de l'absence de contexte dans les derniers épisodes? Dans ce cas on est d'accord : l'excuse "c'est une série" ne devrait pas être une excuse pour pallier les manques.Gillossen a écrit :Ah, mais je suis tout à fait d'accord avec toi sur cet exemple. :)Je pensais plus en fait à de vrais "manques" à l'échelle du roman, qui pénalisent vraiment l'immersion voire la compréhension de l'ensemble, mais où tu te vois répondre que tout s'éclairera avec la suite.wizardine a écrit :Pour prendre un autre exemple, ça ne me dérange pas de ne pas savoir tout de l'Art et du Vif dans l'Assassin royal, parce que c'est quelque chose qu'on découvre au fur et à mesure avec Fitz et que ça ne gêne pas la compréhension de l'intrigue ou de l'univers.
Les jardins de la luneGillossen a écrit :Ah, mais je suis tout à fait d'accord avec toi sur cet exemple. :)Je pensais plus en fait à de vrais "manques" à l'échelle du roman, qui pénalisent vraiment l'immersion voire la compréhension de l'ensemble, mais où tu te vois répondre que tout s'éclairera avec la suite.wizardine a écrit :Pour prendre un autre exemple, ça ne me dérange pas de ne pas savoir tout de l'Art et du Vif dans l'Assassin royal, parce que c'est quelque chose qu'on découvre au fur et à mesure avec Fitz et que ça ne gêne pas la compréhension de l'intrigue ou de l'univers.
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