il faut égalemnt predre en compte une donnée essentielle qui consiste dans le choix qui est proposé au personnage :se sacrifier pour une cause qui le dépasse ou pour la défense de ses compagnons ... ou fuir (vous remarquerez que les fuyards sont peu nombreux et que les anti-héros (j'aime pas ce mot, trop connoté "monsieur-tout-le-monde", mais j'en ai pas trouvé de meilleur) sont peu nombreuxchez Tolkien... l'archétype en étant Grimamême les méchants chez Tolkien ont du panache... Darius l'avait bien deviné les plus grands héros sont donc ceux qui se sacrifient en pleine connaissance de cause, indépendamment du résultat de leurs actes.

Disons qu'à Fort le Cor, Théoden charge parce qu'il sait que la bataille est perdue et que son peuple sera exterminé. Il charge même s'il sait que cela ne servira à rien.

l'héroïsme ne se mesure pas aux résultats mais à l'état d'esprit de son auteur.

ben oué. Quel sont les états d'esprits de Fingolfin et de Théoden avant qu'ils ne chargent ? 8) Quant à Gandalf, il ose affronter le Balrog, alors qu'il aurait très bien pu éviter ce duel Maïa/Maïa...Et pour Boromir, son héroïsme est discutable

les anti-héros (j'aime pas ce mot, trop connoté "monsieur-tout-le-monde", mais j'en ai pas trouvé de meilleur) sont peu nombreuxchez Tolkien... l'archétype en étant Grima.

Frodon n'est t-il pas un anti héros ?

Frodon est un anti-héros dans le sens où il ne se distingue pas des autres hobbits au début de l'aventure.. un personnage presque candide, aimant la bonne chère et évitant les désagrements de toutes sortes, en particulier ceux que provoquent une quête hors la Comté... c'est dans ce sens Elrohir que tu comprends anti-héros : un personnage que rien ne distingue de prime abordc'est pour cela que je disais que le mot était mal choisi ... le sens que je voulais donner à anti-héros est celui un personnage qui, alors qu'il se trouve au coeur de graves évènements , préfère la facilité de la fuite par couardise plutôt que le combat désespéré..je te trouve dur avec ce cher Boromir... le fait qu'il a été tenter par l'anneau et qu'il levât la main sur Frodon ne rabaisse en rien son comportement pour défendre Pippin et Merry jusqu'à ce qu'il tombe sous les coups des orcspour ce qui était de l'état d'esprit de Fingolfin ou de Théoden ... comme je le dis dans mes premiers messages (ceux, grâcieusement récupérés par Gillosen ) il est certain qu'ils sont gagnés par le désespoir et qu'une certaine forme d'"égoïsme" inconscient les pousse à la témérité...

Frodon, un anti-héros 8OJusqu'à preuve du contraire, c'est qui qui sauve la Terre du Milieu du joug de sauron ? en supportant le fardeau de l'anneau et en étant à jamais marqué ! Non mais !Par contre, peut être que tu voulais dire qu'il accomplissait une anti-quête, dans le sens où le but n'était pas de trouver un trésor mais de le détruire Mais c'est une autre histoire et un autre sujet

me suis mal expliqué... Frodon n'est pas un anti-héros, ses actes parlent pour lui... mais si on considère le début de l'aventure (quant il n'a pas encore reçu l'héritage de Bilbon), rien ne le distingue d'un autre hobbit...Tout dépend du sens que l'on donne au mot "anti-héros":-celui qui n'a pas l'apparence ni le charisme d'un héros .. ou qq'un de banal (Frodon est dans ce cas à mon avis au début de l'aventure)-ou celui (au sens littéral du mot) qui n'agit pas comme un héros par couardise, malhonnêté ou vice... (ex Grima)ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit Sylvadoc ... tu vas finir par m'embrouiller :exorbité:

Même si le terme est un peu fort, je pense qu'on peut qualifier le Frodon du début du SDA d'anti-héros, mais attention, uniquement dans le sens, comme dit Mirsky, d'un personnage qui n'a pas l'apparence ni le charisme du héros "traditionnel". Une personne normale en quelque sorte, qui vit sa petite vie bien tranquille avant que les évènements ne lui tombent dessus et ne le plongent dans l'aventure. Selon cette définition, Bilbo, Merry, Pippin sont aussi des anti-héros. Ce terme n'a absolument rien de péjoratif si on le prend dans ce sens là. Je trouve ça plutôt attachant.

Pour en rajouter une petite couche sur l'heroisme de Frodon :http://greenbooks.theonering.net/guest/ ... 01_02.htmlPour aiguiser votre curiosite :

In The Lord of the Rings, we have many heroes, but the two primary ones are Frodo and Sam. Both express aspects of the archetypal hero.

Fingolfin étant un des plus grands seigneurs elfiques selon moi, je viens courageusement à sa défense...jusqu'à quel point était-ce du désespoir pour Fingolfin? Il aurait pu attendre encore et continuer la lutte contre Morgoth, mais il était trop enragé, plein de haine contre lui, il voulait se venger, venger la mort d'une grande partie de son peuple, etc. Selon moi, ce n'est pas le désespoir qui a amené Fingolfin a défié Morgoth en duel, c'est la haine, une haine tellement forte qu'elle l'a amené à faire un acte glorieux! Était-ce du courage? Je crois que oui...

OK Mais alors la définition que vous donnez ne correspond pas au nom que vous lui donner Un anti-héros est littéralement, le contraire d'un héros Or Frodon, au début de l'aventure, ne fait pas le contraire de ce que ferait un héros, ce n'est tout simplement pas un héros au début

Pour moi, c'est la quête de Beren qui m'a le plus marqué. J'ai lu récemment le Silmarillion et cette partie de l'histoire m'a encore plus passionné que tout le reste. Je citerais aussi Boromir, dont la fin est d'après moi bien plus émouvante dans le film. Il ne m'avais jamais touché lors de mes lectures du livre, mais dans FotR le film sa mort est absolument superbe, c'est LE passage que je regarde en boucle. Sinon il y a aussi Sam, qui lui se démarque par le fait qu'en tant qu'Hobbit il n'a pas les capacités d'un Aragorn, Legolas ou Gandalf. Ca ne l'empêche pas d'être le premier à braver les dangers et... à toujours s'en sortir. 8)

Je suis assez d'accord avec toi Kano ! Et Bienvenue !

Pour moi, ce sont les actes que leurs auteurs n'étaient pas obligés de poser, mai qu'ils ont fait par amitié et de façon désintéressée. Les plus grands héros de Tolkien ( ce qui ne veut pas nécéssairement dire mes persos préférés ) étant donc pour moi Sam, Finrod et Beleg.

Il y a un acte de Sam qui pour moi est un très grand acte d'héroïsme: le fait qu'il porte Frodon sur son dos, pour arriver au sommet de la montagne du Destin, alors que Frodon n'a plus la force mais ne veut pas lui donner l'Anneau pour qu'il continue.

pour ma part je trouve que les nains ne sont pas assez mis en valeur (et c'est un elfe qui parle )En effet leur acharnement à vouloir reconquérirent la Moria alors que c'est juste une question de conquetes et non une quete désésperée.Je sais pô si je rentre dans la catégorie acte d'héroisme ou acte stupide :roll: (j'espere que nos amis nains me pardonneront cet humour ,j'en convient , un peu piquant

Bonjour à tous,J'ai un penchant pour l'héroisme "utile", alors si je dois choisir je vais orienter mon choix sur ceux qui n'ont pas foncé dans le tas par désespoir, mais au contraire qui ont gardé l'espoir quoi qu'il arrive, quite à se risquer autant que nécessaire en première ligne.Les nominés sont donc : Eärendil, Aragorn et Faramir.Eärendil, on en parle plus haut, donc sans commentairesAragorn, il a passé je ne sais combien d'années à contrecarrer les plans de Sauron, a pris des risques immenses, mais il savait que c'était sa seule chance d'épouser Arwen, de sauver les peuples libres de Sauron et de terminer le travail de tous ses ancêtres tués par les mignons de Morgoth. Et il n'a pas cédé au pouvoir de l'Anneau. Même Gandalf avait peur de cet Anneau.Ah, oui, dernier détail : il a défié Sauron dans une Palantir, et a conservé toute son intégrité mentale. Pas par bravade ou colère, non, il a juste estimé qu'il devait le faire pour obliger Sauron à s'écarter de son plan initial. Et là, chapeau bas... (un de mes amis interprète le passage de la façon suivante - je cite : "Aragorn a montré ses fesses à Sauron").Et Faramir, quand j'ai lu sa réaction après la découverte de la mission de Frodo dans le bouquin [je parle pas du "minable" du film, hein !!! :evil: ], et bien c'est simple : j'étais sur le c... :shock: Vu la situation, je trouve son comportement extraordinaire.

Oui mais pour Faramir, il s'agit plus d'abnégation que d'héroïsme à proprement parler...

Aragorn, il a passé je ne sais combien d'années à contrecarrer les plans de Sauron, a pris des risques immenses, mais il savait que c'était sa seule chance d'épouser Arwen, de sauver les peuples libres de Sauron et de terminer le travail de tous ses ancêtres tués par les mignons de Morgoth. Et il n'a pas cédé au pouvoir de l'Anneau. Même Gandalf avait peur de cet Anneau.

pitié, ne faites pas de la lutte contre Sauron d'Aragorn, un acte intéressé :? ... à mon avis, les paroles d'Elrond au regard de cette liaison étaient claires et Aragorn s'y pliait.. de plus, il ne semblait pas qu'il eu bcp à résister à l'anneau puisqu'il ne l'a jamais eu en sa possession... Sam lez bat à plat de couture dans ce domaine

je te trouve dur avec ce cher Boromir... le fait qu'il a été tenter par l'anneau et qu'il levât la main sur Frodon ne rabaisse en rien son comportement pour défendre Pippin et Merry jusqu'à ce qu'il tombe sous les coups des orcs

Exact, moi aussi je considère Boromir comme un des héros ; n'oublions pas aussi qu'il se bat sûrement pour le Gondor depuis qu'il a l'âge de tenir une épée.Sinon, pour revenir sur l'anti-héros, je ne le prends pas au sens littéral, pour moi c'est plutôt celui qui se retrouve brutalement confronté à une dure réalité et n'a pas les "qualités" du héros pour y faire face, et qui se retrouve embrayé dans l'Histoire, mais n'accomplit pas d'actes héroïques, ni n'agit forcément comme un couard, d'ailleurs. Un gars "ordinaire", si je puis dire, vulnérable, et qui peut se transformer en héros s'il décide de prendre en main ce qui lui arrive. Pour moi, Sam au début donc. Par contre, pour Frodon, il se distingue déjà des autres hobbits, il rêve d'aventures, passe son temps en vadrouille, a des contacts avec les elfes...

je te trouve dur avec ce cher Boromir... le fait qu'il a été tenter par l'anneau et qu'il levât la main sur Frodon ne rabaisse en rien son comportement pour défendre Pippin et Merry jusqu'à ce qu'il tombe sous les coups des orcs

Exact, moi aussi je considère Boromir comme un des héros ; n'oublions pas aussi qu'il se bat sûrement pour le Gondor depuis qu'il a l'âge de tenir une épée.Sinon, pour revenir sur l'anti-héros, je ne le prends pas au sens littéral, pour moi c'est plutôt celui qui se retrouve brutalement confronté à une dure réalité et n'a pas les "qualités" du héros pour y faire face, et qui se retrouve embrayé dans l'Histoire, mais n'accomplit pas d'actes héroïques, ni n'agit forcément comme un couard, d'ailleurs. Un gars "ordinaire", si je puis dire, vulnérable, et qui peut se transformer en héros s'il décide de prendre en main ce qui lui arrive. Pour moi, Sam au début donc. Par contre, pour Frodon, il se distingue déjà des autres hobbits, il rêve d'aventures, passe son temps en vadrouille, a des contacts avec les elfes...

Tout à fait d'accord avec toi, Rosie On pourrait aussi dire comme ça: L'anti-héros subit son destin sans tenter d'y remédier par sa propre volonté, tandis que le héros lui n'accepte pas le destin et la fatalité qui pèsent sur lui et ce qui l'aime (sa patrie, son peuple, etc...), c'est pourquoi il se livre à des actes héroïques et désespérés (cf Théoden et sa charge au Gouffre de Helm, j'en passe et des meilleurs... ) afin d'échapper à ce destin fatal. Bref, héroïsme, espoir et fatalité sont souvent (pas tout le temps) étroitement liés, enfin à mon avis.