J'ai aussi finis la lecture de de nouveau pan de la vie de Fitz... Et bien, j'ai un sentiment pour le moins mitigé.D'un côté, ça a été un grand plaisir de replonger dans l'univers de Hobb, les nouvelles de personnages qui ont marqués mon parcours de lecteur (
L'Assassin Royal ayant été mon premier gros cycle fantasy hors HP), sont toujours plaisantes à lire et pour ça, le livre remplis parfaitement sont office.Le problème c'est que ce n'est pas le but du livre, on est censé être en face du premier tome d'une nouvelle aventure et il ne se passe rien.
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Exemple, la mort de Molly, en 10 pages on sait qu'elle va mourir, tant qu'elle est vivante de toute façon Fitz ne fera rien de spécial et bien elle ne meurt pas avant la moitié du livre, et tout ce temps on nous informe des détails pour tenir une maison. Fitz, lui, passe son temps à d'abord se plaindre car il croit que sa femme perd la boule, puis il se lamente car il croit que son enfant est "différente".
C'est hyper long, mal rythmé et surtout, ne mettez jamais ce livre entre les mains de Witch parce que si elle trouvait Fitz chouineur dans ses premiers cycle, là niveau apitoiement, on est servis.
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En plus, avec l'apparition du point de vue de Bee, on se rend vite compte que c'est un trait de caractère qu'elle à bien hérité de son père...
Et même quand dans les 50 ou 100 dernière pages, les évènements commencent à s'accélérer, tout est tellement évident que j'aurais pu écrire la fin...
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Non mais franchement, Fitz a vécu la moitié de sa vie avec le Fou, sa gamine est pâle, elle est plus intelligente que les enfants de son âge, Molly a mis deux ans à accoucher et elle grandis moitié moins vite que la normale... Il tilte pas, bon ben il fait un rêve du fou enfant et fait même le parallèle avec Bee sur sa couleur et sa différence... Toujours pas, bon alors Bee lui raconte un rêve prémonitoire et un matin entre en transe et le mène exactement à ce qu'elle avait prédit... Ben non, il voit rien venir, le problème, c'est que nous, lecteur, on le comprend à peine Bee née, et, à partir de là, on se moque des milles et une façon de plier le linge, on veut que ça avance.
Je veux bien que le premier tome soit toujours un tome d'introduction mais franchement, les 400 premières pages auraient pu n'en être que 200 et l'intrigue aller plus loin dans ce premier tome... La fin du livre me donne de l'espoir pour la suite, les choses vont forcement changer.
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Même géographiquement, pratiquement tout le livre se passe dans un seul endroit, plus encore dans 4 ou 5 pièce de la maison... Avec l'enlèvement de Bee, je suppose qu'on va enfin voir du pays et dieu que ça va faire du bien.
Bref, je continuerais sans aucun doute la série mais seulement parce que je suis fan des autres cycles et que, forcement, je veux savoir. Mais pour un nouveau lecteur, non familier de Hobb et de l'AR, je pense qu'il ne vaut mieux pas lui faire lire ce livre...