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Salut!On a un peu floodé le sujet du projet de film de WoW avec néosib, et pour arrêter j'ai pensé ouvrir un sujet débat sur les franchises multisupport et les attentes qu'on devrait en avoir (puisque nous-même on n'était pas d'accord sur les attentes à avoir du film Advent Children de Final Fantasy) que l'on soit fan ou non d'une filière.Pensez-vous qu'il soit nécéssaire de s'adapter au public si l'on change de support? ou peut être affirmez-vous que le fait de s'adapter dénature l'oeuvre initiale?Et toutes autres questions que tout ça soulève, sur les "droit" de changer la nature d'une oeuvre etc.Ce sont des débats qui reviennent dans chaque sujets spécifiques à l'adaptation d'une oeuvre, et je pense que ça pourrait être intéressant d'en parler dans un sujet unique et non attaché à une seule oeuvre pour avoir le recul et les exemples nécéssaires au fondement d'une opinion structurée!En englobant tout les supports et dans n'importe quel ordre de lien: livres/BD -> jeux vidéo (metro 2033), jeux vidéo - livres/BD (warcraft), livre -> film, film -> livre (je pense aux nouvelles trads qui suivent une nouvelle adaptation notemment) ETC ETC!

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(Les filières ? Tu ne veux pas plutôt dire les franchises ? :huh:)En fait, ça dépend beaucoup de l'échelle du projet et du type de public auquel il s'adresse. Dans le cas de Final Fantasy: Advent Children, c'est visiblement un film réservé aux fans et qui n'essaie pas d'attirer de nouvelles personnes vers l'univers, vu qu'il est incompréhensible sans avoir joué aux jeux. Son côté "hermétique" est aussi dû au fait qu'il constitue une suite à un jeu, et pas une simple transposition d'une intrigue déjà existante qui serait plus autonome. Je trouve ça un peu dommage, parce qu'il est tout à fait possible de contenter les fans d'une oeuvre (ou en tout cas d'essayer) tout en l'ouvrant à un public différent. Peter Jackson ne s'en est pas trop mal tiré avec l'adaptation du SdA ou même en partie celle du Hobbit : les films contiennent des allusions assez précises à des écrits moins connus de Tolkien du type Silmarillion ou Histoire de la Terre du Milieu, mais ils restent compréhensibles pour un large public, sans besoin de comprendre toutes ces allusions (heureusement).En fait, il faut aussi distinguer entre le cas de FF:AC, qui a un côté "projet transmédia" (on utilise tout plein de supports différents pour raconter une même histoire globale dans un même univers, façon Matrix avec les films, la série animée, le jeu vidéo etc.) et le cas des adaptations d'oeuvres qui reprennent et au besoin transforment l'intrigue, l'univers, voire l'esprit de l'oeuvre dans le but de produire une nouvelle oeuvre qui a son existence propre.Par exemple, le Charlie et la chocolaterie de Tim Burton n'est pas une pure transposition du livre de Roald Dahl : c'est un film de Burton, dans l'univers de Burton, avec tous les problèmes qui intéressent Burton, et ça se voit. Son Willie Wonka est plus sombre et (encore) plus fêlé que celui du roman. Mais ça marche bien, parce que le résultat est une réinterprétation cohérente du roman.Bon, et je crois que ça passe toujours mieux quand le résultat est réussi en soi. On reprochera toujours à une adaptation d'avoir trahi l'oeuvre originale si le résultat est raté, alors que, si le résultat est bon, ce sera une vraie réinvention.

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Ah oui merde "franchise"... un modo peut rectifier le titre s'il te plaiiiiiiiit ?:alaide:Tiens je n'avais pas du tout Charlie et la Chocolaterie en tête... (pourtant un de mes livres préféré de quand j'étais petit!).Je relance aussi en rappelant que le sujet traite aussi de la liberté d'adaptation face aux problèmes de compatibilité des différents supports et de ce qu'il faut en attendre!Je réponds par Edit à ton propos après mon Chili qui refroidis!Edit Witch modif de titre faite :) (mais tu peux pas modifier tes messages ? :huh: t'es sûr ? )

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Tybalt a écrit :Dans le cas de Final Fantasy: Advent Children, c'est visiblement un film réservé aux fans et qui n'essaie pas d'attirer de nouvelles personnes vers l'univers, vu qu'il est incompréhensible sans avoir joué aux jeux. Son côté "hermétique" est aussi dû au fait qu'il constitue une suite à un jeu, et pas une simple transposition d'une intrigue déjà existante qui serait plus autonome. Je trouve ça un peu dommage, parce qu'il est tout à fait possible de contenter les fans d'une oeuvre (ou en tout cas d'essayer) tout en l'ouvrant à un public différent.
Alors, le film qui était censé "contenter les fans de Final Fantasy tout en l'ouvrant à un public différent", c'était Les Créatures de l'Esprit.Il reprenait le principe de la série de jeux, à savoir proposer une histoire et des personnages complètement différent de ce qui avait été fait auparavant, tout en conservant les thèmes sous-jacent qui liaient déjà les jeux, eux aussi tous différents au niveau du scénario.Mais le film fut un énorme bide au cinéma. Square a donc préféré se tourner vers une valeur sure pour leur projet suivant, à savoir faire une suite à l'opus le plus populaire de la série, FFVII, le premier à être sorti sur PlayStation et à faire connaitre à la saga un énorme succès au niveau mondial.Donc oui, forcément, projet réservé à ceux qui ont fait le jeu sous peine de rien piger à l'histoire, mais risque calculé puisque le film était volontairement sorti directement en DVD/Blu-Ray sans passer par la case cinéma.C'est pour ça que j'étais pas d'accord avec Hrodwulf lorsqu'il disait qu'il était dommage qu'Advent Children ne soit pas une adaptation destinée au grand public. Cette adaptation, elle existe, et elle s'est plantée (en terme de succès j'entends, parce que perso je l'aime bien Les Créatures de l'Esprit). Advent Children est lui conçu et pensé uniquement pour ceux qui ont fait FFVII. On ne peut pas reprocher à une oeuvre ce qu'elle n'a de toutes façons pas vocation à être.(En exagérant un peu, reprocher à Advent Children de ne pas être accessible à quelqu'un n'ayant pas fait FFVII, c'est comme reprocher à la Liste de Schindler de ne pas être une comédie ^^)