121
Alors, Foradan, maître Foradan, déjà : coucou!Ensuite, pêle-mêle :1/ chez moi, "dans le doute", crow c'est toujours corneille. Après, je fignole si j'obtiens des précisions ultérieurement. Exception : quand il est manifeste que l'auteur parle de crow mais veut en réalité dire raven. Cela m'est arrivé une fois. Dans ce cas, je corrige évidemment l'erreur.Après, si on partait sur des termes comme "rook" etc., je maîtrise nettement moins. Il faudrait que je fasse des recherches.Bref : je ne croise pas les doigts. Je fais le maximum pour employer les termes les plus adaptés, même si je ne suis pas infaillible. POur chaque trad', je tiens systématiquement un fichier intitulé "recherches" où je recense tous les points susceptibles de poser problème, les questions à poser évntuellement à l'auteur etc. + descriptions des personnages (j'ai eu des blonds qui devenaient bruns, des yeux bleus devenant verts. Chaque fois, l'auteur a été bien content que je je lui fasse remarquer.)1 bis/ Pas lu Feast for crows, mais on me dit festin, je pense immédiatement "corbeau se repaissant de cadavres". Est-ce pour ça que Sola a traduit par corbeau? Ceci dit, le choix du titre relève en définitive de l'éditeur, alors... 2/ En ce qui me concerne, j'ai assez de bol. J'ai toujours "droit" aux épreuves, personne ne rechigne à me les donner. Ils vont même jusqu'à m'envoyer des scans des pages problématiques lorsque je manque de temps pour aller les lire chez l'éditeur. Aujourd'hui, je peux même dire que, globalement, on écoute ce que j'ai à dire et on ne me corrige pas des choix de traduction à tout bout de champ sans m'en parler. Cela étant dit, les 2 premières années, il m'est arrivé d'avoir affaire à des correcteurs obtus. Pas fichus de comprendre un jeu de mots, par exemple. (Ou, au moins, de se dire que peut-être je n'étais pas complètement neuneu et que si j'ai fait telle chose, c'est qu'il devait bien y avoir une raison.) Mon 1e bouquin, Cavalier Vert, comporte des noms avec jeux de mots. L'éditrice était OK avec les termes. Bah non, dans les épreuves j'ai eu droit à une formulation blessante qu'on peut résumer ainsi "la traductrice ne sait pas ce qu'elle fait, ça ne veut pas dire ça du tout." Ce à quoi j'ai répondu : "voir lexique". Parce que oui, il suffisait de consulter le lexique que j'avais fourni pour comprendre... Tss...Mais franchement, je pense pouvoir dire que j'ai un droit de regard tout au long de la correction, dans une certaine mesure. Espérons que ça dure !:D