

Dans ce cas-là, pourquoi se lancer dans l'aventure ? La promotion était très explicite quant au contenu...Je ne suis pas fan de la "crapule-fantasy" (je n'aime pas Leiber, et je ne supporte Jaworski qu'à petite dose
Sans être un puriste de la langue française, le constat de l'édition française est-elle à ce point accablante et y a-t-il tellement de fautes de grammaire et d'orthographe qu'on doive se fixer des seuils de tolérance pour pouvoir lire tranquillement ?De mémoire seul le cycle d'Ombramère était à se point truffé de fautes que ma lecture en avait été véritablement gênée...(m'enfin, je jugerais sur pièces quand ma nouvelle PAL sera arrivée par la poste)que le nombre de fautes à la page reste tolérable
Préambule : je me demande si Lisbei n'est pas en train de me servir la même médecine que celle que j'administre sur mon blog à certains romans. J'ai du mal à voir s'il est rigolard ou non, dans le doute, je vais partir du principe qu'il est sérieux.Bon. Passons sur le fait que tu t'infliges consciemment la lecture d'un livre écrit dans un style qui te débecte. Avouons que ça partait mal, mais je fais souvent comme toi en lisant des daubes avérées.Maintenant, l'orthographe. Vaste sujet.Je suis un ancien relecteur de traduction (tu peux lire mes pensées sur ce merveilleux métier). Évidemment, je me suis lu et relu 20 fois. J'ai passé ensuite le texte dans Antidote, l'ami des relecteurs. Puis j'ai demandé à ma femme de faire un dernier passage. Tu vas rire, mais même après tout ce travail, il restait encore des coquilles. Nous sommes vraiment des saligauds.Les Moutons étant par nature des gens détestables qui n'écrivent qu'en langage SMS, ils ont confié mon manuscrit à une relectrice qui a fait son travail. Bien ou mal, je ne sais pas, je dois t'avouer que je n'ai pas relu mon roman depuis. Je ne suis pas si narcissique que ça. Je fais confiance à mon éditeur.C'est marrant que tu parles du mot "rètre" car je viens de vérifier mon manuscrit et je l'ai bien écrit "reitre". Erreur humaine ? Complot anti-québécois ? Incompétence ? Je ne peux pas te répondre.Mais s'il y a un truc que je peux te dire, c'est que je suis scrupuleux dans mon orthographe. Pas infaillible, pas même bon, mais je fais attention à ma prose. Et je ne connais les Moutons que virtuellement, mais je peux t'assurer qu'ils aiment la langue française et le travail bien fait. S'ils ont laissé passer des erreurs, c'est par inadvertance. De là à les lapider à coup de figues molles, il ne faut pas exagérer.Qui plus est, de mon lectorat (que je ne peux pas chiffrer, mais il semble quand même exister, les gens qui achètent mon livre doivent quand même le lire), tu es la première personne à se plaindre de l'orthographe.Je ne dis pas que le livre est irréprochable, hein, encore une fois, je ne me suis pas relu depuis le dépôt de mon manuscrit. Mais me dire que je suis un sagouin et que mon éditeur écrit en phonétique, c'est un peu fort de café.Lisbei a écrit :Je n'encouragerai pas dans leur négligence un auteur, et surtout un éditeur, qui ne se donnent même pas le mal de lancer une correction orthographique automatique.
Excuses acceptées, capitaine Lisbei.J'ai toujours vu l'orthographe comme des règles communes d'écriture, pas comme des tables de la loi. Et si nous faisons collectivement des simplifications (comme écrire "Autant pour moi" à la place de "Au temps pour moi" qui ne nous semble plus très logiques de nos jours), la langue française doit plier. C'est l'usage qui a la primauté.Je comprends ta douleur à cause que moi aussi, que des fois, j'entends ou je lis des choses que c'est pas normales comment elles ont été écrites ou dites.N'étant pas expert, je dois faire confiance à des professionnels (mon éditeur et sa relectrice). Eux se prennent la tête sur mon style et mes manies. Peuvent-ils passer 6 mois à retoucher mes fautes ? Non, ce n'est économiquement pas viable. Alors ils corrigent ce qui se voit le plus. C'est imparfait, mais c'est la réalité des petites structures comme les Moutons qui doivent composer avec des auteurs comme moi qui ont été traumatisés par des 0/20 en dictée.Lisbei a écrit :Je crains que tu ne fasses les frais d'un ras-le-bol plus généralisé quant aux publications actuelles en langue française, et je te prie de m'en excuser.
Pas du tout. Son nom vient du vieil yiddish, Quesnaüm.Il a été modernisé en Quesneau puis Quêneau,. Toi tu utilises la version réformée de son nom (Queneau), mais je continue de l'écrire Quesneau pour me souvenir de l'origine judéo-allemande de ce nom.Thomas Geha a écrit :Je crois que c'est Queneau
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