Des livres comme on aimerait en lire plus souvent : frais, originaux, faisant réfléchir ::arrow: Le Bois Duncton

Juste quand je viens justement de découvrir une nouvelle série de genre, c'est amusant la coïncidence. :)Et puis, c'est vrai que contrairement à un 150eme Pratchett, c'est effectivement un pari.

Plus tout à fait, la première édition (introuvable depuis) date déjà d'une dizaine d'années. A l'époque c'était sans doute plus un pari. Là il s'agit d'une réédition, un peu moins risqué, mais néanmoins appréciable pour les bons bouquins.

C'est vrai que ce genre ne me tente pas du tout, cela me semble bien loin de ce que je recherche en fantasy. :huh:Mais en tout cas merci pour cette critique enthousiaste.

Merci pour la critique. La note est bonne, et l'avis est flatteur avec quelques phrases choc qui m'ont fait sourire (tout n'est pas rose chez les taupes), cependant j'avoue rester perplexe devant ce livre. Je l'ai eu en main ce matin et il a éveillé mon intérêt, mais au final je n'ai pas pu le cerner. Comme cela a été souligné, la fantays animalière n'a pas trop la cote en France, et rares sont les livres de ce genre à avoir percé. Celui-là a l'air d'être malgré tout dans le haut du tableau.

Je cite : “L’un des plus beaux ouvrages de la fantasy de notre siècle.” (Alain Névant, Ozone)Et effectivement son point de vue se défend.Et pour revenir à Valashu :

cela me semble bien loin de ce que je recherche en fantasy.

Je ne suis pas si persuadé que cela soit vrai je ne te connais certes pas plus que cela, mais à mon avis tu es pour le coup victime de tes préjugés. Quand j'utilise le terme "épique", c'est vraiment dans le but de faire réagir, oui ce livre est épique, oui c'est bien de la fantasy ! Pas d'épées mais des griffes (et à l'échelle d'une taupe, c'est sans doute aussi mortel), des batailles ayant de l'ampleur (certes ce n'est pas du Jordan ou du Martin, ni du Erikson) mais n'empêche. Un fan de fantasy y trouvera son compte à mon avis ! :DEt bonus, le livre sait être profond, et prêter à la réflexion. Que demander de plus ?

Luigi Brosse a écrit :Plus tout à fait, la première édition (introuvable depuis) date déjà d'une dizaine d'années. A l'époque c'était sans doute plus un pari. Là il s'agit d'une réédition, un peu moins risqué, mais néanmoins appréciable pour les bons bouquins.

Certes, réédition, mais à ce prix, pour un ouvrage méconnu, même si c'est déjà en partie ou totalement amorti, ce n'est pas avec ça qu'on se paie une maison de campagne à la Baule.

Merci pour la critique.Ca me tente cette aventure des taupes

Luigi Brosse a écrit :Et pour revenir à Valashu :

cela me semble bien loin de ce que je recherche en fantasy.

Je ne suis pas si persuadé que cela soit vrai je ne te connais certes pas plus que cela, mais à mon avis tu es pour le coup victime de tes préjugés.

Oui oui je suis d'accord avec toi, c'est pour cela que j'ai dis que "cela me semblait", et non que "cela était" bien loin de ce que je recherchais en fantasy. ;)J'ai beaucoup de trucs en attente, mais si il y a d'autres avis aussi enthousiastes, je ne manquerai pas de m'y intéresser plus attentivement.

Je suis tombée sur l'ancienne édition d'occas' il y a de cela un moment et j'avais craqué pour cette histoires de taupes ( j'aime bien la fantasy animalière, Beatrix Potter, Winny l'Ourson et Saturnin dont passés par là ) et embarqué le livre... qui attend toujours sur mon étagère, honte sur moi ! D'autant que le niveau a l'air excellent Bref, merci à Luigi pour ce rappel à l'ordre

Je conseille à tous ce livre que j'ai lu il y a ... de nombreuses années. C'est ma seule incursion dans la fantasy animalière mais mémorable :)J'ai adoré cette histoire de taupes, d'amour, de haine...M'en vais le relire je crois. Et je le recommande à tous, ce livre a une fraicheur de conte de fée comme on ne vois rarement dans un livre

Merci pour la critique, ça me tente bien aussi, à sa sortie en poche ( si sortie en poche il y a) je l'achète ! ...parce que là je suis vraiment ruiné.

Merci pour la critique . La fantasy animalière n'est pas forcément ce qui me tente le plus, mais l'histoire a l'air intéressante et la critique fait plutôt envie. Et puis, prendre de taupes pour "héros", fallait oser :pTanis

J'ai bien envie de me laisser tenter également (comme si ma liste de lecture n'était pas déjà assez embouteillée ).La fantasy animalière, c'est terra incognita chez moi, mais j'aime bien sortir des sentiers battus de temps en temps. Et vu que je ne sais absolument pas à quoi m'attendre avec ce livre, ça pique d'autant ma curiosité

Merci pour la critique. C'est vrai que pour tenter un nouveau genre, ce titre semble tout désigné. Peut-être pas une priorité, mais à suivre avec une grande attention.

La bio de l'auteur, toujours signée Luigi : William Horwood

Après moult années à le laisser trainer j'ai enfin réglé son compte à ce pavé (l'ancienne édition) :)Non les taupes ne sont pas que des petites bestioles myopes et qui passent leur temps à manger des vers ! Ils peuvent aussi devenir les héros d'une véritable épopée (Luigi n'exagerait pas en utlisant ce terme). Tout les topoï de la hight fantasy sont là: la prophétie, l'amour contrecarré, le héros solitaire, un monde en plein délitement, une menace venue du nord, un livre perdu à retrouver, et cela en version taupe :pChose intéressante on ne tombe pas dans le vulgaire anthropomorphisme, les personnages réagissent selon une logique qui leur est propre et empêche l'histoire de virer dans le trop classique. Seule concession, la place donnée à la "religion" et son symbole Uffington qui ne me semble une donnée tout de même typiquement humaine.A ras de terre, le Bois Duncton nous fait passer de saison en saison ( ceux qui aime la forêt seront servis avec de très jolis descriptions de plantes et arbres ) sans que l'on se rende compte que l'on vient de tourner la dernière page. Un livre plaisant pour ceux qui ont envie de découvrir un domaine de la fantasy méconnue dans nos contrées (Puisqu'on est dans les taupes j'en profite pour faire la pub d'un génialissime album pour enfants "De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête" de Werner Holzwarth et Wolf Erlbruch, un classique de chez classique :

Et j'ai également découvert que l'auteur avait publié en VO plusieurs livres dans l'univers de Duncton. Si je trouve le temps dans un futur pas trop lointain, je compte bien m'y atteler !

C'est ce que j'ai cru comprendre en lisant les quelques lignes que lui consacre Ruaud dans la Cartographie, il y aurait tout une série de livres tournant autour du même monde.

Je viens à l'instant de terminé ce livre et c'est l'une de mes plus belles lectures en Fantasy.Je m'explique: ce n'est pas le meilleur livre que j'ai lu, mais le plus beau dans le sens que ce one-shot est écrit d'une manière si poétique que j'ai été emportée par cette histoire qui est loin de l'univers des Bisounours Les personnages peuvent être très féroces comme Mandrake, sournois comme le détestable Rune ou au contraire attendrissants comme le sont Rebecca et Brin-de-Fougère et non pas innofensifs comme on pourrait le penser car comme le dit la critique de Luigi les taupes ne sont pas que des êtres myopes, elles peuvent aussi se battre jusqu'à ce que mort s'ensuive avec des griffes aussi dangereuses que des épées.Les pages se tournent sans que l'on s'en rende compte et W. Horwood nous décrit avec beaucoup de détails la foret avec toutes ses plantes & arbres ainsi que ses menaces (hiboux, aigles). On s'y croirait presque.C'a été pour moi une très découverte de la fantasy animalière que je relirais sûrement avec beaucoup de plaisir.