
Résumé :
Sur la place du marché, On raconte et vend des histoires qu’il retaille et transforme pour mieux plaire au chaland. C’est sur son étal que la jeune Ivraie cherche celle qui lui fut volée pour servir les desseins de Malou : elle espère y trouver le moyen de contrer la sorcière et sauver sa propre vie. Mais le temps presse, la marche du Vieux Roi précipite l’issue de la dernière histoire et avec elle, la victoire ou la défaite de Malou.
Alors, suite à une visite chez mon dealer de livres local, je me retrouve avec un ouvrage qui m'a été chaudement recommandé par ledit dealer.
J'avoue, je ne connaissais pas du tout l'éditeur, et je l'ai donc découvert avec ce Malou dit vrai signé Gwen Guilyn.
Un texte riche, avec une écriture luxuriante, poétique et diablement intelligente dans lequel on suit la jeune Ivraie, une jeune fille au service d'une énigmatique sorcière appelée Malou dit vrai. Dans la cité surréaliste où elles vivent, on croire On, un conteur-receleurs d'histoires, un Capitaine avec une femme dans chaque port ou encore une femme-de-rien qui a quitté l'histoire avant le happy end.
Voilà une fantasy originale et inventive qui tente de donner vie à des archétypes et des expressions, de jouer avec et d'entrelacer les contes/légendes.
J'ai été très agréablement surpris par ce récit, à la fois solide sur le plan stylistique et qui va jusqu'au bout de sa démarche méta.
Du coup, pour les curieux, comme d'habitude, j'en parle plus longuement dans ma critique, mais je vous incite à jeter un œil à cette autrice !
(Et peut-être qu'un chroniqueur d'Elbakin aura la bonne idée de se pencher sur le livre, au hasard, un Lillois qui aime bien les récits lunaires)