Je suis sorti limite choqué de la lecture du tome 2. Non qu'il soit mauvais, bien au contraire, mais quelle fin !

J'y reviendrai plus tard...Tout d'abord,
le Ventre de l'Arc éclaire les points d'ombre des
Couleurs de l'Acier. On connait maintenant les motivations des différents protagonistes (
Ainsi, si Bardas vivait dans la pauvreté à Perimadeia, c'est parce qu'il envoyait de l'argent au fils de son ancien camarade d'arme, mais aussi à ses frères ; si Gorgas a ouvert les portes de la cité, c'est parce que Niessa ne voulait pas rembourser sa dette...). Cela permet de voir que KJ Parker avait prévu le background de son histoire, et n'était pas pressé de l'étaler à son lectorat, se gardant quelques atouts pour la suite...Toujours en ce qui concerne la technique narrative, j'ai l'impression que l'auteur a développé son histoire sur base de sa connaissance de fabrication des arcs, des épées (et des armures dans le prochain tome ?), ce qui explique sans doute pourquoi les étapes de fabrication sont si détaillées. Les tribulations de la famille Loredan sont sans doute venues par après dans son esprit.Tiens, parlons-en de la famille Loredan. Et surtout, de Bardas. Il m'avait semblé un peu faible durant les trois quarts du bouquin (
Comment ca ? Le meilleur avocat-épéiste n'est en fait qu'un paysan, corps et âme ?), mais bon sang il se rattrape à la fin !!!
J'ai plusieurs tentatives d'explications... La première étant une malédiction sur la famille Loredan, ou plus précisément sur Gorgas. Car au fond, c'est lui qui comment les actes les plus graves... et c'est en restant sur la même île que lui que Bardas finit par sombrer dans la folie.Ou alors, deuxième explication, toute la famille est complètement givrée, et Bardas a pensé échapper à sa propre folie en fuyant ses frères et soeur. Mais, comme sa famille, la folie l'a rattrapé !En tout cas, je vois mal maintenant Bardas et Athi avoir une relation amoureuse... et c'est presque rafraichissant un cycle de fantasy où tout le monde ne finit pas marié ensemble.