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Ah, je suis content de voir que je ne suis pas le seul dans ce cas. ;) Je l'ai encore revue deux fois depuis hier, elle passe souvent, on dirait. Je me demande ce que Pratchett en penserait, lui. :P

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Ok, ben moi, toutes vos bonnes critiques, ca me donne envie de me lancer dans l'aventure du Disque-Monde. Mais j'ai remarqué qu'il y avait deux éditions, celle chez Atalante et l'autre en Pocket. Vous me conseilleriez quelle version ?Et aussi, juste une petites question, Pratchett nous en pond combien par an de ses histoires ? C'est juste pour savoir à quel rythme je devrais passer chez mon libraire...

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Merci beaucoup pour la rapidité de la réponse. Je vais donc aller m'acheter un petit stock d'une dizaine de tomes dès lundi. Ca a l'air vraiment trop fort! Pour la version en VO, j'm'y attaquerai dès que j'aurais un très bon niveau, parce que ca doit etre assez hard pour comprendre tous les jeux de mots, non?

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J'avoue que la vo n'est pas évidente, perso j'ai lâchement abandonné!Sinon, moi j'aime bien les éditions Atalante pour l'aspect esthétique, mais c plus cher!J'adore Pratchett, c avec cet auteur que je me suis familiarisée avec la fantasy (autre que Tolkien je veux dire)

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J'ai ENFIN pris le tempsd e lirele livre des gnomes, et je dois avouer que j'ai beaucoup aimé.Pas adoré, mais j'ai beaucoup aimé le "concept".Mon avis sur Pratchett devient un peu plus positif après la lecture (très drole cette fois ci) de cette oeuvre.P.s: Moi aussi j'ai été frappé par cette pub! :) :lol:

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Merci à Candide pour avoir tapé l'article ! :)
Terry Pratchett, une icône de la « fantasy »Objet d'un culte savamment entretenu outre-manche, le père du cycle des « annales du disque-monde  » était la vedette des dernières Utopiales de Nantes.Phénomène de l'édition en Angleterre, où son oeuvre est l'objet d'un culte qu'il sait entretenir, Terry Pratchett est sans nul doute le plus remarquable auteur de ce qu'on appelle parfois la light fantasy, mais qu'on préfèrera désigner ici du terme fantasy humoristique. Parce que son domaine d'excellence, c'est le comique et l'humour, sous toutes les formes, du non-sens à l'humour noir et l'autodérision. Nul écrivain, à part lui, n'oserait écrire : « Elles s'imaginaient voir la vie à travers les livres, ce qui est impossible, pour la bonne raison que les mots bouchent la vue. » On lui doit l'hilarant grand livre des gnomes à destination de la jeunesse, le délirant de bons présages, écrit en collaboration avec Neil Gaiman, que Terry Gilliam envisagea de porter à l'écran. On lui doit surtout l'inénarrable cycle des « annales du disque-monde  » dont le 23ème opus, Carpe jugulum vient de paraître à l'Atalante et le quinzième, le guet des orfèvres, chez Pocket. Il faut ajouter à cette suite divers appendice comme Disque monde : le Vademecum ou l'album le dernier héros, illustré par Paul Kidby, qui conte les exploits d'un certain Cohen le barbare ; la référence culturelle est un des péchés mignons de Terry Pratchett. Carpe jugulum en témoigne, qui, sur le thème vampirique, fait feu de tout bois.Personnages savoureuxMais qu?est que c?est que le disque-monde ? : un système cosmogonique très particulier, composé d?un disque posé sur le dos de quatre éléphants, portés eux-mêmes par une tortue géante. Sur ce disque on trouve des montagnes, des plaines, des vallées, des ville comme la mégapole Ankh-morpok, des royaumes comme celui de Lancre, se succédant les uns les autres jusqu?au bord du monde, jusqu?a la grande cataracte. Et sur ce disque-monde vit une kyrielle de personnages savoureux, dont certains apparaissent de façon récurrent : Rincevent, le magicien cataclysmique, les sorcières - Esmeralda Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail-, dont Pratchett note finement qu?elles vivent toujours « à la lisière des choses », la mort et son fringant coursier qui fait de régulières et marquantes apparitions.  Terry Pratchett était la vedette des dernières Utopiales de Nantes, où nous l?avons rencontré et soumis à la question. Il est né à Beaconsfield, une petite ville située à une trentaine de kilomètres de Londres dans le Buckinghamshire, où il a passé une enfance idyllique. Il n?a pas du tout apprécié sa scolarité. "Il y a quelques années, l?association américaine des bibliothèques m?a demandé une devise afin de décorer ses tee-shirts. Mon slogan a été «  tout ce que j?ai appris, je l?ai appris à la bibliothèque municipale. L?école ne m?a appris qu?a cracher. »" Un ami de sa famille lui a offert un jour le Vent dans les saule, de Kenneth Grahame. « Je ne savais pas qu?il existait des livre comme ça. Je l?ai lu avec avidité. Cette lecture a déclenché instantanément quelque chose en moi. J?ai voulu lire le plus de livres possibles. C?est comme ça que j?ai été amené à aider le bibliothécaire le samedi après-midi ; ce qui me permettait d?emprunter plus de quatre ouvrages par semaine. J?ai cherché d?autres livres comme le vent dans les saules.» J?ai lu tous les livre de fantasy et de science-fiction de la bibliothèque ? ils n?étaient pas nombreux ; puis les livres sur la paléontologie ou l?astronomie, parce que ca ressemblait à de la science-fiction. C?est comme ça que j?ai fait mon éducation. Je cherchais tout le temps à retrouver le sentiment que j?avais eu en lisant de la SF et de la fantasy : le sentiment que l?univers est un endroit très intéressant. Je me souviens quand le seigneur des anneaux est arrivé à la bibliothèque de Tolkien. Je l?ai lu le premier. Je faisais alors du baby-sitting pour des amis de mes parents. Le bébé dormait à l?étage. j?étais sur le sofa à lire Tolkien et , dans mon souvenir, la forêt commençait là au bord du tapis.» ma grand-mère avait une étagère avec quelques livres peu nombreux mais essentiels : le comte de Monte-Cristo, les Sherlock Holmes de Conan Doyle, 20000 lieus sous les mers et des ouvrages d?un auteur qui compte beaucoup pour moi, G. K. Chesterton. On était à Beaconsfield, la ville ou Chesterton avait vécu et ma grand-mère l?avait connu. Il y a des échos de Chesterton dans mon ?uvre. Il a écrit que le rôle de la fantasy était de prendre ce qui était tellement familier et connu qu?on ne le regardait même plus. Il suffit de le retourner, de le montrer sous un autre angle pour que l?on porte un regard neuf là dessus. Ce me semble être l?un des rôles principaux de la fantasy. » Nous nous garderons bien de commenter de crainte d?entendre Mémé Ciredutemps nous houspiller dans Carpe jugulum : «  Commencez pas à tartiner de l?allégorie partout. » Source: le Monde (des livres) - vendredi 12 mars 2004 / Jacques Baudou

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tout ce que j?ai appris, je l?ai appris à la bibliothèque municipale. L?école ne m?a appris qu?a cracher
Hé hé ... On le retrouve bien là quand même :)J'aime le fait que la paléontologie ressemble à de la SF ... C'est un raccourci amusant mais qui est peut être révélateur de la façon dont les gosses prennent les choses ;)Et finalement comme beaucoup concernant le SdA, une bulle de TdM se forme autour du lecteur et il l'exprime très bien .Et le "rôle de la fantasy" qu'il décrit, ca vous inspire quoi ? ;)Et merci pour la saisie Candide ! :D

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Moi qui ai maintenant bien pris connaissance de l'article... Je l'ai trouvé finalement plutot fidèle à lui même! Bien que je trouve parfois son point de vue limitatif - mais ironie oblige non?- , je l'apprécie de plus en plus, ce bonhomme, mes récentes lectures de ses oeuvres étant d'ailleurs plus satisfaisantes que les précédentes...

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Merci pour ce travail Candide! Je n'ai lu que les deux premiers tome du disque monde et j'ai moyennement aimé. Drôle oui, mais c'est parfois un peu trop... loufoque... sans être vraiment désopilant. Bref, faudra que j'en lise d'autre mais peut-être dans ses derniers romans.Sympa quand il dit qu'il avait l'impression que la forêt commençait au bord du tapis! C'est tout-à-fait ça! :)

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Bon je vais faire un peu tâche parmis les grands connaisseurs de fantasy ;) , mais le 1er livre de ce genre que j'ai choisi de lire derrière Tolkien (et la croisée des monde étant plus petite) est "la huitième couleur"... et je viens de me rendre compte de ce que j'avais pu rater en me focalisant sur Tolkien ! J'ai dévoré le 1er tome du disque monde en 2 fois, et j'ai vraiment adoré ! Univers humoristique et original, aventures amusantes et surprenantes, ça a été un livre très agréable à lire, et je vais me jeter dès que je peux sur la suite !Et merci pour la saisie Candide, c'est vrai que l'écrivain à l'air plaisant ! (Edhellen, qui commence à s'ouvrir à la fantasy hors-Tolkien, et qui découvre enfin ce qu'elle avait loupé !)

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Voila l'interview, qui date un peu:
Q : Terry, quand as-tu commencé à écrire de la littérature de l'imaginaire, et pourquoi ?Pratchett : La science-fiction et la fantasy m'ont toujours plu. J'ai commencé à écrire dans ces genres dès mon enfance.Q : Il y a eu une approche particulière avec l'éditeur qui a publié ton premier roman fantasy ?Pratchett : Euh ? Non, rien de tel. J'ai seulement expédié une copie à l'éditeur et tout de suite après il a été accepté. Je crois que c'était en 1968...Q : D'où est née l'idée principale du monde fantasy fou que tu décris ?Pratchett : Le Disque-Monde ne représente pas un monde fou. Ou, tout du moins, comparé à notre monde, il est assez "sain". Je dirai que le Disque-Monde n'est pas un monde fou, il en a seulement l'air !Q : Y a-t-il une raison en particulier pour laquelle tu as décidé d'écrire de la littérature fantasy avec cette particularité qui te distingue de la norme ? Peut-être as-tu constaté un manque d'histoires de fantasy écrites de cette façon ?Pratchett : Je ne saurais dire. Il s'agit seulement de ma façon d'écrire, je crois. Je n'avais pas de grandes idées dans la tête quand j'ai commencé à me risquer à écrire ces histoires. Je voulais juste écrire le type de choses que j'aime lire.Q : Terry, penses-tu qu'il existe une différence entre tes romans paradoxaux de fantasy et les œuvres de science-fiction d'auteurs comme Robert Sheckley et Douglas Adams ?Pratchett : Je crois que nous utilisons tous trois dans notre travail le "genre humoristique" traditionnel. Les différences qui existent sont les mêmes que l'on peut rencontrer dans n'importe quel groupe d'auteurs.Q : Quel est l'ingrédient principal utilisé dans tes romans qui te permet d'être toujours dans les listes des best-sellers ?Pratchett : Le "feedback" dit que les gens aiment un mélange fait principalement d'humour et de philosophie. A part çà, s'il était possible d'isoler un ingrédient magique pour réaliser un "best-seller", nous serions déjà tous en train de l'utiliser...Q : As-tu une vague idée des ventes de tes livres publiés en Italie par Mondadori ?Pratchett : Non, vraiment pas. Tout cela passe dans les mains de tant de gens qu'il est vraiment difficile de prendre connaissance de chiffres de ce genre.Q : Un film comme La folle histoire de l'espace, de Mel Brooks, ou une série télé du type de Red Dwarf peuvent-ils aider le public à se rapprocher en masse de la science-fiction dans un sens plus générique, ou penses-tu que ces productions ne sont suivies que par peu d'aficionados ?Pratchett : C'est exactement l'inverse qui se produit. Ces film et téléfilm sont regardés par des millions de personnes (tout du moins en Angleterre). Mais en réalité ils ne traitent pas de vraie science-fiction : ils n'utilisent que les scénarios et quelques intrigues de la science-fiction.Q : Y a-t-il des nouveautés prévues pour le futur ?Pratchett : Énormément.Q : Y a-t-il des projets, par exemple, visant à porter Les Annales du Disque-Monde sur grand écran ?Pratchett : Il y a toujours des projets de ce type, même s'ils sont généralement proposés par des Américains peu convaincus. En tout cas, une adaptation télévisée pourrait rapidement prendre forme.Q : J'ai récemment lu dans une revue spécialisée que tu en as marre des autoroutes de l'information. Pourrais-tu mieux expliquer ce que tu entends par là ?Pratchett : Je n'en ai pas marre, mais j'en ai vraiment jusque là de toutes ces histoires de réseaux. Internet est vendu comme l'instrument magique qui guérira tout. Certes, Internet est divertissant, mais fondamentalement, c'est seulement une autre maudite CHOSE. Le futur n'est pas modelé par la toile. Pou moi, quiconque veut réellement commander une pizza par Internet est quelqu'un de terriblement triste.Source
C'est assez court donc je la met là!

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Merci Candidie pour tous ces articles!Ca permet d'arriver a mieux cerner ce personnage a part qu'est Pratchett.Sinon moi je viens de finir Carpe Jugulum et il est vraiment pas mal (meme si c'est pas mon Pratchett préféré) mais bon les sorcières n'ont jamais été les persos que je preferai.En revanche dans ce livre on voit un perso extraordinaire nommé Igor (qui represente l'assistant de savant fou de base ).Sinon y a aussi les vampires evolutionnistes qui sont bien marrant(mention speciale aux enfants qui changent de nom (Jennifer c'est quand meme plus classe que Lacrimosia apres tout?)).Enfin Patrick Couton est toujours aussi bon dans ces traductions avec un travail impressionnant sur l'accent des Nac MAc Feegle qui parle une espece de patois picards dur assez comprendre mais qui rend tres bien! Enfin pour les fans parisiens de Pratchett il y a pour la premiere fois en France une adaptation theatral d'un livre de Pratchett :MORTIMERESPACE JEUNES et la Troupe des Carottes Ratées présentent : MORTIMER de Terry Pratchett. Adaptation de Stephen BRIGGS et Cécile DEAS Traduction de Patrick COUTON et Cécile DEAS Vendredi 2 avril 2004 à 21h à La Petite Entreprise Avenue Jean Béranger, 78160 Marly le Roi Tarifs : 7 / 5,5 /4 euros Vendredi 9 avril 2004 à 20h30 au Centre Culturel Jean Vilar 44 allée des Epines, 78160 Marly le Roi Tarifs : 7/ 5,5/ 4 euros Vendredi 30 avril 2004 à 20h30 à la MPT Gérard Philipe Ruelle Mathieu, 78320 Les Clayes sous Bois Tarifs : 8 /5 euros. Renseignements : 01 39 16 30 56Edit pour ceux que ca interesse Patrick Couton assistera a la representation du 9 avril et il y a des rumeurs comme quoi Terry Pratchett himself serai également présent ce jour la !!!

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Interview intéressante, même si je trouve que les questions du journaliste ne sont pas vraiment pertinentes, il saute un peu du coq à l'âne je trouve. Sinon j'aime bien la conclusion de Pratchett :
Le futur n'est pas modelé par la toile. Pou moi, quiconque veut réellement commander une pizza par Internet est quelqu'un de terriblement triste.
:D ça c'est vraiment lui... drôle et pertinent!Encore merci pour le boulot Candide!Sinon j'aimerais bien habiter Paris, parce que Pratchett au théatre ça doit être qqchose, il doit y avoir pas mal de décors j'imagine :blink:

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Carpe Jugulum.Comme d'habitude j'ai dévoré le livre en un rien de temps. :)Et comme d'habitude j'ai beaucoup rigolé. On voit une Mémé Ciredutemps qui semble douter, qui semble montrer des faiblesses, ça fait vraiment évoluer son personnage. Les autres sorcières passent une bonne partie de l'ouvrage à essayer de se débrouiller sans elle. Les vampires ont des idées revolutionnaires et semblent impossibles à battre. Igor le serviteur raleur est un bon prétexte à rire, et les Mac Nac Fleegle m'ont pousser à m'arracher les cheveux et surtout à lire à voix haute pour comprendre ce qu'ils racontent. :PCe volume n'a pas autant de gravité dans la réflexion qu'un Père Porcher, un Va-t'en guerre ou un Masquarade, mais on y trouve quand même quelques passages tout sauf comique, notamment sur les choix que doit faire Mémé (sauver la mère ou le bébé ?).Enfin, j'ai été tenu en haleine d'un bout à l'autre du livre par un véritable suspense : comment se débarrasser de ses fichus vampires et surtout où est passé l'esprit de Mémé ?Pas le meilleur opus de la série mais incontestablement un très bon. :)

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J'ai essayé d'écouter mais j'ai arrêté au bout de 5 minutes... C'est dur!!! Autant la lecture VO ça va mais alors là, avec l'accent et la vitesse en plus, c'est pas de mon niveau... :( Dommage parce que Mortimer est celui que j'ai préféré dans les Pratchett que j'ai lus; mais là même si je connais l'histoire, j'ai vraiment trop de mal! Ya encore des progrès à faire... :rolleyes: En tout cas, pour ceux qui comprennent, ça doit être assez marrant! :)