Erkekjetter a écrit : jeu. 30 oct. 2025 12:56 Imaro, « le Noir qui botte le cul de Tarzan », selon les mots de son auteur. Imaro, c'est aussi la réponse d’un auteur noir à une littérature américaine encore très raciste, et à la surabondance de héros blancs, créés par des Blancs pour des Blancs, dans lesquels Charles Saunders ne se reconnaissait pas.
L'auteur est mort en 2020, seul et anonyme, au point qu'il se passera plusieurs mois avant qu'il ait droit à une pierre tombale à son nom, payée par une collecte de fonds auprès d'admirateurs de ses textes.

Pour toutes ces raisons, et parce qu'Imaro est un monument du genre au même titre que Conan ou Elric, mon vote lui revient, sans l'ombre d'une hésitation.

Je crois que ce beau playdoyer d'Erkekjetter a définitivement donné la victoire à Imaro dans un duel qui était serré jusqu'alors. J'avais déjà voté pour lui et heureusement d'ailleurs, sinon j'aurais regretté de ne pas l'avoir fait.

Alice est peut-être iconique, mais Misaki est l'un des plus beaux personnages que j'ai rencontrés ces dernières années, en fantasy ou pas, donc le choix est vite vu !

https://www.elbakin.net/vote/163

Un peu trop iconique pour moi justement, Alice, trop passe-partout, et Misaki a l'air effectivement bien sympathique, mon vote à elle

UP !

https://www.elbakin.net/vote/164

Pas mon personnage préféré du cycle, je penche plus pour la Capitale du sud, mais je vote pour Amalia pour l'ensemble (et je ne connais pas l'autre œuvre ).

Mmh deux inconnues au bataillon pour moi, d'après les résumés Ema m'a l'air d'un personnage bien plus intéressant et accrocheur, mais j'attends de voir les arguments des gens

Pascale Quiviger est pour moi l'une des plus belles plumes de la fantasy francophone actuelle. Ses personnages sont toujours convaincants, attachants, humains, et jamais aucun ne paraît monolithique.
Ema est une esclave enfuie, qui aura du chemin à parcourir pour se reconquérir une vie "normale". Elle a de nombreuses plaies à cicatriser. Et ce ne sera pas le moindre des défis qu'elle aura à relever : Pascale Quiviger ne ménage pas ses personnages… Alors Ema va essuyer des tempêtes, des naufrages. Elle va se perdre, aussi, dans des abîmes insondables - et croyez bien qu'à le lire, on souffre avec elle.
Mais Ema possède des trésors de résilience, c'est une femme remarquable. Elle finira par remonter vers la surface et respirer de nouveau, et nous avec elle.

J'ai vraiment apprécié Capitale du Nord, mais Amalia ne fait pas le poids face à Ema. À mes yeux, en tout cas.