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J'ai l'impression d'être totalement passée à côté de ce roman qui ne m'a pas accrochée malgré certaines qualités, comme l'écriture. Déjà, j'ai trouvé l'histoire très classique : une jeune fille qui découvre qu'elle est la seule à pouvoir passer d'un monde à un autre très médiéval, c'est déjà vu et revu. Ça m'a un peu fait penser aux trilogies d'Ewilan de Bottero que je n'ai pas vraiment apprécié... L'intrigue en elle-même est un peu simple. Concernant les personnages, je ne m'y suis pas attachée du tout, pas même à Ravenn qui est intéressante. J'ai été déçue des personnages des dieux qui font très peu divin, on dirait vraiment des gens comme tout le monde, ils n'ont aucun mystère, aucune aura particulière. L'univers manque de substance et tout ce que j'ai apprécié, c'était le phrasé des habitants d'Ombre mais il se fait moins prononcé au fil des pages.

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Bon fini pour moi, et je ne peux pas dire que j'ai vraiment aimé.L'ensemble m'a laissé un goût de récit artificiel, carton-pâte, avec des héros auxquels je ne me suis absolument pas attaché - à part le prêtre gris. Des personnages semblent importants, mais on on les perd en court de route
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la scène de la fête anniversaire est complètement ratée et survolée, du coup je n'ai pas du tout réussi à compatir à
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quant aux atermoiements de Jana, Julian ou Charly, ils m'ont fait carrément fait lever les yeux au ciel à plusieurs reprises.Je lirai son deuxième livre parce que mon collègue me l'a filé, mais je n'ai pas hâte de m'y mettre.
Memento mori

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http://www.babelio.com/couv/CVT_Les-illusions-de-Sav-Loar_4285.jpg
Un nouveau livre dans le même univers est sorti en novembre. Je viens de le terminer, et je me suis régalée. L'histoire se passe également en Ombre, mais finalement, nous ne croisons que très peu les personnagse du premier tome.Bien que l'écriture reste facil d'accès, l'histoire est plus complexe et plus intéressante. Les personnages sont attachants et les pages se tournent toutes seules. Un ouvrage qui est un bon cran en dessus du précédent.Pour ma part je me suis régalée.

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Je viens de finir l'héritage des rois passeurs. Et je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire. Plus habitué à Abercrombie, Britain et Gemmel, c'est un style très différent et se n'est définitevement pas le miens.
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Peut-être que je ne fais pas parti du public ciblé. Dommage...:pleure:

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Je rejoins, Astarthee, sur sa critique. J'ai pas lu l'héritage des rois passeurs mais j'ai dévoré "les illusions de sav-loar": j'ai juste regretté parfois certaines ellipses de temps. Certaine fois, on regrette que les livres ne soient pas plus court, ici c'est juste le contraire.

Re:

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Nephtys a écrit : jeu. 20 août 2015 10:12 Commencé hier, alors oui j'adore la couverture déjà ça c'est clair. Le titre aussi est sympa en lui-même, il attire l'attention, donne envie d'en savoir plus...Dès les premières lignes, Ravenn m'a séduite. C'est tout sauf évident de savoir écrire un personnage féminin débrouillard, capable de se battre et autres. Parce qu'on a toujours les caricatures les plus grossières qui restent en tête, même si beaucoup d'auteurs s'en sortent bien quand même pour ne pas dire la majorité. Bref....Et puis arriva ENola. Là, sérieusement, je me suis demandée où je tombais. La première scène, on nous la montre avec sa moto, histoire de bien faire comprendre qu'elle est "badass". D'accord, le procédé est naïf, il peut avoir un petit côté amusant, candide même mais pourquoi pas. Ensuite vint le drame: les descriptions. Nettement moins réussies que dans la partie "Ravenn", on sent que chacune est forcée, pour la psychologie des personnages. Dommage, parce que l'histoire de cette famille est intéressante, les déboires d'Enora -même passés- avec sa mère, sous entendus en une phrase, auraient pu être un peu plus détaillés pour permettre plus d'identification (why not) ou au mieux de l'empathie avec l'héroïne. Et puis ça s'enfonce encore: la fête d'anniversaire. Déjà on a le cliché du personnage d'Axel, amour d'enfance de l'héroïne, parti vivre beaucoup de choses mais revenu et qui se souvient d'elle, gamine. L'idée en elle même était sympa avec la différence d'âge, le côté "awkward" d'une môme de onze ans en pâmoison devant son voisin...il y avait de quoi faire quelque chose. Sauf que non encore une fois, tout est torché à la va vite, et le personnage d'Enora en pâtit beaucoup trop. Alors vient la fête d'anniversaire. une scène choc normalement, mais rien de plus qu'un pétard mouillé qui fait encore plus froncer les sourcils. Ensuite un court chapitre sur Morgane avec son journal intime, qui malheureusement ne possède pas de voix propre. La manière d'écrire est la même que pour Enora, si ce n'est qu'on passe à la première personne du singulier. DU coup on retrouve les mêmes défauts, aka les phrases et descriptions si peu naturelles. On sent le désir d'esthétique dans son texte, mais il manque le contenu pour que les figures de styles puissent s'y intégrer parfaitement.Voilà, je me suis arrêtée là. Je pense continuer quand même un peu, au moins pour Ravenn, mais le peu que j'ai lu d'Enora m'a semblé une telle caricature... Dommage, comme déjà dit plus haut ses postulats de base sont intéressants avec les secrets de famille, et tout ça...
Alors c'est incroyable mais je viens de recevoir ce livre, je le débute et je suis tellement crispé par l'écriture que j'arrive exactement au passage décrit ( page 40 environ) et je m'interroge : c'est pas possible d'être aussi cliché, aussi mauvais dans la description des personnages ( utiliser des clichés masculins dépassés " vroum vroum je conduis vite je suis un ouf " pour rendre des personnages féminins intéressants est une erreur formelle datée ) , la description du beau voisin bronzé cliché ambulant ( le pilote d'hélicoptère brésilien de la maman de Inside out) de 10 ans plus vieux depuis les yeux d'une fille de 10 ans est creepy, la famille est à peine décrite que déjà enterrée donc on ne comprend pas le but de tout cela ( une mec que tu connais pas est mort hier loin de chez toi- en général t'es moyennement touché on va dire), ça ressemble à du young adult/ arlequin/ bibliothèque verte tout du long, et les figures de style m'ont fait brièvement douter au recours à l'IA ( mais non au final c'est trop vieux).
Donc décision de venir voir sur ELBAKIN si jamais c'était moi qui perdait la boule ( le livre à tout de même reçu un prix assez connu).
Mais me voilà rassuré.
Je n'ai pas complètement perdu la raison.
Prix Imaginale du meilleur roman francophone 2016 ? Tu as induit ma femme en erreur. Tu as trahi.
Je te rejette.