281
Oui, c'est vrai qu'on peut tout se permettre dans la Fantasy. Après, vu que je lis un peu d'autres genres de temps en temps, ces autres lectures apportent aussi quelque chose de différent, même si je n'ai rien trouvé d'aussi enchanteur que les lectures de l'imaginaire ![small]Et oui, je suis partie faire un tour vers les dernières pages par curiosité ! Je me suis arrêtée à temps avant que ça devienne pénible ! ^^[/small]
« Le Seigneur Ogion est un grand mage. Il te fait beaucoup d’honneur en te formant. Mais demande-toi, mon enfant, si tout ce qu’il t’a enseigné ne se résume pas finalement à écouter ton cœur. » - Tehanu, Ursula K Le Guin

282
Pour moi, lire de la fantasy, ou de l'imaginaire en général, c'est une fenêtre vers... autre chose, l'ouverture d'un champ infini des possibles.Je ne trouve qu'un plaisir limité à lire quelque chose où il n'y a pas un décalage à la réalité, soit temporel ou imaginaire. (C'est pour ça que j'aime bien aussi de temps à autre les romans à tendance "historique" romancée)La réalité contemporaine brute, je la vis tous les jours, pas envie de retrouver ça dans mes lectures. :P

283
Personnellement, c'est le côté épique qui me parle. Je peux apprécier énormément un livre d'histoire, ou un roman dans un univers réaliste mais j'ai remarqué que pour atteindre des sommets en ce genre, il vaut mieux pouvoir laisser travailler son imagination :)Je suis également toujours fasciné par la création d'un nouvel univers, de ses codes, etc. Le côté "évasion", je le ressens par contre dans chaque lecture un peu "légère', quelle qu'elle soit.

284
Ce qui me plait le plus, c'est la "plasticité" de la fantasy.

Je me souviens d'une interview de George R.R. Martin, où il disait que la fantasy avait un avantage par rapport au roman historique : la fin n'est pas déjà connue. On a tout loisir pour l'inventer, alors que tout autre roman, y compris de science-fiction (hormis dans un contexte space opera peut-être) doit épouser la logique de notre monde, il doit y avoir une certaine conformité aux faits. C'est sans doute pour cela aussi, que la fantasy a collé aussi bien au jeu de rôle (que j'ai pratiqué assidûment et qui a été mon point d'entrée vers la fantasy), elle n'a pas d'autre limite que celles que l'auteur met en place pour son propre monde.

Cela étant dit, la fantasy qui me parle le plus est la plus réaliste, la plus terre-à-terre, la plus politique, la plus proche. Le déferlement de magie et de créatures extraordinaires, les super-héros à la mode médiévale, je n'aime pas tellement. Je préfère que les éléments fantastiques interviennent par petites touches subreptices. Je crois que je pourrais même être totalement satisfait par une aventure de fantasy avec zéro magie. Je ne sais pas si ça pourrait toujours s'appeler fantasy, d'ailleurs (peut-être plus du roman historique dans un monde fictif), mais qu'importe.

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Je te conseille donc de lire (si ce n'est pas encore fait) les livres de Guy Gavriel Kay: presque du roman historique, qui ont l'air bien documentés, mais dans un monde imaginaire, à différents endroits et différentes époques avec très peu d'éléments fantasy. De très bons romans !

Il y a un podcast au sujet de cet auteur si tu veux en savoir plus.

286
Je n'ai lu Tigana / Tigane. J'ai bien aimé dans l'ensemble, mais je n'y ai pas trouvé tout à fait le chef d'oeuvre qu'on m'avait vanté. Qu'est-ce que tu conseilles d'autre, de lui (j'imagine que le podcast répond à cette question) ?

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Les lions d'Al-Rassan et le fleuve céleste sont pour l'instant mes deux préférés de Guy Gavriel Kay. ;)

Ce que j'aime dans la fantasy : elle est un terrain de jeu idéal pour la réflexion, la créativité, l'humanité, ainsi que la découverte d'autres cultures/manière de voir le monde. Je ne connais pas d'autres genres littéraires qui ont une tel champ de sujets couverts, un tel champs de possibles.

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J'ai les même livres préférés de G G Kay.

Ce que j'aime dans la fantasy: le dépaysement, des découvertes, le champ des possibles effectivement assez vaste.
Qu'il y ait un peu de logique dans les lois de la magie, lorsque celle-ci est présente est tout de même mieux.
J'aime bien la fantasy épique mais pas les personnages trop surpuissants par rapport aux autres : Pur, dans les chroniques de Krondor, est trop fort.
Mais Sanderson, dans les chroniques de Roshar nous offre tout un monde a découvrir, avec sa faune, sa flore, et des systèmes de magie bien précis et pour le moment, j'adore.

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Bonjour’

Je tiens tout d’abord à dire que cela fait peu de temps que je lis de la fantasy et les autres genres de l’imaginaire. Je donne donc mon avis avec une certaine fraîcheur ( et peut-être naïveté vous en jugerez ????)mais aussi avec un autre "passif" de lecteur beaucoup plus classique et surtout plus triste en fin de compte, avec le recul. La partition un peu stricte et simpliste qui transparaîtra dans mon propos, pour réductrice qu’elle soit j’en ai bien conscience, a du sens en fonction de mon expérience.
En réalité, les préjugés culturels qui sévissent beaucoup en France m’ont fait perdre beaucoup de temps à des lectures qui pouvaient être certes littéraires , intéressantes, esthétiques, savantes ou fonctionnelles mais qui en réalité n’étaient pas de réelles lectures plaisir. Lecture = savoir et/ou analyseJ’étais dans une sorte de dolorisme judéo-chrétien de la lecture ???????? et je ne m’en rendrai pas vraiment compte. j avais été conditionné par des schémas concernant une posture de lecteur fatalement synonyme de savoir et d’analyse, même avec les fictions.

Ainsi, la fantasy m’a-t-elle tout simplement redonner le goût de lire pour lire. Elle m’a permis de réhabiter une fiction sans rien attendre d’autre que le joie primordiale de l’histoire.

Donc, plaisir tout simplement : voila le maître mot me concernant.

La fantasy (et donc les autres genres de l’imaginaire si on la prend dans son sens le plus large c’est à dire pour moi un carrefour synthétique "transgenre" ???? à la croisée de ceux-ci) c’est pour moi tout simplement le plaisir de lire... Du bon, de l’authentique et véritable plaisir enfantin, plein et entier, à irriguer toutes les circonvolutions de sa caboche de la pure liqueur narrative. Je dirai le Vrai plaisir fictionel brut et barbare, affranchis de toutes les convenances, bienséances et autres étiquettes superficielles, artificielles de ce que devrait être la littérature ou le statut de lecteur. Sans me considérer comme un rebel non plus hein parce que je lis de l’imaginaire ????, je crois que liberté et donc une certaine transgression découlent de ce plaisir ( ou inversement) En cela, dans mon parcours d’assez récent lecteur sfff, je peux me retrouver peut-être dans le sentiment des jeunes lecteurs des années 70 / 80 à l’époque où encore plus que maintenant les genres des imaginaires étaient vraiment marginaux et péjorativement populaires. Avec la fantasy, et je rejoins beaucoup d’entres vous, les frontières s’ouvrent, les horizons s’élargissent et les chemins de la culture livresque dominante - en dehors des blanches proses point de salut culturel ! s’abolissent.

Cette notion de plaisir procuré par un bon volume de nos "mauvais genres", dont la fantasy ( le merveilleux) est selon moi matricielle, est peut-être évidente pour beaucoup de lectrices et lecteurs ici mais pour moi cela est venu très (trop) tard. Désincarné par le carcan scolaire primaire puis secondaire, désenchanté par les dogmes académiques universitaires ( j´ai fait des études de lettres ce qui explique que...) et enfin vampirisé par l’âpreté de la "vie à gagner" , mon rapport au simple plaisir de lire a été ruiné par une forme de normalisation. Ainsi formaté par une forme de " lecturement correct" et surtout complexé par une forme d’élitisme, j’ai perdu peu à peu de vu ce qu’était la joie de lire. Ensuite, une fois relu quelques chefs-d’œuvre classiques et modernes et trouvant la production contemporaine en blanche à 90 % indigente, j’ai tout simplement arrêté de lire pour le plaisir pendant un temps.
Il a fallu le prétexte, honte acceptable, d’une voie professionnelle pour me mettre à lire enfin de la littérature de genre (c’était pour le boulot hein ????) . Botero, rowling, peru/mc spare , grevet, bordage, gaiman etc. Ouah ! La littérature dite de jeunesse est vivante, novatrice, formidable, décomplexée et pour tout le monde !
Cela m’a "débloqué" et de plaisir coupable je suis passé à une passion au grand jour. J’ai fait mon coming out de lecteur genré????
Ensuite ça été la découverte de Brussolo qui m’a ouvert un continent encore plus riche et fait la synthèse. Immense écrivain trop sous-estimé selon moi. Génie de l’imaginaire même, j’ose : du point de vue imagination pure, atmosphère et langue, c’ est très très haut (sans sous estimer la structure narrative non plus je trouve) En fantastique/ horreur par ex je trouve que King à côté est un enfant de cœur et un piètre plumitif stérile !

Vous aurez compris que j’aime les récits avec une langue organique mais qui reste immersive. De la personnalité. De la sensorialité et des bons dialogues. De la chair, du mystère, du voyage, de l’épique et aussi de plus en plus un certain ancrage historique vraisemblable. C’est dire si vous me donnez envie de lire Kay que je ne connais pas encore ! Globalement, c’est la ligne éditoriale des moutons voltés ???? avec grosse priorité aux francophones.

Oula stop je m’arrête c’est déjà très long et assez perso, désolé. Je me suis emballé ????
Vive le plaisir de lire avec la fantasy, mère des imaginaires !

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Ouf, j'ai lu l'intégralité du sujet ! C'était super intéressant et beaucoup d'éléments ont déjà été évoqué (que ce soit au sein des réponses ou des articles partagés). Je vais essayer, péniblement, d'innover.

L'escapisme a déjà été évoqué de nombreuses fois, mais ce qui m'intéresserait d'approfondir c'est le pourquoi de cette volonté d'escapisme. Si on étudie un peu l'histoire du merveilleux, on se rend compte qu'il a toujours été présent mais qu'il ne répondait pas aux mêmes besoins, aux mêmes fonctions, selon l'époque donnée. Si on prend la mythologie grecque, bien que la question de la croyance en la réalité des mythes se pose et qu'elle n'est pas si évidente, il semblerait que le rapport nature/individu n'était pas scindé comme aujourd'hui et que la mythologie prolongeait ce lien fort. La nature n'existait pas indépendamment de l'individu.
Je prends cette unique exemple pour expliquer que le merveilleux n'a pas toujours eu la même signification, la même utilité. On pourrait prendre aussi les contes populaires bretons, où il y avait une véritable croyance en l'existence de, par exemple, les fées des houles.

Mais alors, quel est la signification de l'existence et du besoin fort de Fantasy ? Pourquoi ce besoin dans une époque moderne puis post-moderne ? La réponse a déjà été donné pour ce qui est de la modernité. Nous sommes dans un discours scientifique, positif, où la nature existe indépendamment de l'individu, selon des phénomènes identifiables, mesurables, prévisibles. L'Homme n'a plus son existence liée à ce qui l'entoure, le rapport a changé, a été brisé et on peut mesurer l'utilisation du merveilleux, au sein de la Fantasy naissante, a une volonté de retrouver, le temps d'une lecture et de la suspension d'incrédulité, un lien entre la nature et l'individu. Une pensée magique ou analogique, une manière de recréer un sens.
Cependant, pourquoi il y a cette explosion de la Fantasy au sein de la post-modernité ? Je passe sur la vitalité économique du genre, pour essayer de comprendre le besoin profond de cette littérature. S'il y a vitalité économique, c'est, en effet, qu'il y a demande. Je pense que c'est un prolongement de la modernité. Si la modernité a constitué cette perte de lien entre nature et individu, il y avait encore un sens qui était la foi dans la légitimité du discours scientifique et dans la foi du progressisme. Disons qu'il restait encore quelques illusions auxquelles les individus pouvaient se raccrocher. Or, la post-modernité marque la fin de la croyance aux grands récits, la fin de la croyance du progressisme, la fin de la légitimité du discours scientifique (qui se voit même dans le commun avec une méfiance du discours scientifique pour une croyance plus marquée vers les grands anciens, les anciennes traditions, médecines...), les directions se perdent pour se concentrer sur le présent. Il ne doit plus y avoir que le présent qui existe et on tombe dans un profond nihilisme vis-à-vis des croyances (il n'y a qu'à regarder la puissante mode du développement personnel et des spiritualités New-Age qui tendent à ne faire exister que le présent pour trouver la sérénité). En bref, je me répète, il n'y a plus de direction, il n'y a plus de sens profond et collectif. Et je crois que la Fantasy permet de recréer ce projet commun, recréer le temps d'une lecture ou d'une discussion des codes partagés. Des codes partagés dans un monde où il y a un sens, un but clairement identifiable, une direction à prendre, l'aboutissement d'une quête.

Je crois que c'est en ce sens qu'il faut prendre l'un des articles partagés qui disait que la Fantasy remplaçait la religion, prolongeait la Bible. C'est que cela permet un retour à la communauté. Ce site en est d'ailleurs un très bon exemple.

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Le problème, c'est qu'il est difficile d'identifier une seule raison d'aimer la fantasy. C'est devenu la littérature populaire dominante (ou en tout cas l'une d'elle), c'est maintenant quasiment un langage commun, qui va traduire une grande partie des besoins humains en matière de lecture, pas un seul.

Monis Enidra a écrit :Mais alors, quel est la signification de l'existence et du besoin fort de Fantasy ? Pourquoi ce besoin dans une époque moderne puis post-moderne ? La réponse a déjà été donné pour ce qui est de la modernité. Nous sommes dans un discours scientifique, positif, où la nature existe indépendamment de l'individu, selon des phénomènes identifiables, mesurables, prévisibles. L'Homme n'a plus son existence liée à ce qui l'entoure, le rapport a changé, a été brisé et on peut mesurer l'utilisation du merveilleux, au sein de la Fantasy naissante, a une volonté de retrouver, le temps d'une lecture et de la suspension d'incrédulité, un lien entre la nature et l'individu. Une pensée magique ou analogique, une manière de recréer un sens.

Justement, ce qui caractérise souvent la fantasy, c'est que ça relève rarement de la pensée magique. Ce n'est pas non plus le merveilleux d'autrefois. On recherche au contraire un modèle cohérent. La magie est là dans les univers fantasy, mais elle est souvent contrainte, elle répond à des lois, différentes certes des lois scientifiques qui sont censées gouverner notre monde, mais qui sont tout autant contraignantes. La cohérence du système de magie est même un critère important d'appréciation d'un roman ou d'un cycle de fantasy, et le héros prométhéen qui plie le monde à sa volonté est un cliché qu'on n'aime pas forcément retrouver.


Monis Enidra a écrit :En bref, je me répète, il n'y a plus de direction, il n'y a plus de sens profond et collectif. Et je crois que la Fantasy permet de recréer ce projet commun, recréer le temps d'une lecture ou d'une discussion des codes partagés. Des codes partagés dans un monde où il y a un sens, un but clairement identifiable, une direction à prendre, l'aboutissement d'une quête.

C'est sans doute une raison. Mais ce n'est pas propre à la fantasy. On pourrait dire ça de beaucoup de littératures, et de tout hobby même, voire de toute forme d'engagement.

293
Je ne sais pas si c'est une réponse quand tu dis qu'on ne peut pas isoler un élément pour caractériser le goût pour la Fantasy ? Ou si c'est un propos général ? Si c'est une réponse, je ne cherchais pas à isoler un élément, mais à donner une piste supplémentaire par rapport à tout ce qui avait déjà été dit.

Concernant la pensée magique, je parlais de la Fantasy moderne, pas de la Fantasy post-moderne (donc grosso modo celle avant la WWII). On peut prendre comme exemple Lord Dunsany ou William Morris. Et c'est extrêmement visible, si on prend la Fille du roi des elfes, notamment avec le roi des elfes (bien qu'il y a un nombre d'utilisations limitées pour les "gros sorts", c'est clairement de la pensée magique). La cohérence dont tu parles me semble être plus présente dans la Fantasy post-moderne, après de là à savoir d'où ça vient, c'est une question difficile. On pourrait dire qu'il y a là un héritage tolkiennien, mais ça reste limité pour ce qui est de l'utilisation "raisonnée" de la magie. La cohérence globale, ouais.

Je suis d'accord que ce n'est pas propre à la Fantasy, le regroupement en "petites communautés" est très contemporain et se voit... partout et pour tout ? ^^

Fin bref, je vais m'arrêter là parce que sinon on va friser le HS. :)

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Bonjour à tous,

J'ai lu ce sujet qui m'a pas mal pris la tête :huh: donc je vous partage le résultat de mes réflexions...

D'abord, avant de parler de fantasy, je me suis demandée tout simplement pourquoi j'aimais davantage lire que tout autre loisir du même style. J'en ai conclu que pour moi, les films sont trop courts : on les visionne d'une traite, à peine le temps de s'immerger dans un univers que c'est déjà fini. Un roman ressemble plus, selon moi, à la saison d'une série. Mais j'ai plus de mal à regarder une série, car quand je lis mon imagination est plus libre, car j'ai plus de facilité à juger du style d'un auteur que de celui d'un réalisateur (et donc à l'apprécier), et car on peut vraiment lire partout (dans le métro, le train, à la plage, dans son salon, etc.). De plus, la lecture est une activité (pour moi) solitaire, je suis seule dans MON univers avec MES personnages (personne ne lit le livre en même temps que moi) et donc du coup j'ai l'impression de davantage m'évader.

En lien avec ça je lis surtout des romans assez longs (pas moins de 300 pages en général, sauf rares exceptions...), ou alors des cycles, car j'aime avoir le temps de me plonger dans une histoire, que les enjeux soient développés, etc. Quand je mets 2 jours à terminer j'oublie en général rapidement le livre.

Après, ce que je recherche dans un roman c'est normalement :

- un univers développé ou au moins une certaine ambiance
- une écriture particulière
- des personnages attachants
- une intrigue prenante / complexe
- des personnages ou des situations auxquels je peux m'identifier
- des réflexions sur des sujets qui me tiennent à coeur ou sur le monde d'aujourd'hui
- de nouvelles choses à apprendre (là je pense aux romans historiques par ex).

Pour que j'aime vraiment un livre, en général, je m'attends à trouver au moins quatre de ces éléments. J'ai l'impression que ça m'arrive souvent en fantasy. Par exemple, dans le Trône de Fer, il y a presque tout, à part à la rigueur le style d'écriture dont je ne suis pas fan (j'ai lu la traduction française, je n'ai pas détesté mais je ne trouve pas ça génial), et des choses à "apprendre" (j'ai appris des mots à la limite :P ). Et les romans / cycles de fantasy sont souvent longs, voire même trop longs pour moi :lol:

Quand je choisis une nouvelle lecture je recherche plus ou moins tel ou tel aspect, selon la lecture précédente, le temps disponible, mes autres loisirs, etc. Ce qui va me mener vers le choix d'un roman selon son résumé, les critiques déjà faites, etc. J'aime bien alterner divers styles pour ne pas me lasser. Donc j'apprécie la fantasy, mais il y a aussi d'autres livres que j'adore qui n'en sont pas.

Je pense aussi dans une moindre mesure que, comme je commence à devenir un peu familière du genre, je me suis habituée à certaines caractéristiques communes à pas mal de romans de fantasy (monarchie, usage de la magie, technologie peu développée...). Ça peut avoir un effet "rassurant" de se retrouver dans des mondes qui se ressemblent un peu les uns les autres (j'aime bien relire les livres aussi).