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J'l'ai lu en VO il y a quelques mois, et j'ai vraiment apprécié son style, même si je suis probablement passée à côté de quelques éléments en lisant en anglais.Sa façon de torde le cou aux clichés, son imagination, sa créativité m'ont vraiment emballée ! Je retenterai à coup sûr l'aventure avec cette auteur !Juste par curiosité,
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Pour ton spoiler Lyra, regarde le message #58 page précédente :)
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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Bon, le voilà _enfin_ terminé. Je lui ai laissé sa chance jusqu'à la page 415, puis j'ai fini en lecture plus que diagonale... Je n'en pouvais vraiment plus. J'ai trouvé que le monde crée par China Miéville était réellement fantastique, avec des trouvailles plus extraordinaires les unes que les autres. J'ai presque envie de dire que selon moi, il y en avait trop. Un diamant dans un océan de zircons, ça interpelle; un diamant dans un océan de diamants, ça perd de son éclat, non? Mais je ne sais pas, il manque l'essentiel. Je n'ai pas vibré une seule fois pour Deeba. On ne m'a pas vraiment donné d'émotions. Aussi, j'ai ressenti un manque de suspens, de conflits. Mon avis est que l'intrigue est restée plate, prévisible et _ peut-être à cause des 630 pages- stagnante. Je suis très déçue, j'en attendais beaucoup. Pour finir pas trop rudement, je dirai: "très jolies illustrations".

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J'ai lu ce bouquin en quelques jours à peine, l'impression est assez positive.J'ai beaucoup aimé la manière dont Miéville tord le coup à certains clichés de la fantasy, notamment :
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Pour continuer sur les points positifs, je trouve que l'univers inventé est vraiment sympa à parcourir, j'ai plusieurs fois souri devant certains noms de lieux transformés à la sauce Lombres comme l'abbaye de Webmaster :lol:Au niveau de l'intrigue ce n'est pas vraiment transcendantale et même plutôt convenu au final, mais en tout cas j'ai passé un moment très sympa, sans jamais m'ennuyer.Autre chose, je me demande s'il n'y a pas une critique sous-jacente de la politique environnementale de Londres ou du Royaume-Uni dans ce roman ou bien si on est davantage dans une critique plus globale sur le manque d'investissement général en matière de politique environnementale ? Ah, un dernier point, j'ai cru noter un léger coup de pied de l'auteur donné aux chats dans le livre, je ne sais pas si Mieville n'aime pas les chats dans la vraie vie, mais bon dieu (moi qui suis affilié toutou plutôt que chat)ça fait du bien parfois d'entendre un autre son de cloche :p

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Je n'en sais pas vraiment plus que toi, mais vu l'engagement de l'auteur sur un certain nombre de thèmes "politiques" il est fort possible qu'il y ait ici critique de la politique environnementale du Royaume-Uni. On ne peut pas dire que Miéville soit du club des "tout nature" vu la place qu'il donne à la ville dans l'ensemble de ses romans mais c'est forcément un thème qui revient.

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Un bon gros up tiens! :)Je suis tombé sur ce livre par hasard, j'ai vu China Miéville j'ai pas hésité un instant et j'ai bien fait! C'est une lecture rafraichissante, le style de Miéville et son vocabulaire sont toujours un plaisir à lire, même si le résultat final est plus léger, plus enfantin et un peu moins abouti que ce que j'ai déjà lu de lui. Cependant les nombreux jeux de mots sont un régal, ce mec déborde vraiment d'imagination, tout en parvenant à rendre le tout crédible.Les persos ne sont pas en reste, Deeba m'a bien plus même si au début ça coincé un peu, mais j'ai bien rit avec Caillet, fallait y penser. :mrgreen:Au final une bonne histoire qui se lit d'une traite, mais qui n'arrive pas tout à fait à la hauteur de Perdido ou des Scarifiés (en même temps le public visé n'est pas le même), je pars ce coup ci faire un tour dans les Bas-Lag avec le Concile de Fer. :)

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Très mitigée par rapport à ce livre :/Une lecture VO dynamique et intéressante, une ville vivante, un bon ennemi, des personnages qui marquent... Rien à dire de tout ce que l'auteur a voulu construire, c'est même un plaisir de voir une littérature jeunesse qui n'hésite pas à être "violente" sans pour autant en oublier l'imaginaire. Je n'ai pas accroché au voyage malgré tout, une linéarité un poil trop poussive à mon goût qui contrastait un peu trop avec tous les efforts pour donner vie à ce monde juste génial. Il manquait quelque chose, je ne sais pas quoi, pour en faire un livre vraiment marquant à mes yeux. Malgré tout, la vision de UnLunDun reste même après lecture pour faire rêver encore un peu.

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L'histoire et la critique (remise en avant) me tentent bien, mais la couverture est vraiment affreuse ... :huh:
"Libre à vous d'aller lire autre chose de plus franc du collier" La Cité de soie et d'Acier, de Mike, Louise et Linda Carey

"Nous sommes faits de l'étoffe dont sont tissés les vents" La Horde du contrevent, Alain Damasio

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Une fois, au festival Troll et Légendes, j'ai vu un type déguisé en Poubanzaï.
Mais il n'avait pas lu le livre et il ne savait pas ce que c'était...
Pourtant, il ne lui restait qu'à apprendre le karaté pour devenir une vraie poubelle-ninja.