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Ça m'a surprise au début, mais elle est très rigolote cette nouvelle couv en fait ! En plus on la repère bien en librairie, avec sa cousine "De bons présages". Ça fait kitch mais les couleurs donnent un côté frais et moderne comparée à l'ancienne :sifflote:

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Je viens de terminer American Gods. C'est un bon roman mais il m'a moins captivé, à ma grande surprise, que Neverwhere. Le thème a pourtant tout pour me plaire et j'ai apprécié toutes les références mythologiques présentes dans l'ouvrage. Le fait d'identifier un par un chaque personnage avant que l'explication ne soit (parfois) donné est un plaisir pour le féru de mythes et d'épopées. La première partie de l'histoire m'a toutefois assez peu marqué, malgré le charisme de l'errant. L'écriture de l'auteur est efficace, en ce sens où elle incite tourner les pages, mais son style ne m'a pas marqué. Le livre est bien construit et je reconnais le talent du conteur mais je ne savoure pas ses phrases comme je peux le faire avec d'autres.La fin est prenante et l'épilogue particulièrement réussi. Ce fut pour moi une bonne lecture mais qui s'avèrera probablement moins marquante que d'autres livres récemment dévorés.

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J'ai fini American Gods il y a peu et je ne suis pas sûre de pouvoir dire que j'ai aimé. Je pense que je ne m'attendais pas à ce genre d'histoire. Du coup, pendant un long moment je me demandais quand est ce que tout allait vraiment commencer. Je rejoins donc certains qui disaient qu'ils s'étaient ennuyé lors de leur lecture.Il y a des passages dans le roman qui font beaucoup réfléchir, je pense que c'est un des romans où j'ai surligné le plus sur ma liseuse. Je pense que l'arnaque du violon je la retiendrai à vie haha. J'ai vraiment préféré la 2ème moitié du roman. Mais sur le roman en entier, je suis un peu déçue :/Le seul autre gaiman que j'avais lu était nobody owens. J'ai bien retrouvé la "gaiman touch" mais ces deux romans sont bien différents (mais je le savais).

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Yin a écrit :J'ai fini American Gods il y a peu et je ne suis pas sûre de pouvoir dire que j'ai aimé. Je pense que je ne m'attendais pas à ce genre d'histoire. Du coup, pendant un long moment je me demandais quand est ce que tout allait vraiment commencer. Je rejoins donc certains qui disaient qu'ils s'étaient ennuyé lors de leur lecture.Il y a des passages dans le roman qui font beaucoup réfléchir, je pense que c'est un des romans où j'ai surligné le plus sur ma liseuse. Je pense que l'arnaque du violon je la retiendrai à vie haha. J'ai vraiment préféré la 2ème moitié du roman. Mais sur le roman en entier, je suis un peu déçue :/
Ah ben ! Même avis pour moi...Je me sens moins seule d'un coup. L'univers est super cool, les références aussi, mais alors, j'ai eu vraiment l'impression de me traîner pendant les deux tiers du livre.

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Je viens enfin de finir American Gods. J'ai adoré ce roman mais j'ai quand même été déçu sur deux points. Je m'attendais à un récit un plus épique et qu'il développe le panthéon des nouveaux dieux car le concept de nouveaux dieux était une idée sympathique. Je dois avouer m'être un peu ennuyé au début mais au fil et à mesure où j'avançais dans le récit, j'accrochais de plus en plus. De plus, j'ai trouvé ça bien écrit, très poétique mais très cru à la foi.

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Je viens de terminer American Gods, et il s'agit du dernier Gaiman que je lirai avant longtemps. Cet auteur me passe complètement au-dessus, j'en ai ras-le-bulbe de perdre mon temps avec lui...Le pitch était intéressant et je me demandais bien comment Gaiman allait choisir de dépeindre ce choc des mythes en prenant pour toile de fond les Etats-Unis, soit un pays récent au regard de l'histoire, il y avait moult choses à en dire.D'ailleurs l'intrigue démarrait plutôt bien, abstraction faite du héros, Ombre, qui porte pour le coup très très bien son nom tant sa personnalité peut tenir sur une pelure de mandarine. Passé les cent premières pages, le rythme artificiellement entretenu par les rencontres entre personnages trouve la vitesse qu'il conservera dès lors jusqu'à la fin, à savoir une lenteur horripilante, savamment entretenue par le manque de péripéties de notre histoire.Les interludes ont un véritable apport au propos, certes, mais ils ne contribuent qu'à alourdir une histoire qui aurait largement pu insérer ces scènes en son sein afin de donner un peu plus de coffre à l'ennuyeuse vie d'Ombre, parqué qu'il est dans son petit patelin de Lakeside, attendant sagement
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C'est bien ce qui m'aura sorti du récit, cette longueur, cette langueur d'une histoire qui prend beaucoup trop son temps pour se délier pour n'apporter in fine qu'une fin frustrante par son propos tantot simpliste et alambiqué
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Autre chose, American Gods emprunte aux mythes anciens et nouveaux mais au final ne développe guère (ou en tout cas il ne m'a pas semblé) ceux-ci. Que ce soit leurs interactions avec le nouveau monde ou leur manière d'interagir auprès de l'humanité, ici réduite à portion congrue. Gaiman n'est pas Holdstock, certes les imaginaires des deux auteurs sont différents, mais en matière d'exploration du mythe je trouve que l'un fait l'effort de développer les choses en profondeur, quand l'un se contente de rester à la surface.Ainsi s'est achevé ma lecture d'American Bored, après n'avoir pas aimé Neverwhere ni Nobody Owens, Neil mène pour l'instant sur Guigz sur le score de 3 ennuis à 0 ! Quelque chose me dit que la coupure publicitaire avant reprise du match va être très longue ! :p

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Mitigée.J'ai beaucoup aimé le début, j'ai beaucoup aimé la fin. En revanche, toute la partie "roadtrip in America" m'a semblée longue, mais longue... alors qu'en fait elle ne l'est pas tant que ça.L'idée de base était intéressante. Cependant, si les anciens dieux sont souvent bien croqués (bien que pas particulièrement sympathiques, mis à part M. Nancy et les croque-morts), les nouveaux sont... euh... insipides, incolores et inodores.Sinon, j'aime bien Ombre, moi. Oui, il est -le plus souvent - passif. Et alors ? Il a beau être
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, il est surtout un brave type complètement paumé (et qui ne le serait pas à sa place : juste sorti de prison, veuf,
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, ignorant ses origines, embrigadé dans une histoire à laquelle il ne comprend rien). Et un "gros toutou", oui. Toutou de
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avant d'être celui d'
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. Ombre, c'est d'abord, dès le départ, une victime sacrificielle. Mais une victime attachante.

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J'ai enfin lu american gods et je suis mitigée. J'ai quand même apprécié plus que Neverwhere mais pas beaucoup plus. L'idée de départ, le concept c'est excellent et moi qui aime tout ce qui a trait à la mythologie j'ai été déçue de ce côté là. Pas assez de dieux à mes yeux, et ceux qu'on voit sont rarement approfondis. Le style reste néanmoins agréable et l'histoire se laisse lire. Malheureusement les personnages manquent cruellement de développement pour être attachants. De plus j'ai trouvé la fin un peu trop vite expédiée (même si j'ai aimé les révélations finales). Je tiens quand même à souligner que j'ai bien aimé les interludes et même l’épilogue.

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Il n'y a rien de plus agaçant d'entendre parler au travail, de cette série... Moi qui ne suis pas vraiment très série, il fallait que je me plonge dans cette oeuvre pour savoir de quoi cela pouvait bien parler. De ce roman, je ne connaissais que le nom "American Gods" qui pouvait tout dire et rien dire à la fois. Je n'ai pas lu le résumé et - si j'en ai vu certaines bien laides - la couverture de mon édition reprenant une scène de la série ne laissait rien présager non plus. Tout au long de ma lecture j'ai été déconcerté. Terriblement déconcerté parce qu'il ne se passe... Pas grand chose. On suit le personnage principal dans un road-trip des petites villes américaines au cours duquel Ombre n'est pas confronté à grand chose. En quoi était-ce déconcertant ? Parce que je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Pas une seule. Il ne se passe quasiment rien mais je souffrais du syndrome de la page suivante, ne pouvant m'arrêter que par la fatigue ou la fin de mon temps de pause. En y réfléchissant, c'est peut-être parce qu'au cours de la lecture, on se retrouve aussi perdu qu'Ombre. On débarque dans une histoire rocambolesque, on est transporté par ce qui nous entoure, sans vraiment comprendre ce qui se passe et on tente d'émerger en se raccrochant à la seule chose qui nous tombe sur la main : le fin fond des Etats-Unis, ces petits paysages que l'on retrouve dans toutes les séries : la petite ville du fin fond du Wisconsin où tout semble parfait, le Motel en périphérie un peu glauque, les dinners de bord de route... Bref tout l'imaginaire et le folklore américain. Le postulat de départ est excellent, il peut sembler assez peu utilisé, cette guerre entre dieux anciens et nouveaux dieux mais finalement, était-ce réellement le but de l'auteur ? J'ai un doute. Je crois que le but de ce livre était vraiment d'apporter une critique profonde de la société actuelle et plus particulièrement américaine. Cette guerre n'est qu'un prétexte pour aborder des sujets délicats que l'oeuvre aborde et j'ai vraiment la sensation que la fantasy au sens large permet d'aborder de tels thèmes sans recevoir les critiques acerbes habituelles. Chaque nouveau personnage introduit dans le roman nous amène à réfléchir sur qui peut-il être vraiment, est-ce une personne lambda ? Un Dieu ? Un ancien ? Un nouveau ? Des petits indices s'immiscent ici et là pour nous mener sur la voie mais parfois la surprise nous prend et c'est très agréable. D'autant plus agréable que certains personnages sont assez attachants, sans compter Ombre, j'ai adoré Nancy, les trois soeurs russes et Hinzelmann. Le côté mystérieux de Voyageur intrigue énormément, d'autant plus en avançant dans le livre. La tournure de l'histoire confirme le sentiment que j'ai eu sur la volonté de l'auteur, celle de faire une véritable critique de la société contemporaine et de la vision religieuse. Les interludes et l'épilogue renforcement ce sentiment, chacun racontant un peu l'implantation d'un Dieu sur le territoire américain et permet une meilleure compréhension du conflit entre les générations de Dieux. Pour conclure, American Gods est à la fois un livre simpliste et un livre grandiose. On a le sentiment d'observer une aventure extraordinaire alors que le rythme est très lent, stagnant et sans vraiment faire de folles embardées. C'est vraiment le côté critique qui m'a plu parce que c'est fait avec finesse, avec une approche originale qui tient la route. Faut-il le lire ? Pas si vous attendez un livre aux rebondissements à tout va. Faut-il le lire ? Indéniablement, c'est un grand livre.