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J'ai commencé ce cycle (devenu difficile à trouver...),
Tiens, il faudrait même faire un sujet "veille" des cycles ou tomes qui commencent à devenir difficile à acquérir justement. ;)

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Et c'est bien dommage que celui-ci se trouve dans cette catégorie, car j'ai bien aimé, et je trouve même qu'il mérite mieux que le peu de renommée qu'il a.@ Aion : je te conseille vraiment d'aller au bout, car c'est véritablement un cycle qu'il faut appréhender en entier.

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J'ai fini le premier tome : mon sentiment étrange est resté jusqu'au bout (entre un certain détachement et une envie irrépressible de continuer), mais j'ai clairement apprécié le voyage et ai envie de découvrir la suite qui se profile (notamment en apprendre plus sur le Lothan Aklun).J'ai trouvé la fin de ce tome (qui constitue une mini-fin en soi) un peu précipitée, mais étant donné qu'il ne s'agit que du premier tome d'une trilogie, cela ne m'a pas trop dérangé (comme dans Mistborn de Sanderson).Je fais une petite pause en lisant un Gemmel, et j'y retourne pour le tome 2! :)

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Merci pour la réponse! Et très jolie couv au passage (même si j'aime beaucoup mes couvertures France Loisirs aussi, qui reprennent les protagonistes principaux si j'ai bien compris).

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Aion a écrit :C'est un nouveau tome? ("Voix de la prophétie" ne me semble correspondre à aucun titre des trois tomes parus)
C'est le 6 en fait : le second volume du tome 3 (je trouvais ce choix étrange pour le tome 1).Ventos do NortePresságios de InvernoOutras TerrasO Povo das Crianças DivinasA União SagradaVozes da ProfeciaJe ne suis pas du tout hispanophone mais ça me "parle" ces titres :-)

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Et voilà, Acacia terminé ce week-end! :)Le sentiment étrange que je mentionnais plus haut s'est maintenu jusqu'au bout, tout au long de ma lecture, ce qui confirme les points forts et faibles de ce cycle à mes yeux.J'ai trouvé dans le trilogie d'Anthony Durham un cycle solide, bien construit, doté d'un excellent style, avec des personnages attachants, et dont les pages se tournaient toutes seules... et malgré tout, je savais qu'en le refermant, je ne ressentirais pas la tristesse éprouvée avec d'autres oeuvres de quitter de vieux compagnons de route, pas plus que je ne m'en rappellerais comme une oeuvre mémorable que je relirais dans quelques années.Le détachement ressenti lors du premier tome a donc continué, ce qui est selon moi moins dû aux personnages (qui ne laissent pas indifférent : j'ai adoré Dariel ou Mena, et détestais Corinn, qui me faisait le même effet que Cersei Lannister à l'époque où je lisais le trône de fer) qu'au style de l'auteur, et au déroulement de ses intrigues.Concernant le style de l'auteur, j'ai eu le sentiment que lui-même adoptait un style détaché et descriptif, comme s'il souhaitait maintenir une barrière entre ses personnages et lui. Il enrésultait un ton riche mais parfois aseptisé et clinique, particulièrement dans les scènes censément émotionnelles. On se retrouve ainsi spectateur des sentiments des personnages, que l'on constate sans réellement les partager.Cette sensation a été encore renforcée chez moi par le traitement et le déroulement des intrigues, qui traînaient parfois trop en longueur dans leur mise en place, multipliant parfois les points de vue et considérations inutiles, pour se résoudre de façon abrupte et artificielle.
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Ce sont là les principaux points faibles de ce cycle (qui ne sont pas dramatiques pour autant, j'ai déjà lu des conclusions beaucoup plus bâclées), qui font qu'il ne restera pas gravé dans ma mémoire... MAIS... le résumer à ces points négatifs serait selon moi une erreur, tant il regorge par ailleurs de qualités.Acacia est en effet doté d'un monde solide et bien construit, qui ne m'a laissé à aucun moment un sentiment de vide ou d'artificiel, comme j'ai parfois pu en rencontrer dans d'autres oeuvres. Autre point fort, et pas des moindres : ce monde est original, délaissant le contexte médiéval européen habituel pour mettre en scène un cadre davantage influencé par les cultures du sud, notamment l'Afrique et les îles du Pacifique. Je ne suis d'ailleurs pas parvenu à mettre le doigt sur des références plus précises que celles que je viens de citer, ce qui me donne le sentiment qu'Anthony Durham est parvenu avec succès à créer un monde qui lui est propre, à la fois étranger et familier. D'habitude, je suis moins à l'aise avec ce style d'univers, mais dans ce cas-ci c'est passé comme une lettre à la poste, ce qui démontre à mes yeux la qualité du travail accompli.Autre point positif : ce cycle aborde des thèmes assez inhabituels en fantasy, et qui sont particulièrement actuels : l'esclavage en tant que système économique, le trafic de drogue, et la prédominance de l'économie sur l'état (avec toute l'immoralité qui va avec).Comme je l'ai déjà écrit, des personnages attachants et qui ne laissent pas indifférents sont également à mettre au crédit de l'auteur, bien que tous ne se valent pas à mes yeux : il y avait peut-être un peu trop d'écart entre les personnages principaux et secondaires. Ainsi, les personnages secondaires précisaient en général le contexte de l'intrigue, tandis que les personnages principaux la faisaient avancer. Ce schéma un peu trop visible à mes yeux avait tendance à conditionner ma lecture : j'abordais les points de vue des personnages secondaires avec un certain ennui (surtout dans le troisième tome), sachant pertinemment que l'intrigue n'avancerait pas au cours de ce chapitre, pourtant indispensable à la bonne compréhension de l'ensemble.Enfin, il convient selon moi de saluer une intrigue qui ne se disperse jamais en cours de route, malgré la facilité avec laquelle l'auteur aurait pu tomber dans ce "piège" : intrigues multiples et longues, étalées sur un niveau continental et se déroulant sur plusieurs dizaines d'années, multiplication des points de vue, morts importantes... Tous les ingrédients étaient réunis pour que l'auteur perde la maîtrise de son oeuvre, multipliant à outrance les intrigues et points de vue, jusqu"au délaissement de l'intrigue principale et à l'enlisement final du récit.Ici, rien de tout ça : malgré la diversité des points de vue, l'histoire contée par Anthony Durham est maîtrisée de bout en bout (à part les quelques questions de rythme citées plus haut), et vole comme une flèche vers sa conclusion sans jamais dévier de sa route. Au final, une oeuvre de qualité qui a ses défauts, mais à côté de laquelle il serait tout de même dommage de passer (enfin, si on parvient à trouver le cycle complet...), même si elle ne reste au final pas gravée dans la mémoire. Un 7,5 sur 10 pour moi.

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Tombé sur quoi ? D'ailleurs, les poches ne se font plus et les grands formats, viennent de tomber en arrêt de commercialisation la semaine dernière. En ce qui me concerne, j'ai adoré cette série, et je trouve cela bien dommage, j'aimai bien la conseiller en boutique. Bref, en tout cas, Pocket, n'a pas pour projet de relancer une impression, du moins c'est pas au programme comme il me l'on dit. Alors si jamais vous avez l'occas' de mettre les mimines sur cette série, foncez !

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Bon, bon, bon... ça fait des mois qu'Acacia est dans ma PAL, et je me suis enfin décidée à l'attaquer. Sauf que ça fait pas loin d'une semaine que je suis dessus, et que j'ai atteint difficilement les 200 pages... C'est vraiment exceptionnel que je m'arrête en cours de route (les deux seuls romans interrompus en cours de lecture étant le tome 3 de Valisar et le tome 4 de l'Epée de Vérité).Pour l'instant, je trouve ça très plat. Dans l'absolu, ça ne me gêne pas qu'un roman mette du temps à démarrer, après tout la Roue du Temps met elle aussi un moment à le faire. Mais je trouve le style plat (bien écrit, certes, mais sans émotion), je n'arrive pas à m'intéresser aux persos, l'écriture est très narrative (très peu de dialogues ou de descriptions). Bref, je finis par le lire en diagonales.Donc, question à ceux qui l'ont lu, sachant qu'il me reste dans les 400 pages à lire. Est-ce que ça vaut le coup que je m'accroche ou vaut-il mieux que je passe à un autre roman ? (sachant que ma PAL est assez fournie ;)).

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Personnellement, ayant eu le même ressenti que toi, je te dirais de lâcher l'affaire et de te consacrer au reste de ta PAL. Les 400 pages qui suivent sont exactement dans la même veine, si tu n'as pas accroché au début ça ne s'améliorera pas.Je l'ai lu à une époque où j'avais un budget lecture serré (comprendre : je n'avais pas un sou parce que j'étais étudiante :P), c'est la seule raison qui m'a fait aller au bout (et je n'ai donc jamais lu la suite). Aujourd'hui, avec une PAL bien fournie, je ne referais pas l'erreur.

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Ah, merci beaucoup Saffron ! Si le reste est dans la même veine, c'est clair que je risque de galérer à le finir, et quand je pense qu'il y a deux tomes qui suivent :wacko: Au moins, pas de regret, je peux m'arrêter là sans me dire sans arrêt "Et si c'était mieux après ? Et si je ratais un super truc ". ^^

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Le style ne m'avait pas convaincu et constituait pour moi un point faible. Si le début ne te séduit pas le reste de la saga est en effet à l'avenant. La lecture peut être distrayante et des personnes de ma connaissance l'ont appréciée mais elle ne m'a pas marqué et, des mois après, il en reste certes des passages et impressions mais rien de particulièrement inoubliable.

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Merci à tous les deux ! :) Si le reste du cycle est à l'image de ces 200 premières pages, il va me falloir 6 mois pour le lire. J'ai donc laissé tombé, et j'ai donc repris ma lecture du Cycle des Epées.