Voici pour vous le passage bonus que j'ai recopié! Avec l'autorisation d'Aslan!Contenu classé "adulte" en librairie mes chers enfants!Dévoile des éléments de l'intrigue du tome 2 du Pacte des Marchombres.
► Afficher le texte
Il faut le remplacer à la place de ce qu'il y a à partir de« -Mourir... » dans la première section du chapitre 14 du tome 2 : l'envol.« -Mourir, chuchota Ellana. Nous allons sans doute mourir tout à l'heure. N'as-tu pas peur ?-Non.Il ne trichais pas, et la force qui vibrait dans ce simple mot la rassura plus qu'un long discours apaisant. Elle bascula pour amener son visage à quelques centimètres à peine de celui de Hurj.-Moi, j'ai peur mais grâce à toi je tiens bon.Elle s'approcha encore.Hurj ne bougeait plus, paralysé par l'attente et l'émotion.Puis les lèvres d'Ellana se posèrent sur les siennes et la gangue qui le maintenait pétrifié explosa.Il referma ses bras sur elle.La renversa.Fort et léger à la fois.Ellana sentit une douce quiétude chasser sa peur. Une douce quiétude. C'était ce qu'elle voulait, ce qu'elle cherchait. Une présence rassurante qui...Elle frémit.Loin, très loin de l'avidité qui marquait les baisers de Nillem, la bouche de Hurj, après un premier effleurement butinait maintenant la sienne avec la légèreté d'un papillon, soyeuse et tiède, patiente et aventureuse, attentive et aventureuse. Les lèvres d'Ellana s'ouvrirent, sa langue et celle d'Hurj se trouvèrent, se lièrent, complices dès leur premier contact. Elles jouèrent un instant puis le souffle d'Ellana s'accéléra. Hurj avait glissé une main sous sa tunique et remontait en lentes spirales le long de son ventre.Ellana ferma les yeux. Sa poitrine, menue, était particulièrement sensible, le bout de ses seins si délicat que lorsqu'un homme – Nillem – les touchait, souvent maladroit, la frontière entre bien-être et crispation, délice et douleur, devenait floue, perméable, la poussant à se protéger en se détournant , à refuser cette caresse que son corps réclamait pourtant avec avidité.Comme s'il avait perçu cette réticence à venir, la main de Hurj se fit légère et ce fut sa paume ouverte qui effleura un mamelon gonflé par le désir et l'attente. Ellana tressaillit. La sensation était incroyable. Le velouté de la paume, lisse et chaude, contre la dureté du mamelon à la réceptivité exacerbée, irradiait jusque dans son ventre des ondes d'un plaisir nouveau, inatendu.Impérieux.Elle se mordit les lèvres, ouvrit les bras et, les yeux toujours clos, abandonna toute réserve pour s'offrir à Hurj.Il la déshabilla lentement, se délectant de la beauté de son corps délié autant que du grain de sa peau, humant le parfum du vent qui riait encore dans ses cheveux, goûtant le contraste entre le hâle doré de son visage et celui, satiné, de sa gorge, notant avec émotion le duvet blond sur ses avant-bras, la fine cicatrice blanche courant sur sa hanche, la petite veine bleutée palpitant à l'intérieur d'un coude...Lorsqu'elle fut nue, tête penchée sur le côté, bouche entrouverte, immobile et confiante, Hurj sentit son cœur se déchirer. Ce qu'il ressentait allait bien au-delà du désir. Une vague de bonheur qui liait son esprit, son sexe, son âme dans une même boucle lumineuse.Le souffle court, il reprit ses caresses.En la caressant, il se trouvait enfin et, en se trouvant, il se perdait. Heureux.Ellana, elle, exultait.Les mains d'Hurj, douces et fortes, l'entraînaient vers des horizons qu'elle n'avait encore jamais connus. Ni même imaginés.Elle exultait mais elle en voulait plus.Plus fort. Plus loin. Plus intense.Comme s'il avait lu ses pensées, déchiffré ses envies, les lèvres de Hurj descendirent le long de son cou, se coulèrent entre le galbe de ses seins, remontèrent vers un mamelon tendu à l'éxtrême. Se refermèrent sur lui.Tandis que la respiration d'Ellana accélérait brutalement, Hurj le fit rouler sous sa langue, le lécha, le mordilla...Gémissement.Invite pressant autant que réaction instinctive, les jambes d'Ellana s'ouvrirent. La main gauche d'Hurj s'insinua entre ses cuisses, remontèrent jusqu'à effleurer son sexe. Du bout des doigts, il cueillit la goutte de désir qui y perlait. La porta lentement à sa bouche pour la savourer.Gémissement. La main de Hurj revint à la source. Se fit plus audacieuse, plus pressante. Ellana arqua les reins. Son sexe devenu liquide exigeait d'être envahi, comblé, possédé. Lorsque Hurj, enfin, glissa un doigt en elle, elle poussa un cri sourd.La bouche d'Hurj s'écrasa contre la sienne.Alors que leur baiser prenait des accents sauvages, le doigt de Hurj entama une sarabande brulante. Ellana, incrédule, sentit qu'elle perdait pied. Elle voulut se retenir, résister, labouche de Hurj, les mains de Hurj, le doigt de Hurj, la poussèrent en avant.Irrésistibles.Elle ouvrit les yeux alours que la jouissance déferlait sur elle, emportant tout sur son passage.Il lui fallut une éternité et une poignée de minutes pour revenir à elle et à la réalité.Hurj, à genoux, venait d'ôter sa tunique. Le regard qu'il posait sur elle brûlait d'un telle convoitise qu'elle se sentit à nouveau défaillir.Elle s'agenouilla à son tour, l'attrapa par la nuque, l'attira vers elle et l'embrassa avec fougue.Quand il la saisit par la taille, elle posa les mains à plat sur sa vaste poitrine.-A moi, grand chef, murmura-t-elle.Elle le repoussa de façon à ce qu'il bascule en arrière. Il se laissa aller, éclantant de rire lorsqu'il voulut l'entraîner avec lui et qu'elle se déroba.-J'ai dit à moi ! Sourit-elle en défaisant son ceinturon avec habileté.Elle aurait voulu jouer avec son corps comme il avait joué avec le sien mais elle sentait l'urgence de son désir. Terrible. Irrépressible. A l'aune du désir qui palpitait en elle. Il n'était plus temps de jouer.Quand son sexe apparut, dur, fort, dressé, et qu'elle le saisit entre ses doigts, Hurj sursauta. Se raidit.La renverser, basculer sur elle, ouvrir ses cuisses, la pénétrer... Rien d'autre ne comptait. Rien d'autre n'existait.Non, chuchota-t-elle en le maintenant plaqué au sol.Elle se coula le long de son corps, déposant une série de baisers humides dans son cou, sur son torse, son ventre...Hurj se mit à trembler.Lorsqu'elle referma ses lèvres sur son gland tendu à craquer, il crut qu'un soleil explosait dans sa tête. Elle le fit coulisser trois fois dans sa bouche, douce, chaude, voluptueuse, puis se redressa. Il émit un gémissement de protestation, se tendit pour...Déjà elle l'emjambait, posait un genou de chaque côté de ses hanches, passait la main entre eux, s'emparait de son sexe, le guidait à l'orée du sien...Il retint sa respiration.Elle s'était immobilisée, retardant l'instant où il entrerait en elle pour mieux en savourer chaque seconde.Quand elle ne put plus tenir, elle se laissa descendre sur lui avec un gémissement rauque, goûtant l'incroyable plaisir de sentir que chaque chose dans l'univers prenait enfin sa place.Lorsqu'il fut profondément fiché en elle, ils échangèrent un long regard puis, doucement, elle se mit en mouvement.Les hanches d'Ellana ondoient, pareilles aux vagues d'un océan éternel. Son souffle est ample, profond, son cœur, devenu goutte d'absolu, bat au rythme de l'univers et la jouissance qui monte dans chaque cellule de son corps porte des ailes.Les hommes sont-ils capables de voler, jeune apprentie ?Elle ne cherche plus la réponse.Elle est la réponse.Et tandis qu'elle s'envole, Hurj se noie dans sa lumière.A jamais."Pierre Bottero
Je trouve personnellement qu'il y a de grosses lourdeurs stylistiques. Mais je ne sais pas si ça a été vraiment travaillé comme un "vrais" passage du livre. (j'ai été tenté plusieurs fois de mettre des aparte persos pour troller, mais bon j'me suis retenu pour ne pas nuire à vôtre lecture et à l'intégrité du texte).Certains aspects sont intérressants, dans le sens ou, parce que ça touche un lectorat de masse, ça peut retirer certaines images reçues (tout en en concervant...).