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les indiens qui chargent la mine d'argentVu Michael Kolhaas:Un film assez minimaliste et dépouillé proche du cinéma indépendant. Un très beau film au rythme lent à mi chemin entre Valhalla et Le Nouveau Monde, servi par d'excellents acteurs. Bande son fantastique. Superbe photographie, des plans somptueux dans des paysages magiques.Parfois, un petit peu trop introspectif pour un drame dont on connaît la fin dès le début du film et peut-être un peu trop sage à certains moments.8.5/10

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Taraise a écrit :
Duarcan a écrit :les indiens qui chargent la mine d'argent
Ok. Moi j'aurais plutôt fait référence au dernier samurai:
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oui aussi , mais l'apparition des indiens ressemble fortement à celle de gandalf. même filtres bleus sombres, terrain en pente, etc...
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:sifflote:

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j'ai vu Kick Ass 2Marrant pour le côté gore et absurde mais l'aspect teen comedy
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me semble plus prononcé que dans le 1er. un peu dommage. le film se retrouve un peu le cul entre deux chaises.7 pour moi

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Littlefinger a écrit :Bon... Je sais que la plupart ont détesté ce film mais allons un peu à contre-courant avec Only God Forgives :À Bangkok, Julian, qui a fui la justice américaine, dirige un club de boxe thaïlandaise servant de couverture à son trafic de drogue.Sa mère, chef d’une vaste organisation criminelle, débarque des États-Unis afin de rapatrier le corps de son fils préféré, Billy : le frère de Julian vient en effet de se faire tuer pour avoir sauvagement massacré une jeune prostituée. Ivre de rage et de vengeance, elle exige de Julian la tête des meurtriers.Julian devra alors affronter Chang, un étrange policier à la retraite, adulé par les autres flics …
Je rattrape mon retard : tout juste vu Only God Forgives.Autant j'avais apprécié Valhalla Rising du même réalisateur pour son dosage surprenant entre une entrée en matière brutale et un final quasiment onirique qui (d'après moi, hein) collaient parfaitement à la narration, autant là, je trouve que la mayonnaise ne prend pas du tout.D'abord parce que le scénar ne tient pas la route : il pourrait, le cadre et l'intrigue s'y prêtent, mais c'est traité avec une emphase pataude qui frise parfois le ridicule. N'est pas Scorsese ou Cimino qui veut quand il s'agit d' alterner scènes violentes et plages presque méditatives avec une force évocatrice.Et puis, à trop lui faire jouer les bulots pas frais (après Drive, et son personnage "moi-y'en-a-héros-mutique"), j'ai l'impression qu'on gaspille le talent d'un Ryan Gosling très doué à ce petit jeu mais qui vaut assurément mieux, et c'est quand même dommage (Il a dix expressions faciales de plus dans Gangster Squad qui n'est qu'un film de genre honnêtement troussé). Le voir interpréter ici une momie qui finit par dire : "Tu veux te battre ?", si c'était Van Damme ça irait, mais là, franchement...Bref, perso je suis assez déçu. Mais je remercie Littlefinger de nous avoir prévenus dans sa critique détaillée (Et oui, il y a des jours où je suis presque aimable :D)

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Vu Imogene qui nous a beaucoup fait rire, j'aime bien les personnages de filles totalement névrosées, Keep Smiling sur un concours de la meilleure mère en Georgie, que le titre est bien trouvé lol, Jeune & Jolie qui nous laisse avec un restant de "mais pourquoi ???" (mais bon personnellement je commence à me méfier des films nominés à Cannes, c'est pas mon truc les films comme ça apparemment) et Elysium pour lequel j’espérais mieux...La bonne surprise du lot reste donc pour moi Imogene ;).

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Duarcan a écrit :j'ai vu Kick Ass 2Marrant pour le côté gore et absurde mais l'aspect teen comedy
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me semble plus prononcé que dans le 1er. un peu dommage. le film se retrouve un peu le cul entre deux chaises.7 pour moi
Vu hier soir aussi.J'ai bien aimé tout comme la lecture du comic. Il y a beaucoup d'action, des clins d'oeils amusants. J'ai beaucoup ri, je suis assez réceptif au teen comedy malgré mon grand âge ... Je mets un 8.

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Ethan Iktho a écrit :N'est pas Scorsese ou Cimino qui veut quand il s'agit d' alterner scènes violentes et plages presque méditatives avec une force évocatrice.
C'est quand même pas très méditatif, Scorsese, en général. :)

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Je rentre de Red 2 et ça m'a mis la banane pour la semaine. Alors oui, on sent que les scénaristes étaient prêts à tous les twists possibles pour faire parcourir le monde à nos dangereux retraités préférés, mais qu'est-ce qu'on s'amuse ! Helen Mirren et John Malkovich sont extraordinaires :respect: et Mary-Louise Parket est désespérément chou en copine de Bruce Willis un peu à la ramasse. Bon, Bruce Willis fait du Bruce Willis, ça on a l'habitude... Le film se prend aussi peu au sérieux qu'un Expandables et c'est la raison pour laquelle j'ai passé un excellent moment. Fortement recommandé !

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NeoSib a écrit :
Ethan Iktho a écrit :N'est pas Scorsese ou Cimino qui veut quand il s'agit d' alterner scènes violentes et plages presque méditatives avec une force évocatrice.
C'est quand même pas très méditatif, Scorsese, en général. :)
Bon, là, malgré ma mauvaise foi proverbiale, je suis quand même forcé de le reconnaître. ;)

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Vu The World's End, ou en VF: Le Dernier Pub avant la fin du Monde (qui devait s'intituler Le Dernier Bar avant la fin du Monde, mais à cause du Bar du même nom à Châtelet, ils ont modifier le titre. Que j'aime ce bar).Après cet instant pub, et pas Pub (Haha!), parlons du film.Dernier film de la Trilogie Cornetto (Simon Pegg, tout ça, ...), après Shaun of the Dead et Hot Fuzz, j'y suis aller entre pote, l'esprit léger. Aucun doute qu'il allait être tout aussi excellent. Et c'est le cas. A voir si on a vu les autres, à voir si on ne les a pas vu, ... Il reprend tout les codes SF, avec sa dose d'humour anglais. Comme dit le Fossoyeur de Film (très bonne chaîne Youtube pour cinéphile ou total incompétent en la matière au passage), le réalisateur a un sens parfait du dosage.Pour l'histoire, ce sont des amis de Lycée qui décide de refaire une tournée de 12 bars qu'ils avaient tenter à l'époque sans la finir. Au milieu de cette tournée, un énorme bouleversement. Je n'en dis pas plus. Du coup, à la fin de la séance, on est allé boire une bière. (L'excuse).

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:applau: et merci Meaaras, j'adore ton résumé ! No spoiler et partage des bons moments, c'est hyper réussi pour me donner l'envie d'aller voir le film (bon ok j'étais déjà tentée ;) )

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Oui, merci pour l'avis Meaaras, juste une question : qu'as-tu pensé de la VF ?Parce que vu que la distribution du film est une arnaque totale, le film ne passe pas en VO chez moi...Ça me semble être une hérésie d'aller voir un film scénarisé par Wright et Pegg en VF (leurs dialogues étant très travaillés), mais c'est ça ou j'attends le BR... du coup j'hésite grave. :)

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Merci les gens :lol:La VF, j'en sais rien. Je suis un grand partisan de la VOST. La VF dénature tout en général, surtout sur ce genre de film. Si t'as la possibilité de le voir en VO, fais-le. Je viens de voir la Bande-annonce en VF, elle est horrible.

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Vu RED2Bon j'ai du partir 10minutes avant la fin, cela affecte peut-être ma vision du film mais, en fait, non... John Malkovich est toujours aussi bon, les autres acteurs sont dans l'ensemble très bons et les blagues font mouche. On s'amuse bienPar contre, à force de vouloir en faire trop, la licence perd de son charme et le film de son intérêt suite à une accumulation de passages clichés et/ou téléphonés...Un RED3 serait clairement de trop...Bilan mitigé: 7

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Aujourd'hui, j'ai vu en avant-première mondiale trois films qui ne sortiront pas tout de suite :Amazonia : énième 'documentaire' sur la nature. Le souci, c'est cette histoire avec un petit singe domestique dont l'avion s'écrase dans la jungle amazonienne. On le suit à découvrir le monde sauvage. C’est assez gnangnan en dépit des images magnifiques. la musique est belle, la 3D est inutile. Seul point positif : pas de voix off.Joe : un film avec Nicolas Cage dont la prestation a été saluée à Venise (sortie en janvier). Une chronique autour de pauvres types du fin fond de l'Amérique : ceux qui sont à la limite de l'indigence, qui triment pour un maigre salaire à la semaine, dans ces petites villes où la misère, la rage, le manque d'éducation et les pulsion primaires tirent tout le monde vers le bas. On suit l'amitié de Joe, un homme proche de la 50aine qui dirige une petite équipe de travailleurs (ils empoissonnent des arbres qui seront abattus par une société d'exploitation forestière) en proie à ses démons (la solitude, les bouffées de colères, la violence) et d'un ados de 15 ans qui tente de gagner un peu d'argent que son poivrot de père lui soutire en le tabassant. La description de cette Amérique profonde fait froid dans le dos.Les acteurs sont épatants. Reste que cela manque un peu d'originalité.Enfin, et surtout, le film qu'il ne FAUDRA PAS rater, parce que vraiment, c'est une claque :Snowpiercer (Le Transperceneige) (sortie le 30 octobre) de Bong Joon-Ho, le réalisateur de The Host.Adapté d'une BD française (3 volumes, une intégrale ressort en octobre), il relate comment ce qui reste de l'humanité s'est réfugié dans un train lors d'une nouvelle ère glaciaire. Dans les wagons arrières, la population est traitée comme des sous-hommes. La révolte gronde, menée par Curtis (Chris Evans, dans un tout autre registre que Captain America, étonnamment bon, surtout dans les scènes finales), qui va se lancer, avec quelques compagnons, dans une équipée pour remonter et découvrir tous les wagons et renverser Wilford, le légendaire créateur du train, qui règne sur tout le monde comme un despote et un gourou.Le thème post-apocalyptique d'une société de survivants faisant office de métaphore de l'humanité est des plus utilisés, j'étais donc un peu sceptique avant la séance. Il m'a fallut un bon quart d'heure pour rentrer dans le film... et ne plus en sortir! J'étais scotchée, terrifiée par l’abominable dictature des êtres et des esprits mis en place au nom de la survie, le cœur battant la chamade pour chacun des héros dont les liens forts ne peuvent qu'émouvoir. On ne voit pas le temps passer, tout simplement. La mise en scène est brillante. Le réalisateur est un maître de la narration, et sait accrocher son spectateur de bout en bout, en dépit des contrainte d'espace que pose l'unité de lieu du train. Attention, cependant, le film est très noir, pessimiste, et on a droit à des scènes de combats et à des giclées de sang, de véritables massacres : il sera probablement interdit ou déconseillé aux moins de 12 ans. Il y a un certain côté éprouvant au visionnage, mais c'est tellement bien fait que l'on "reste" dans le film un petit moment après la projection. Et le réalisateur se permet des moments totalement ubuesque, d'une ironie grinçante, comme cette scène d’affrontement surréaliste où les deux groupes interrompent leur massacre respectif pendant quelques secondes... avant de s'y remettre.Tilda Swinton est absolument renversante, méconnaissable en inflexible porte-parole de Wilford ; elle représente ce trait très particulier de Bong Joon-Ho, qui sait marier le grotesque avec l'horreur ou l'émotion d'une façon que je n'ai jamais vu ailleurs. Kang-ho Song, la star coréenne déjà à l'affiche des précédents films du réalisateur, impose une présence énigmatique, faisant un étrange et malicieux duo avec celle qui incarnait déjà sa fille dans The Host. Les autres seconds rôles sont tous impeccables : Otavia Spencer en mère prête à tout pour retrouver son enfant, Ewen Bremner en père devenu à moitié fou, Alison Pill en glaçante assistante de Wilford, Jamie "Billy Elliott" Belle en jeune idéaliste accroché aux basques de Curtis, Jon Hurt en Gilliam, vieux sage maître à penser des héros... Je retiendrais personnellement le petit rôle muet de Luke Pasqualino (Freddie dans la série Skins), jeune combattant totalement dévoué à Gilliam (relation paternelle ? amoureuse ? Maître et disciple ? On n'en sait rien) et chargé de protéger Curtis : le corps couvert de cicatrices et de tatouages, totalement muet, il vole toutes ses scènes de combat par son regard quasi-fanatisé.Bref, LE film à ne pas rater, même si, pour moi, The Host lui reste supérieur.

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Vu (enfin !) L'Homme Aux Poings De Fer.Que du bonheur. Si vous aimez le style "film (pseudo) chinois où ils se pampent la cacahuète en sautant partout que c'est pas possible", ce film est pour vous. Ce n'est certes pas Tigres et Dragons, mais c'est un divertissement très honnête, bien filmé, plein de surprises visuelles et qui plus est assez rigolard par moments. Russell Crowe campe un Jack Knife bedonnant mais sympa (enfin...:huh:), Lucy Liu est comme toujours impériale, et RZA tire plutôt bien son épingle du jeu en forgeron qui finit par avoir les boulons chromés. On sent d'ailleurs l'influence de Tarantino tout du long...Bref, l'automne arrive, la grisaille aussi, un p'tit coup de blues ? Visionnez ce film, ça vous requinquera. :p