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Ah, moi il me fait sacrément envie...Surtout depuis qu'on en a parlé ce WE avec Siriane.Les seules incursions en fantasy asiatique que j'ai eu ont été avec le dyptique d'Eon et j'avais grandement apprécié. Donc, ça me dit bien...Faut que je regarde si j'arrive à le piquer à quelqu'un :)
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett

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Oui oui, j'ai bien remarqué que nous avons fréquemment les mêmes goûts ;). D'ailleurs, peut-être bien que tu aimerais La dernière lame, de la même auteure, mmmmm :sifflote: ? Il m'avait bien plu, à moi :).

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Fini au cours de la semaine et je suis resté très agréablement surpris. Cela faisait très longtemps que je n'avais pas eu ce sentiment de merveilleux en lisant un livre (sans doute ce qui pourrait s'en rapprocher seraient les romans de Lea Silhol).L'ambiance asiatique est également très bien rendue : suffisamment de détails pour être crédible mais sans appesantir le livre et laissant l'esprit libre de combler les trous. Je ne sais qui parlait d'une succession de clichés en lisant le livre, mais je suis pleinement d'accord. J'ai eu l'impression qu'à chaque phrase / paragraphe, on passait d'une esquisse à une autre.Les personnages jouent bien leur partition et je n'ai pas eu trop de soucis avec Bastien. J'ai eu quelques soucis avec la fin par contre. L'ambiance amère / sombre qui prend de plus en plus de place dans le roman m'a beaucoup plus. Au point que je m'attendais à une fin
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Quoi qu'il en soit, cela serait sans doute l'un des romans que je pourrais recommander pour le prix Elbakin.net. Original et bien écrit.

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Interview très sympathique et très intéressante en particulier ses réponses sur le style du roman, sur les différences entre les deux époques du roman et sur la fin.
Tout le jeu, dans Porcelaine, c’était de faire qu’au moment où Bastien arrive, le lecteur soit déjà plongé jusqu’au cou dans le monde Chinois, dans la pensée de Xiao Chen et Li Mei. Au point que ce soit Bastien, compatriote du lecteur français, qui apparaisse à ce même lecteur comme un étranger.
Ça m'a tout à fait fait cet effet là :DEt puis l'auteur m'est encore plus sympathique depuis que je sais qu'elle adore aussi le RHPS :p

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Interview intéressante.Quant au roman, j'ai à peu près le même avis que Luigi. Le roman dégage un charme diffus et fragile, mais très appréciable; poétique et beau, bien qu'assez "heurté" dans son déroulement.Si vous aimez les romans d'ambiance, il est pour vous.;)

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Nouvelle acquisition de ma médiathèque, je me suis empressé de l'emprunter dès sa mise en rayon. Et je dois dire que je n'ai pas été déçu.Ceux qui me connaissent savent que la Chine est ma passion première, et donc je suis assez exigeant sur le sujet (déformation professionnelle, touça...). C'est donc avec un regard attentif que je me plongé dans les aventures de Xiao Chen, notre héros digne d'une légende chinoise.Il y a bien sûr quelques incohérences historiques et autres anachronismes, mais ils n'entachent en rien la qualité du récit, que j'ai trouvé simple mais pas simpliste, au contraire : il permet une découverte en douceur des mythes et légendes chinoises, sans jamais tomber dans le style pompeux d'un ouvrage universitaire.A travers une histoire d'amour entre deux êtres d'exceptions, l'auteur nous fait voyager dans plus de douze siècles d'histoire chinoise. On passe des la période héroïque des Trois Royaumes, pleine de mystères et de magie, à celle de l’avènement des Qing, et l'ouverture (timide) de la Chine au monde.C'est un récit empreint de magie que nous livre Estelle Faye, et qui aurait parfaitement sa place dans un livre de contes chinois.Une excellente découverte pour moi, que je recommande chaudement, ne serait-ce que pour l'exotisme de son cadre.

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Bon, et bien moi, après avoir lu tous ses commentaires très positifs, j'ai été un peu déçue par l'histoire. J'en attendais trop sans doute.C'est une belle histoire d'amour entre Xiao Chen et Li Mei, une bonne plongée dans la Chine, mais avec un peu trop de démons à mon goût. Un peu trop de méchanceté de la part de
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J'ai été un peu surprise aussi à la fin:
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Par contre, c'est un bau livre, l'éditeur a effectivement bien fait les choses.

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oups ... encore un autre livre qu'on m'a offert et que j'arrive pas à commencer depuis mai dernier !à lire le résumé, j'avais l'impression qu'on allait retrouver le côté un peu "sec" des contes traditionnels.J'ai survolé les 3 pages de ce sujet et les retours sont vraiment très positifs ! Bon promis je vais vite le lire ... juste après le nom du vent ! :D

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Alors il y a l'objet : très beau livre, très belle illustration, déjà récompensée, et format des Moutons que j'apprécie vraiment.Mais en toute honnêteté, il aurait pu rester à la base de ma PAL un bon moment (a priori toussa, je ne prétends pas être la plus hétéroclite des lectrices) Et cela aurait été une perte que de passer à côté de ce Porcelaine si finement ciselé.Je crois que ce qui est le plus marquant dans le roman d'Estelle Faye c'est la puissance des personnages. Il n'y en a pas un dont on se détourne ou que l'on déteste. Elle réussit à vous faire comprendre les motivations et les raisons de chacun. Pas de jugement, pas de préféré, une sorte d'impartialité que l'on ne rencontre pas souvent et qui permet de se couler dans l'ambiance merveilleuse des contes chinois. J'ai apprécié l'écriture moderne et le talent de conteuse de l'auteur. D'ailleurs je trouve qu'il y a un bel écho avec le vainqueur roman étranger. Cette capacité à raconter comme on conte est assez comparable à celle de Rothfuss. Le cuir du prix Elbakin.net 2013 ira très bien à Porcelaine :)

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Tss, et moi qui avait réussi à faire passer ma liste de trucs à acheter puis lire sous la barre des 70, tant pis ...Ce sera parfait pour changer d'ambiance après Même pas mort, merci pour la remontée de topic :)