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Ça arrivera quand on aura droit aux aventures de Liliana :p (Pierre, si tu nous entends :sifflote:)Bon, je continue ma lecture (je viens de finir le 19ème chapitre de la première partie) et ça s'lit toujours aussi bien. Lorn a une tendance à
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toutes les cinq minutes, au point où il y a moyen d'en faire un running gag :pEt je trouve que ça parle un peu trop des effets/ravages du kesh. Je me demande si ça va avoir une incidence plus loin dans le bouquin.

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Hop double-post :pBon, terminé dans l'après-midi.Et que dire si ce n'est qu'étrangement ça m'a un peu fait pensé au Grand Pays de Ange. J'avais l'impression de lire le manuel du parfait futur
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Surtout avec tout ce qui s'passe sur la fin.A la lecture du livre, il y avait un truc qui me gênait : j'avais l'impression que Pevel se laissait aller aux facilités scénaristiques que sont les destinées, prophéties clichée et cie. Même si dès le début on nous dit bien que c'est vacillant et pas tout blanc ou tout gris, j'avais l'impression que tout était inévitable.Mais finalement quand on voit ce que fond ou disent Lorn, le roi ou encore l’émissaire, on comprends que c'est vachement plus compliqué.Le dernier cliff du livre, c'est marrant mais je m'y attendais d'une certaine manière. Même si j'ai trouvé quelques trucs un peu trop gratuits, comme
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Hmmm, sinon j'étais en train de relire un peu le topic sur les Lames du Cardinal, où on évoquait justement le projet de sortir en France et dans les pays anglophones un certain nouveau cycle. Bon, en relisant le "synopsis" de l'époque (ça datait de 2011) ça correspond bien au Haut Royaume. Du moins au possible tome 2, donc attention spoiler...Ha et autre chose ! Les divers chroniques en début de quasi chaque chapitre. Je me demande si ça nous spoil pas plus ou moins les titres des deux ou trois prochains volumes ? (je veux dire le livre du Chevalier à l’Épée c'est clairement le tome 1, Chevalier, etc.)EDIT : D'ailleurs j'étais mort de rire à un moment vers la fin, quand Lorn se demandait s'il n'allait pas
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Surtout quand je repense à mon précédent message, où je parlais des tendances de Lorn :rolleyes:Il faudrait qu'il aille voir un psy pour savoir d'où lui vient ce genre de tendance:D

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Je l'ai fini et je suis un peu partagé. D'un côté, je trouve que la narration est efficace. Le suspens est, en effet, bien dosé, si bien que l'on est curieux de connaître la fin.Mais d'un autre côté, les personnages me semblent un peu plats, archétypaux. Pevel s'appesantit rarement sur le vécu des héros, sur leurs pensées. Du coup, on ne s'y attache guère. De même, pour son univers, la mythologie et l'Histoire de son royaume sont peu développées. En fait, je pense que cela est dû à son intention de réaliser une „beaucouplogie”. L'auteur distille trop ses informations. Il protège son intrigue en nous occultant la nature de ses personnages. Ca a l'avantage de garder la surprise intacte pour certains retournements de situations (encore que). Mais pour cette même raison, le roman ne laisse pas un souvenir mémorable.C'est le premier roman de Pevel que je lis. Je suis aussi un peu déçu par le style de l'auteur, que l'on m'a pourtant beaucoup vanté. Je trouve que cela manque de belles descriptions, de lyrismes, de digressions... Bref, les dialogues et descriptions sont un peu trop factuelles à mon goût. Encore une fois, elles servent très bien l'intrigue mais elles ne sont pas transcendantes. Cela manque de couleurs. Est-ce que c'était le cas aussi pour „les lames du cardinal” ? Mais malgré cela, j'attendrais la suite. C'est un roman qui a de l'ambition, qui reste bon. Mais je ne crierais toutefois pas au génie.

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Sintaël a écrit :Encore une fois, elles servent très bien l'intrigue mais elles ne sont pas transcendantes. Cela manque de couleurs. Est-ce que c'était le cas aussi pour „les lames du cardinal” ?
Je dirai que pour le moment, Wielstadt reste sa création la plus "vivante", peut-être parce que le cadre est plus modeste.

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Sintaël a écrit :Je l'ai fini et je suis un peu partagé. D'un côté, je trouve que la narration est efficace. Le suspens est, en effet, bien dosé, si bien que l'on est curieux de connaître la fin.Mais d'un autre côté, les personnages me semblent un peu plats, archétypaux. Pevel s'appesantit rarement sur le vécu des héros, sur leurs pensées. Du coup, on ne s'y attache guère. De même, pour son univers, la mythologie et l'Histoire de son royaume sont peu développées. En fait, je pense que cela est dû à son intention de réaliser une „beaucouplogie”. L'auteur distille trop ses informations. Il protège son intrigue en nous occultant la nature de ses personnages. Ca a l'avantage de garder la surprise intacte pour certains retournements de situations (encore que). Mais pour cette même raison, le roman ne laisse pas un souvenir mémorable.C'est le premier roman de Pevel que je lis. Je suis aussi un peu déçu par le style de l'auteur, que l'on m'a pourtant beaucoup vanté. Je trouve que cela manque de belles descriptions, de lyrismes, de digressions... Bref, les dialogues et descriptions sont un peu trop factuelles à mon goût. Encore une fois, elles servent très bien l'intrigue mais elles ne sont pas transcendantes. Cela manque de couleurs. Est-ce que c'était le cas aussi pour „les lames du cardinal” ? Mais malgré cela, j'attendrais la suite. C'est un roman qui a de l'ambition, qui reste bon. Mais je ne crierais toutefois pas au génie.
Je n'en suis qu'à un peu plus de la moitié, mais pour l'instant je rejoins tout à fait cet avis. C'est bien parti pour être une grosse déception, ce Haut-Royaume, très loin en style de Wielstadt et des Lames (c'est pour moi ce dernier qui serait le "plus vivant" pour reprendre l'expression de Gillo), avec un univers super quelconque, mal dépeint et parfois limite cliché et des personnages pas loin du caricatural.Je reviendrai confirmer ou infirmer ça une fois la lecture achevée, mais pour le moment, c'est vraiment pas ce à quoi je m'attendais de la part de Pevel.Sintaël, n'hésite pas à aller voir du côté des Lames ou de Wielstadt, qui eux ne manquent pas de couleurs, histoire que cette premier impression de Pevel, pas très bonne il semblerait, ne te gâche pas un très bon auteur français. :)

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Fini la lecture hier soir et je garde mes réserves du message précédent, même si le livre décolle un peu dans sa seconde moitié,
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Ça se lit très vite (il y a beaucoup de dialogues, il faut dire aussi), c'est loin d'être affreux ni honteux (même si certains dialogues font lever les yeux au ciel, ce qui ne m'était jamais arrivé avec Pevel), mais c'est quand même très décevant par rapport à ce que l'auteur a pu faire précédemment.A mon avis, là où le livre pèche pour moi, c'est dans la description de son univers et dans le fait qu'il ne m'a paru pas du tout tangible. On a par exemple des noms de royaume qu'on ne raccroche à rien, ni à une culture, ni à une situation géographique (une carte aurait pu aider à rendre le tout plus crédible je pense), ni à des relations politiques et qui ne restent finalement que des noms. Je me demande si le fait qu'il s'agit de la première incursion de Pevel dans un monde complètement fictif alors qu'il avait l'habitude de s'appuyer sur une réalité historique avec laquelle tout le monde est familier (Paris à deux époques, le Saint-Empire Romain Germanique, la révolution industrielle, les Templiers, les mousquetaires,...) n'est pas la source du problème. Les deux types d'univers ne se traitent pas de la même façon, on a besoin de plus d'éléments et de clés explicites pour se figurer un monde fictif qu'une réalité alternative. Ça manquait quand même cruellement de petits détails anodins pour rendre le tout beaucoup plus vivant.Je garde un œil sur ce qu'il va se passer par la suite, mais sans grand enthousiasme.

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(même si certains dialogues font lever les yeux au ciel, ce qui ne m'était jamais arrivé avec Pevel)
Du genre ? :)Concernant l'univers, je serai tout de même moins dur que toi, "quelconque" me paraît très connoté, mais c'est sans doute aussi la déception qui parle. :)

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Je te trouve dur quand même Merwin, je ne pense pas non plus que c'est le chef d'oeuvre de l'année mais j'ai quand même passé un moment très agréable.C'est plus ses personnages secondaires qui m'ont chagriné et qui n'étaient pas assez fouillés à mon goût que son univers.

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Du genre ?
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Je pense aussi à quelques one-liners qui essaient de faire classes sans vraiment l'être.De manière générale, c'est plus un manque de subtilité qu'autre chose.Et je persiste quand même sur l'univers quelconque, je n'y ai pas trouvé quelque chose de frais, nouveau ou original.

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Les
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? Après, je ne défends pas le roman à tout prix, j'ai hésité entre 7.5 et 8 mais comme j'ai trouvé ça meilleur que les Lames...

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Après, je ne défends pas le roman à tout prix,
Je veux pas l'attaquer à tout prix non plus parce que ça s'est lu en une semaine et que j'ai apprécié le côté turn-pager mais ce que tu cites en spoiler c'est justement un des premiers trucs que j'ai trouvé classique/quelconque dans mon approche de l'univers.

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Je suis assez d'accord avec Merwin. Comme je le disais, j'ai plutôt l'impression que Pevel garde des infos sous la pédale. Bon d'un côté, je n'ai pas été assommé par une généalogie et une historiographie en 7 volumes. D'un autre côté, on ne s'implique pas assez dans le roman.Mais cela doit être une stratégie pour surprendre dans les tomes suivants. Je sens qu'il va casser le manichéisme Haut-Royaume vs Yrgaärd. Les grands méchants ne seront en fait pas si méchants et inversément. Enfin, je l'espère. Parce que se limiter à un : les îles sombres des vilains autoritaires qui maltraitent la population ; cela ne passe plus très bien. Surtout pour un roman qui prétend s'inspirer des intrigues historiques. Je suis d'accord que l'Histoire a connu des propagandes xénophobes similaires (la leyenda negra d'espagne ou plus récemment l”'axe du mal”). Mais dans ce cas là, j'attends à ce que l'on me casse cette image et me montre les mécanismes de propagande. Enfin bref, une réflexion là dessus. Je n'ai rien contre cette sorte de mythification de l'éthique bien/ mal etc... Cela a certainement sa place dans la littérature de l'imaginaire. Mais peut être dans un cadre plus légendaire, davantage inspiré des mythes que de l'Histoire. Enfin bon, je suis sûr que Pevel cassera ce manichéisme dans les tomes suivants
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Il m'a effectivement semblé, à la fin de ma lecture, que Pevel plaçait pas mal de pion sur un échiquier qui n'aboutirait pas à un typique manichéisme comme on peut le voir dans les romans de Feist par exemple...Je pense qu'on aura, et il vaut mieux vu qu'il a dit partir sur une série au long cours, une intrigue pleine de surprise & de rebondissements...

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Haut royaume terminé pour moi aussi. :)J'ai bien aimé ce début de cycle haut en couleur avec de l'action à revendre. On se croirait dans un bon Gemmell avec des personnages forts, Lorn en tête dans son rôle de héros tragique. Les interactions entre personnages sont traitées avec finesse, notamment les rapports parfois tendus Lorn/Allan, et on sent que l'auteur a beaucoup axé sa plume sur cet aspect des choses. Ici ce sont les hommes qui font l'histoire et non l'inverse. LEs scènes de bataille et d'action quant à elle sont parfois jouissives, toujours décrites avec justesse dans un rythme soutenu. Dans ce que j'ai moins apprécié, je citerais le manichéisme pour l'instant assez caractéristique de certains personnages "mauvais"
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. De plus, pour l'instant j'ai été peu surpris avec des rebondissements qui se laissent deviner pour certains (
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). Une carte supplémentaire n'aurait pas été de trop non plus. Enfin, j'ai moi aussi tiqué sur certains dialogues et certaines déclarations emphatiques qui sentent le réchauffé: le discours du siège final est notamment d'une triste banalité (bon il faut dire qu je n'ai jamais été fan de ces grandes déclarations à l'américaine juste avant la bataille ;) ). Avec une fin en cliffhanger j'attends avec impatience les prochains romans de l'auteur dans ce monde. :)

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Plus je lis les différents avis moins ce bouquin m'inspire :o Mais je reste quand même toujours décidée à l'acheter à Épinal et le lire dans la foulée je pense, histoire de me faire ma propre opinion.@ Belgarion : est-ce que tu l'as plus ou moins aimé que les Martyrs d'Olivier Péru (si une telle comparaison est possible) ?

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Alors la question ne s'adresse pas à moi, mais pour ma part j'ai trouvé Martyrs meilleur car un peu plus original sur le traitement de l'intrigue et sur ses personnages plus "approfondis"

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Pas bien bavard, le sieur :p Dommage, ayant été un peu déçu par Haut-Royaume, j'aurais bien voulu le voir approfondir son approche qu'il a eu en écrivant le livre et teaser un peu mieux la suite.