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Bonjour à tous et joyeux noël tout d'abord ;-)J'ai lu pas mal de bonnes critiques sur ce livre( quasi unanimes pour saluer la grande qualité de la bëte) et j'aimerais savoir si quelques uns ont tenté l'expérience.Voilà le résumé poyur ceux qui ne connaissent pas :Le 17 octobre 1960 à 11 h 45 du matin, la DS présidentielle fut prise sous le feu d'une mitrail­leuse lourde dissimulée dans un camion à la Croix de Berny. Le Général décéda quelques instants plus tard sur ces dernières paroles : « On aurait dû passer par le Petit-Clamart. Quelle chienlit... »De Gaulle mort, pas de putsch des généraux, pas d'OAS, pas d'accords d'Évian, pas de réfé­rendum, et Alger reste française. De nos jours, à Alger, l'obsession d un collec­tionneur de disques pour une pièce rare des années soixante le conduit à soulever un coin du voile qui occulte les mystères de cette guerre et de ses prolongements...Un roman polyphonique et jubilatoire sur lequel souffle le vent de l'histoire@ plus tard

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Si. Pour te dire lire cet œuvre c'est une expérience encore unique pour moi. Je ne saurai la décrire et encore moins critiquer Rêve de Gloire. Tout ce que je peux dire c'est : Lisez-le car la révélation de la Gloire est différente pour chacun...

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Le seul qui l'a lu ne peut pas en parler ...:lol:Tréve de plaisanteries, si le roman te laisse cette impression c'est qu'il est bon et même plus que ça.Au vu de la taille du roman, des longueurs ne sont elles pas à craindre ?En tout cas, merci pour ta réaction !

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Je n'ai pas remarqué de longueurs.J'ai juste eu un petit regret avant de refermer ce livre car j'aurai voir comment aller évoluer ce monde,mais le final ne nous laisse pas pour autant sur notre faim,bien au contraire.

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Un rafraîchissement d'un sujet de plus de 8 ans, on est pas mal là ? :lol:

Je crois que Vyrseg décrit parfaitement la lecture de ce livre : une expérience unique.

Je l'ai également vécu ainsi. La sensation d'avoir entre les mains l'oeuvre de toute une vie de la part de Roland C. Wagner. A la fois uchronique, à la fois dystopique, à la fois roman mais également nouvelles... Rêves de gloire est - à mon sens - difficilement classable et c'est ce qui le rend beau.

L'auteur y met toutes ses tripes pour nous décrire une Algérie qu'il connaît si bien et dont il aurait aimé - et on le ressent tellement à la lecture - un destin si différent de celui qu'elle a actuellement. Il nous y raconte sa vision d'un monde plus juste, plus libre. D'une Algérie, ou plutôt de l'Algérois, libre et indépendante, loin de toutes ses questions de colonisation, de religions, de luttes. Une Algérois libre, vivante, profitant de tous les plaisirs simples de la vie !

La gloire y est vu ici comme un moyen de s'épanouir, de s'échapper d'un monde cruel. Ai-je lu pour autant une apologie de la drogue ? Clairement pas car Roland C. Wagner sait nuancer ses propos et mettre en exergue toute la dangerosité de la gloire.

Des courts chapitres, à différentes époques, pouvant se lire comme des nouvelles vu le changement constant de narrateurs, de lieux, de décennies. Des chapitres qui nous racontent l'Algérois, l'Algérie et la France dans leurs évolutions depuis le fameux "assassinat du Général" bouleversant le destin de milliers de personnes. Un fil rouge avec un narrateur cherchant un disque qui raconte si bien cette époque.
C'est efficace, c'est crédible, c'est prenant.

Plus que Rêves de gloire, j'ai eu la sensation de lire Rêves de Roland C. Wagner et j'ai rêvé avec lui !