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Désolé pour ce que l'on pourrait considérer comme du flood mais
aussi pour cette partie. Encore une preuve que chez Brag, même si ils nous sortent des couvertures des plus moyennes, ils sont très en fort en marketing.

Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk
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Comme dirait un fan gay de The Cure, tu m'enlèves l'émo de la bouche !Je retiens aussi "la série se démarque par une tonalité noire", "une dimension morale inédite",... Septime Meunier, c'est un pseudo d'un autre S.M. ?Le passage entre "Son approche pédagogiqueet sexuels" est tout simplement...


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Bah mine de rien, ça m'intrigue. Certes je sais que vous dites tout le temps ici que l'Epée de vérité c'est nul, l'auteur à l'air assez douteux dans ses interviews, le peu que j'avais vu de la série télé était nul...mais en terme d'exposition et de médiatisation on reste bien loin d'harry potter ou Eragon il me semble. Du coup, j'aimerais bien tenter un ou deux tomes pour voir, soit quand ça sortira en pohe, où si je peux le trouver dans une bibliothèque.
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En 2003 lorsque le premier volume est sorti il y avait d'énorme panneau de PLV dans les librairies où figurait le slogan : "la meilleure saga de fantasy depuis Tolkien". C'était vraiment énorme. A l'époque Bragelonne commençait à faire aussi de la pub dans les magazine et notamment des magazine de BD, de jeu vidéo ou de JDR. Et c'est l'épée de vérité qui a essuyé les platres. Et je ne parle pas du site créé par Brage à l'occasion. En plus ça été relayé par les libraires : j'ai entendu un libraire (irréprochable en SF et polar) conseiller Goodkind à quelqu'un qui voulait de la fantasy de qualité. Le marketing a bien aidé quand même. Je ne pense pas que ce soit la première raison des ventes de l'oeuvre mais ça arrive en 2 à mon humble avis. Aujourd'hui les libraires font des promos sur la saga à la sortie de chaque nouveau tome. J'ai vu une table entière de titres de la série dans une librairie et un présentoir tout aussi rempli à ras la gueule dans un autre (pourtant indépendante). Finalement c'est à la FNAC que la promotion était la plus discrète et franchement dans des proportions plus raisonnable.Je pense d'ailleurs qu'en 2003, Brage aurait pu vendre n'importe quel blockbuster du genre avec de telles méthodes. Si ils avaient voulu sortir Erickson avec la même grosse artillerie ça aurait marché. On se trouvait dans un marché de pénurie. C'était la SF qui représentait l'essentiel des littératures de l'imaginaire à l'époque. On était au début du succès de la fantasy et pas mal de lecteurs n'avaient pas les repères essentiels pour se repérer. Et ça a joué pas mal au début sur le succès de l'oeuvre. D'autant plus qu'Alain Névant quand il disait que Goodkind détournait les codes de la BCF était sincère. Il parlait de Goodkind bien avant de rentrer chez Bragelonne. Le premier volume avait connu une première traduction chez J'ai Lu. Il en avait fait une critique dithyrambique dans SF mag à l'époque. D'ailleurs cette première traduction s'était assez mal vendu. Mais il faut dire qu'il n'y avait aucun marketing derrière.
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J'ai toujours du mal avec ça, même si, fatalement, ce n'est pas faux. J'ai fait mon "apprentissage" tout seul dans les années 90 et, je ne sais pas, même si j'ai lu un peu de Salvatore par exemple, je n'ai pas "craqué" pour des titres comme ça, même au début de mon parcours en fantasy. Et je dis ça dans le sens où ça ne me semble pas être un exploit.Fabien Lyraud a écrit :On était au début du succès de la fantasy et pas mal de lecteurs n'avaient pas les repères essentiels pour se repérer.

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J'espère que le journaliste ne fait que répéter les arguments commerciaux fournis par l'éditeur, sinon c'est grave :sifflote:Le prix découverte de 6€ m'avait fait acheter le tome 1, et la seule chose que j'ai aimée c'est l'illustration de couverture. Les personnages étaient peu crédibles, le "héros" une véritable tête à claques, et le monde glauque à souhait.les choix cornéliens auxquels il soumet ses héros apportent une dimension morale inédite
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Ce n'est pas le coté glauque qui est génant. C'est surtout que ce grand guignolisme n'est pas crédible pour deux sous. En plus les incohérences narratives sont légion et le comportement du héros dans certaines situations est aux antipodes de toute logique. L'auteur veut défendre l'individualisme à tout crin à travers Richard qui n'écoute pas les autres quand ils proposent des solutions raisonnables. Le héros qui décide tout tout seul, qui tombe tête baissé dans tous les traquenards et qui en est fier parce qu'il a pris sa décision lui même, ça va cinq minutes mais sur tout un tome, il n'y a pas de quoi en faire un fromage.:DSans compter qu'on voit arriver les événements vingt pages avant. Quand on aime être surpris, il faut éviter.Lemineria a écrit :J'espère que le journaliste ne fait que répéter les arguments commerciaux fournis par l'éditeur, sinon c'est grave :sifflote:Le prix découverte de 6€ m'avait fait acheter le tome 1, et la seule chose que j'ai aimée c'est l'illustration de couverture. Les personnages étaient peu crédibles, le "héros" une véritable tête à claques, et le monde glauque à souhait.les choix cornéliens auxquels il soumet ses héros apportent une dimension morale inédite
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Oui, je l'ai lu la semaine dernière, mais j'en suis resté coi :oPar contre, j'avais déjà l'intention d'en lire quelques tomes, histoire de me faire mon idée perso du sujet, mais cet article m'a encore plus donné envie : j'ai hâte de découvrir l’œuvre qui fait couler tant d'encre et d'hormones !

Merwin Tonnel a écrit :Comme dirait un fan gay de The Cure, tu m'enlèves l'émo de la bouche !Le passage entre "Son approche pédagogiqueet sexuels" est tout simplement...



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Bonjour,Je découvre ce cycle, j'en suis à la moitié du tome 1.Le livre traîne sur un coin de table, refermé. Je n'ai même pas pensé y glisser un marque-page. Pourquoi ?Je n'entends aucune musique là-dedans, nulle grâce : c'est tellement pataud que ça en devient insignifiant. Ca oui, il s'y passe des choses, des péripéties en veux-tu en voilà, des dangers, des épreuves et patati et patata. Mais où est la magie de l'écriture ?Je suis très déçu, voire un peu en colère : prétendre offrir au lecteur "la plus grande fresque de fantasy depuis Tolkien", c'est de la pure arnaque. Je ne peux pas penser qu'une Marion Zimmer Bradley, qui a une belle écriture, ne ressente pas la barrière qu'érige la médiocrité de celle de Goodkind.
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Salut,J'ai découvert Richard & Kahlan, ça fait un bail maintenant. J'ai lu les 11 tomes ainsi que Dettes d'os sur la vie de Zedd. Je suis d'accord avec vous qu'il mérite en partie vos critiques et que ces romans sont très aléatoires... Les plus nuls sont L'ombre de l'inquisitrice (diatribe sur le mal personnifié par Jagang) presq'uniquement et je dirai qu'à partir de l'Âme du feu, on revient de façon régulière et marquée sur le Mal et son empire. Toutefois je ne peux m'empêcher (vous allez penser et oui, c'est une fille qui écrit....
de trouver Richard et Kahlan attachants, surtout Richard...
J'ai trouvé la série TV très mauvaise notamment dans le choix des héros (beaucoup trop jeunes et insouciants). Mais bon, je dirai que c'est habituel. Dés qu'on lit un livre et qu'on voit son adaptation télé, perso je suis à 95% déçue par rapport à l'image que j'en avais (idem Eragon). La seule adaptation dans laquelle je me suis à peu près reconnue est celle d'Harry Potter. Mais bon, là je commence à m'éloigner du sujet initial.L'univers de Goodkind est très manichéen, c'est un fait; mais il arrive à créer une certaine humanité à son héros qui pour ma part, m'a forcé à suivre ses aventures. Je le lisais plus comme un livre d'aventures avec lequel je passais un bon moment. Tout dépend de ce que l'on attend d'un livre de fantasy... Alors ne soyez pas trop méchants....


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En même temps, ce genre de petites phrases en couverture, on apprend vite à ne plus s'y fier, on sait que c'est juste là pour vendre et que le contenu peut être bien inférieur, ou de qualité mais avec un style propre qui n'a rien à voir avec Tolkien. Même si c'est un grand nom de la fantasy qui l'affirme, c'est souvent donnant-donnant (et j'ai bien aimé Green Rider, pourtant recommandé par Goodkind en couverture, donc l'inverse marche aussi!)Je suis très déçu, voire un peu en colère : prétendre offrir au lecteur "la plus grande fresque de fantasy depuis Tolkien", c'est de la pure arnaque. Je ne peux pas penser qu'une Marion Zimmer Bradley, qui a une belle écriture, ne ressente pas la barrière qu'érige la médiocrité de celle de Goodkind.
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C'est ton avis, alors ne sois pas trop gentille :PMais c'est, tout dépend de ce que l'on attend et de notre niveau de lecture.L'univers de Goodkind est très manichéen, c'est un fait; mais il arrive à créer une certaine humanité à son héros qui pour ma part, m'a forcé à suivre ses aventures. Je le lisais plus comme un livre d'aventures avec lequel je passais un bon moment. Tout dépend de ce que l'on attend d'un livre de fantasy... Alors ne soyez pas trop méchants....
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Pour ça je suis bien d'accord avec toi. J'ai moi aussi lu l'intégralité du cycle (et même plusieurs fois certains tomes, oui oui...), et je l'ai lu à un moment où mes seules références fantasy, c'était le SdA (et encore, plutôt la version ciné) et Harry Potter. A vrai dire, je crois que je connaissais même pas le terme fantasy à cette époque, ni le genre littéraire, ni ce qu'on pouvait y trouver, et j'étais pas particulièrement attirée par la littérature de l'imaginaire. Je devais être dans le trip policier plutôt. Et pour l'anecdote, moi c'est dans Jeune et Jolie que j'ai vu la pub pour la premier tome de l'EdV (pour citer Guigz, on a les références qu'on mériteNony a écrit :Je le lisais plus comme un livre d'aventures avec lequel je passais un bon moment. Tout dépend de ce que l'on attend d'un livre de fantasy... Alors ne soyez pas trop méchants....
