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Je n'ai pas vu de sujet consacré à ce titre... paru en 1999 en VO et en 2005 en français.Days, est le nom d'un gigastore fondé par un 'visionnaire', Septimus Days, féru du chiffre 7.Chez Days, on peut tout acheter, à condition de pouvoir y pénétrer...Au cours d'une journée minutée par des chapitres courts, nous suivons Franck, fantôme ( chargé de la sécurité) chez Days depuis trente ans, qui décide que ce sera son dernier jour de travail... un jeune couple qui, après cinq ans de privations, a réussi à obtenir une carte d'acheteur - bas de gamme - et va enfin goûter aux délices de cet eden tant convoité... et la famille Days, composée de sept frères, perchée au sommet de cet édifice...Nous assisterons aussi aux prémices de la guerre opposant Informatique et Livre, déjà...Une critique acerbe et drôle de notre société de surconsommation.Un livre qui m'a fait passer un très bon moment

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J'ai bien aimé ce roman aussi. Une fiction pas si éloignée de la réalité que ça, quand on lit les violentes émeutes provoquées par l'annonce d'une vente flash, on a en tête les images filmées lors de l'ouverture des soldes dans les grands magasins.On ressent le détachement blasé de Franck devant tout ça. Et pourtant, après trente ans de service, son dernier jour lui réserve de l'inédit ;)

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J'ai bien aimé également. La satire de la société de consommation et des coups marketing n'est pas si exagérée que ça. L'auteur a juste augmenté un peu l'échelle du magasin et des réactions des clients (quoique...) pour donner plus de poids à la démonstration, mais cela reste monstrueusement réaliste.

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L'auteur a arpenté les rayons de Days, enfin, un mini-Days, puisqu'il dit que la famille de sa mère possédait un grand magasin à Londres, et que petit, il avait observé le personnel vieille France ( même si londonien), et tous les mécanismes qui font vivre un bâtiment de cette sorte... jusqu'à l'ascenseur privatif conduisant au dernier étage.Quant à la démesure du roman... James Lovegrove vivait aux USA lors de sa rédaction... une source d'inspiration à l'échelle du pays.
Department stores have fascinated me since I was small. My mother’s family used to own one on Oxford Street, and visiting the place as a child I was always impressed by the size of it, amused by the old-fashioned deference of the staff, and intrigued by the intricate network of creaky old lifts and escalators, particularly the private lift that led up to the top-floor boardroom complex. No doubt all of this percolated away inside my brain for years before I decided to write the book. I also wanted to point up the relentless absurdity of consumerism. I hate being thought of as a ‘consumer’. I hate the demeaning connotations of the word. I hate this idea that people have been reduced to nothing more than creatures that exist only to eat and shit, like locusts. In Days, I want to show the idiocy of buying things for buying’s sake. Hence the riots at sales (which in the book are termed “shopping mauls”, ho ho) and the window shoppers who sit all day watching the window displays, mesmerised. I was living in America at the time I wrote the book. I don’t think that’s unconnected with the book’s contents.
source : http://www.jameslovegrove.com/books/257/days/#more-257En parcourant le site de l'auteur, j'ai trouvé une prochaine lecture, fantasy... et j'ai donc commandé Worldstorm.