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J'ai commencé avant hier le jeu récent "King Arthur - The Role-playing Wargame" , c'est une sacrée surprise et c'est 100% fantasy.Ce jeu est sortie fin novembre mais ne présente qu'une version anglaise. Une VF semble se préciser mais le niveau d’Anglais requis n’est pas trop élevé. Comme le nom l'indique c'est un WARGAME du style des Total War dont votre serviteur est un grand adepte, mais présente la très bonne particularité d'inclure un gros morceau de roleplay à la façon des "livres dont vous êtes le héros". Il prend place à l’époque des Chevaliers de la Table Ronde qu'Arthur, nous même, envoie en missions. C'est donc un jeu qui se joue à la fois sur une carte du monde pour la gestion, ici la Britannia du roi Arthur (et plus précisément la partie sud de l'île, le nord étant une grande forêt jusqu'au mur d'Adrien) à la façon des Civilisation mais qui pressente aussi une partie combat lorsque des armées (jusqu'à 16 bataillons de maximum 50 soldats) se rencontrent à la façon des Age Of Empire par exemple.Le studio l'éditant, Neocore, n'est pas un énorme studio (à ce que j’ai lu) et ce jeu ne possède pas la richesse techniques des Total War: les graphismes sont moins soignés (surtout pour les combats, la carte de Britannia est par contre très belle), les maps de combats moins grandes et les stratégies plus sommaires (bien que....) mais certains choix montrent que même avec un budget modeste on peut faire des merveilles! Pour une critique complète vous pouvez par exemple allez ci dessous, de mon coté je vais juste énumérer les points qui me semblent très positifs:http://www.jeuxvideo.com/jeux/pc/000231 ... argame.htm- tout d'abord le coté roleplay: nous dirigeons jusqu'à 12 Chevaliers de la Table Ronde menant leurs armées. Nous pouvons soit les envoyer à la guerre (remplir des objectifs de conquêtes), soit leur faire réaliser des quêtes proposées par nos voisins, par Merlin, par des druides, des prêtres...etc. Cela peut aller de la négociation d'un traité de paix à la recherche de la dame du lac, à l'enquête sur la disparitions d'enfants enlevés par « The smiling Prince », prince Unseelie. Ces quêtes se présentent à la façon de questions/réponses illustrées. De vos choix dépendra la réussite de la quête. Exemple: Foutredieu! Ce pécore de druide veut 500 rations de nourriture pour me guider vers la dame du lac? Que nenni, un coup de hache et il sera plus docile! Ah, tiens donc, vous n'étiez autre que la dame du lac? Et bien…Ciao! De toute façon, Excalibur c’est rien qu’un gadget !-ensuite, le fait que le jeu ne soit pas linéaire : De vos choix dépendra votre alignement : Juste ou Tyran, protecteur des vieilles croyances ou fidèle Chrétien? De cette alignement dépendra non seulement les futures quêtes proposées mais aussi les types d’unités composant vos armées, les sorts de magie de nos chevaliers ou les avancées technologiques possibles. C’est tout de même très manichéen, nous avons souvent le choix entre seulement tabasser le prisonnier jusqu’à ce qu’il parle ou lui promettre la vie sauve s’il se montre coopératif, mais cela permet de rallonger considérablement la durée de vie du jeu.- mais encore, la présence de magie lors des combats (éclairs, brouillard, boule de feu, résistance accrue….etc.): j’étais au début assez dubitatif sur ce concept qui allait ruiner toute stratégie bien cartésienne, cela se révèle finalement indispensable ! Les différentes combos de sorts augmentent les possibilités et les combats en sont encore plus intéressants et dynamiques. - et pour finir, le grand intérêt et la grande réussite du jeu est pour moi l’ambiance qui en ressort. Déjà le roi Arthur, ses chevaliers (attention, rien d’historique : nous avons ici des tanks portant des armures de 500 kg, des soldats Seelies et Unseelies et non des celtes typiques), Britannia, les saxons, la Dame du Lac, Merlin… tout cela fait rêver. Mais encore faut il que cela soit réussi. Ici c’est vraiment le cas. Pour ceux qu’l’ont lu, j’ai en fait l’impression de retrouver l’ambiance du livre « Jonathan Strange et Mr Norrell ». C'est-à-dire l’ambiance d’un monde où la magie recommence à apparaître (ici, le fait d’avoir tiré Excalibur hors du rocher a réveillé les êtres féériques et la foret s’agite peu à peu). Au fur et à mesure des quêtes, nous en apprenons de plus en plus sur ces êtres, la frontière entre les deux mondes s’estompe peu à peu et le clash, ou tout du moins la rencontre, semble devenir inéluctable. Ce n’est peut être pas étonnant mais entre le livre cité ci-dessus et le jeu, certaines légendes semblent être très très proche. (question : c’est moi ou « the smiling prince » c’est aussi le nom du roi féerique dans Jonhatan Strange ?)Allez, j’y retourne…