

Impossible de louper la chose :lol:Honnêtement Witch, je ne vois rien à redire à ce que tu as écrit : tu donnes ton avis avec honnêteté et enthousiasme, perso je n'en attends pas plus d'une critiqueEn tout cas moi j’ai fait comme il est indiqué sur l’affiche : j’ai guéri le Mal par le mâle.
reproduit, assez habilement, le syncrétisme du matériau littéraire d'origine.
il serait pas un petit peu aigri et avec une moche opinion de la nature humaine ce Monsieur ? Parce que moi je me suis pas du tout identifiée à SK. Je n'ai pas "espérer" l'abandon de ses voeux mais anticipé que cela était inéluctable, c'est différent. Et j'ai franchement espéré que l'acte très très violent qui le conduit à renoncer à ses voeux (et ainsi à se damner au passage, c'est quand même pas rien) n'ai pas lieu. Bon heureusement Mister Monde conclut parMais ce qui rehausse un film qui risquait de ne pas s'élever au-delà d'une oeuvre banale et de pure convention, c'est une brutalité fonctionnant sur les mauvais instincts du spectateur. Ainsi, il est impossible de ne pas espérer l'abandon, au plus vite, par le personnage principal, de ses voeux de non-violence, dans l'évidente attente d'une jouissance programmée et inavouable.
Et là on peut finalement dire que MJ Bassett a réussi son coup parce que ces trois "qualités" c'est sans doute assez précisément ce qu'est le héros de Howard non ? (les connaisseurs rectifieront si besoin est)Et finalement que Le Monde dise "pourquoi pas" Dark a raison, c'est sans doute une critique favorable (et donc bonne ?celle d'un héros finalement ambigu, autant redresseur de torts qu'inquiétant névrosé mystique.
Je suis d'accord sur l'aspect ambigu du héros littéraire, son côté redresseur de torts (mais on est quand même sacrément loin d'un super héros de Comics...) me paraît être une mauvaise formulation... Je dirais plutôt qu'il est un combattant du mal quand il le sent, mais il ne va pas à tout prix défendre la veuve et l'orphelin... Ce n'est pas un super-héros américain. Quant au côté névrosé mystique, je ne suis pas du tout d'accord.A aucun moment dans les nouvelles je n'ai eu cette impression de névrose mystique, voire simplement de prosélytisme religieux. Il est un Puritain. Il ne fait pas de longs discours pontifiants sur la foi et sur Dieu. Il est puritain et en tant que tel, il combat les démons. Et ça s'arrête là.Alors je ne vois pas la névrose mystique là-dedans... (à moins de traiter de névrosé mystique chaque personne affirmant être croyante en quoi que ce soit... et là c'est un autre sujet).Witch a écrit :Bon heureusement Mister Monde conclut par celle d'un héros finalement ambigu, autant redresseur de torts qu'inquiétant névrosé mystique.Et là on peut finalement dire que MJ Bassett a réussi son coup parce que ces trois "qualités" c'est sans doute assez précisément ce qu'est le héros de Howard non ? (les connaisseurs rectifieront si besoin est)
Moi justement j'attendais avec hâte ce moment, et j'ai été voir le film pour ça (ça ressortait clairement dans la bande annonce, que tu n'as pas vu ce qui peut expliquer ta réaction). Bref le moment ou le héros va se lacher et dézinguer du méchant à tout va, c'est con je sais, mais c'est sincèrement une des raisons qui m'a poussé à voir le film. Si en plus il y'a de la profondeur dans le personnage et l'intrigue, alors tant mieux.Ensuite, Mais ce qui rehausse un film qui risquait de ne pas s'élever au-delà d'une oeuvre banale et de pure convention, c'est une brutalité fonctionnant sur les mauvais instincts du spectateur. Ainsi, il est impossible de ne pas espérer l'abandon, au plus vite, par le personnage principal, de ses voeux de non-violence, dans l'évidente attente d'une jouissance programmée et inavouable.il serait pas un petit peu aigri et avec une moche opinion de la nature humaine ce Monsieur ? Parce que moi je me suis pas du tout identifiée à SK.Je n'ai pas "espérer" l'abandon de ses voeux mais anticipé que cela était inéluctable, c'est différent.Et j'ai franchement espéré que l'acte très très violent qui le conduit à renoncer à ses voeux (et ainsi à se damner au passage, c'est quand même pas rien) n'ai pas lieu.
Tout pareil ( le doublage de Purefoy n'arrange pas non plus les choses, malheureusement, pas de copies vost près de chez moi).bonne série B sans temps morts, un héros/acteur charismatique, une ambiance hivernale et poisseuse. Quelques scènes nanardes dessèrvent un peu le film, mais rien de grave.
Je confirme pour le charisme et j'ajoute que c'est dommage pour le doublage parce que IRL il a une très belle voixZakath Nath a écrit :le doublage de Purefoy n'arrange pas non plus les chosesbonne série B sans temps morts, un héros/acteur charismatique, une ambiance hivernale et poisseuse.
au sujet de cette critique, je ne suis pas d'accord non plus avec l'idée du mauvais instinct du spectateur.Franchement, ce serait quoi le film si Kane n'était pas tenté par le diable de replonger dans la violence ? Il couperait du bois façon Charles Ingalls et aurait plein d'enfant avec M. ??? :Don s'ennuierait un peu si c'était si facile, le chemin qu'il doit suivre "n'est pas paisible" car tuer c'est "naturel" pour lui.Mais dans ce monde ultra violent dans lequel il vit, où le feu brûle tout le temps malgré la pluie, il faut bien un personnage intermédiaire entre les forces du mal et du bien pour délivrer les gens de l'apocalypse. Je me dis qu'on sait très bien ce qu'on va voir, ce n'est pas l'histoire d'un gars qui vit seul sur une île ou dans monastère, ni une histoire de communauté amish, ce sont d'autres films ;)J'ai bien aimé cet aspect du héros tiraillé, par contre j'ai trouvé que le film manquait de transition, on saute d'une scène à l'autre ou plutôt on est propulsé, y'a pas trop de moment où ça se pose, où on a le temps de s'attacher aux personnages, du coup je n'ai pas senti de révolte quand certains personnages se font tuerj'ai trouvé marrant quandEnsuite, Mais ce qui rehausse un film qui risquait de ne pas s'élever au-delà d'une oeuvre banale et de pure convention, c'est une brutalité fonctionnant sur les mauvais instincts du spectateur. Ainsi, il est impossible de ne pas espérer l'abandon, au plus vite, par le personnage principal, de ses voeux de non-violence, dans l'évidente attente d'une jouissance programmée et inavouable.il serait pas un petit peu aigri et avec une moche opinion de la nature humaine ce Monsieur ? Parce que moi je me suis pas du tout identifiée à SK.Je n'ai pas "espérer" l'abandon de ses voeux mais anticipé que cela était inéluctable, c'est différent.Et j'ai franchement espéré que l'acte très très violent qui le conduit à renoncer à ses voeux (et ainsi à se damner au passage, c'est quand même pas rien) n'ai pas lieu.
Retourner vers « Adaptations Fantasy »