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Ah mais non
Quand j'ai lu le titre du lien, je me suis dis "Non c'est pas possible ! Pas Bottero, LE Bottero !"C'est pas possible cette année !
Quand je pense à lui, je le revois l'an passé dédicacer ses ouvrages au salon du livre jeunesse
Il y avait une foule immense ! Quelle perte pour la Fantasy.



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J'ai mis un petit pensum dans le fil de la Quête d'Ewilan, pensant que c'était le lieu le plus approprié pour en parler. Et rédigé sur mon site un dernier hommage.Et on m'a dit que c'était ici que la nouvelle avait été mise, alors je viens ici en communion de coeur avec tous les fans et en pensant très fort à sa famille, car c'était vraiment quelqu'un d'exceptionnel et assurément une grande perte pour la fantasy.
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett
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Ca va paraitre ridicule mais j'ai pleuré.C'est horrible ! J'en reviens toujours pas.Pierre Bottero c'est celui qui m'a vraiment fait plonger dans la fantasy.En plus il était vraiment sympa, j'ai eu la chance de le rencontrer une fois il y a presque un an. C'est pas tous les jours que des écrivains font le trajet jusqu'à la Réunion. It sucks. Really.
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Fabrice Colin, comme tant d'autres, a lui aussi réagi à cette triste nouvelle. 

un cauchemarJ'apprends il y a quelques instants la disparition de Pierre Bottero. Un putain d'accident de moto à la con. Le genre de truc qu'on refuse en bloc. C'est pas qu'on ne peut pas le croire : c'est qu'on ne peut pas. Un ami s'en va, un complice, un monsieur au talent immense et un type, pour de bon, que tout le monde adorait. Qui a déjà trouvé une chose méchante à dire sur Pierre ? Je sais, ça fait cliché. Mais demandez autour de vous. Impossible. Pierre était la gentillesse et la classe incarnées. Des centaines de milliers de livres vendus, une humilité sans faille, un maître pour nous tous. Nous nous voyions très peu mais il faisait partie de ces gens que vous pouviez retrouver après six mois ou un an sans nouvelles et avec lesquels vous pouviez plaisanter comme si vous veniez de les quitter cinq minutes auparavant. Il devenait venir à Montreuil, où l'attendaient des cohortes de fans. Ah, les files d'attente devant ses livres, qui n'arrivaient même pas à nous rendre jaloux ! J'étais heureux de ce qui lui arrivait. Il va laisser un vide impossible à combler. Quelques souvenirs : il y a onze mois à la Réunion - lui sur notre terrasse, à boire une bière, la veille du départ. Ses chemises blanches, son humour délicieux, ses sourires continuels. Jamais vu un type sourire autant, je crois. Nullement avare de conseils. "Ne va pas à tel salon. C'est des nuls." Un jour, il nous avait indiqué un petit trou d'eau, derrière des falaises de basalte, un endroit que personne ne connaissait : piscine d'eau de mer en plein soleil, totalement isolée à l'abri des déferlantes. Comment avait-il trouvé ça ? Une autre fois, nous avions plongé ensemble. Je m'étais ouvert le ventre sur une branche de corail. On est sortis, je pissais le sang. Sourire de Pierre à ma femme : "bof, il s'est fait attaquer par un requin." Même pas le coeur de boire un coup à sa santé. So long, copain.