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Je viens de finir la trilogie Millénium, du Suédois Stieg Larsson.Je pense que ce n'est pas la peine de montrer les couvertures ou de parler du résumé, tout le monde en a entendu parler.J'ai écouté le premier tome en livre audio, ça fait longtemps que je voulais essayer ce format. Je n'ai pas été déçu. En plus d'avoir une bonne intrigue policière, la narration est agréable. Il faut préciser que je lis énormément dans les transports en commun. J'ai d'autant plus apprécié la narration fluide quand je me suis mis à lire le tome 2 (je n'ai pas eu le courage d'attendre septembre pour la sortie du livre audio). J'ai été épatté par la capacité du lecteur à différencier les voix des personnages lors des dialogues.On a droit, dans ce premier tome, à une enquête d'un journaliste (Mikael Blomkvist) sur la disparition d'une personne, il y a 40 ans. Le rythme est bon, les intrigues secondaires passionnantes, les personnages bien posés, on sent que l'auteur maitrise son sujet. L'autre personnage principale est une jeune femme (Lisbeth Salander) qui va aider le journaliste dans son enquête.J'ai donc enchainé -après une pause- sur les tomes 2 et 3 qui constituent une seule et même histoire, dans le prolongement du premier tome. On navigue ici entre roman policier et roman d'espionnage. Autant j'ai une bonne et positive expérience du polar, autant ma maigre expérience dans l'espionnage m'avait pas mal refroidit. Et bien là, c'est bien mené. Stieg Larsson navigue entre les genre avec aise et renforce encore les points forts du premier tome avec une intrigue toujours plus poussée, plus de personnages secondaires, etc. Il n'hésite pas à mettre ses personnage en danger et quelques facilités dans l'histoire ne viennent toutefois pas ternir le tableau. Un petit ralentissement dans le rythme dans le premier tiers du 3ème tome (après un début en fanfare) est à noter, sans pour autant être dramatique. Les points fort de cette trilogie sont, pour moi :- une narration à plusieurs points de vue intelligement maitrisée et qui relance toujours le récit au bon moment,- des personnages principaux bien poussés (en particulier Lisbeth Salander) et des personnages secondaires tout aussi intéressants,- une intrigue principale sans cesse en mouvement, allimentée par de nombreuses sous-intrigues et intrigues parrallèles, toutes interressantes,- un humour subtil : j'ai de nombreuses fois rit devant des situations dans lesquelles étaient impliquées les personnages, ou à des remarques qu'ont leur faisait ou qu'ils se faisaient.Bref, c'est une drogue.S.

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Moi je vais faire cours, je me suis récemment attaqué aux romans de Stephen king et je dois avouer que je suis charmé. ^^J'ai lu le tome 1 de "CA" et je vais m'attaquer au second. Puis après ptet shining etc...En tout cas je suis admiratif devant cet auteur qui a réussi à m'arracher quelques frissons (et c'est rare devant les livres) et qui possède un style limpide mais cru, tout en restant beau et agréable. Une atmosphère fascinante, un récit sans fioritures, juste de l'ambiance, et ce côté malsain qui vous fait craindre Ca : la chose.

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Lâchons les chiens, de Brady Udall, est un petit recueil de 11 nouvelles se déroulant dans l'Amérique contemporaine. Amateurs de John Kennedy Toole, John Fante, Tristan Egolff ou Jim Harrison, vous pouvez y aller les yeux fermés. Évidemment, les onze nouvelles ne sont pas toutes génialissimes, mais quelques unes valent largement le détour. Ça na pas la fougue d'un Egolf ou la profondeur (parfois, euh souvent) d'un Harrison, mais ça n'en a pas non plus l'ambition et les tics d'écriture, lassant à la longue d'un John Fante, sont évités, l'humour étant souvent là.

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Pour moi c'est un policier, l'affaire du dahla noir de Steve hodell après avoir regardé le documentaire en bonus sur le DVD du film de De Palma.Egalement l'achat du dernier Tony Hill/Carol Jordan par Val Mc Dermid, "Beneath the Bleeding". Les romans ont été plutôt bien adaptés en série, La Fureur dans le Sang, dont la saison 5 est passée sur Canal + cet été.

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Lunar Park
http://ecx.images-amazon.com/images/I/41DvoPVFRiL._SS400_.jpg
Ayé j'ai fini la biblio d'Ellis. Ben c'était sacrément passionnant ce croisement de fausse auto-biographie et de surnaturel à la Stephen King !Ça commence par un compte-rendu de la vie de l'auteur absolument dément, de son enfance à la sortie de Glamorama, en passant par l'écriture d'American Psycho, sorte de revanche prise par Ellis contre son père. On poursuit ensuite avec la vie familiale du personnage, lorsqu'il essaie de nouer quelques liens avec un fils qu'il ne connait quasiment pas, et c'est à ce moment là que des événements très étranges vont survenir. Des enlèvements d'enfants, Patrick Bateman qui reprend du service, une peluche assoiffée de sang, une maison hantée, tout cela raconté par un narrateur qui, comme d'hab chez Ellis, est difficile à croire tant on ne sait plus s'il est fou, sous l'emprise d'alcool et de drogues, ou encore schizophrène...C'est encore une fois brillant, et ça marque une rupture avec ses anciens bouquins dans l'émotion que livre la dernière partie du roman. Peut-être une œuvre charnière (ou plus probablement une œuvre simplement à part, vu qu'Ellis veut revenir à ses premiers amours en rédigeant la suite de Moins que Zéro), même si elle possède indéniablement la griffe de son Terby (pardon, auteur)...(et encore une fois bonne chance à ceux qui veulent l'adapter au ciné, même si c'est moins casse-gueule que Glamorama)

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Je ne sais pas si beaucoup de lecteurs sont comme moi, mais le 02.10.09, je me précipite sur la suite " des piliers de la terre" de ken follet: " un monde sans fin"; un petit bouquin de 1293p.Les piliers de la terre m'avaient enchanté : une belle histoire d'amour, un cadre magnifique, une découverte de l'architecture originale , de la passion, de l'ambition et avec en filigrane, l'épopée d'une cathédrale .

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Pareil que LedEntre autres lectures, je suis actuellement en train de boucler Les Piliers de la Terre et je trouve cette saga vraiment magistrale. Et superbe à lire.
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett

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Trop tard !Une suite, je suis en joie :mrgreen:Bon, à part supplier à genoux les gens de trouver autre chose à lire, je crois que ça ne servira à rien, Les Pilliers de la terre arriveront toujours à avoir un mystérieux succès.En parlant de best-seller j'ai lu il y a peu Da Vinci Code, c'est sympa et rythmé mais l'intrigue est quand même assez mince : on devine l'identité du "méchant" pratiquement au moment où il apparait et le grand "secret" est peu original (à moins que ce soit un effet post-Da Vinci Code ?). Les clichés autour des français sont très drôles : messieurs, vous êtes assurés durant votre vieillesse d'avoir une jeune (et jolie) maitresse, c'est une tradition chez nous :sifflote:

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Je suis globalement d'accord avec toi, Almaarea, même si ma critique à été plus acerbe et un poil plus virulente que la tienne quant au Da Vinci Code...
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett

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NeoSib a écrit :C'est encore une fois brillant, et ça marque une rupture avec ses anciens bouquins dans l'émotion que livre la dernière partie du roman. Peut-être une œuvre charnière ou plus probablement une œuvre simplement à part.
La rupture est on ne peut plus nette...j'ai lu comme toi tous les BEE, excepté les Lois de L'Attraction, et Zombies...au passage, si tu as un avis sur Glamorama, je veux bien le prendre, parce que je n'y ai rien compris ; j'aurais du m'arrêter, et le reprendre, ce que j'ai fait une fois déjà après 100 pages...je crois que j'en ai fait un blocage...lolLunar Park m'a vraiment touché, enfin la fin m'a touché ; quand le maelstrom se referme il ne reste que le silence, les souvenirs et la mémoire qui parle...et l'écriture. Il faudrait que je le relise parce que ça date d'au moins 2 ans...je ne dirais pas que j'ai compris Lunar Park, mais la volonté de Ellis à l'écriture de ce roman me semble apparaître en filigrane...mais peut-être n'y ai-je vraiment rien capté en fait...

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Malkus a écrit :Lunar Park m'a vraiment touché, enfin la fin m'a touché ; quand le maelstrom se referme il ne reste que le silence, les souvenirs et la mémoire qui parle...et l'écriture. Il faudrait que je le relise parce que ça date d'au moins 2 ans...je ne dirais pas que j'ai compris Lunar Park, mais la volonté de Ellis à l'écriture de ce roman me semble apparaître en filigrane...mais peut-être n'y ai-je vraiment rien capté en fait...
Disons que je pense que si Ellis se défend en interview en disant n'avoir voulu écrire qu'un roman d'épouvante à la Stephen King, le bouquin est bien plus personnel qu'il ne veut l'admettre. Comme tu dis à la fin il ne reste que le silence, les souvenirs, la mémoire et l'écriture (j'y ajouterais les remords). Ça sent terriblement le vécu, et malgré le fait que ce soit son seul roman fantastique, c'est paradoxalement celui qui retranscrit le mieux les émotions bien réelles de son auteur. Pour Glamorama, j'avais écrit un très court avis à chaud sur ce topic (si tu retournes quelques pages en arrière tu devrais le trouver), où je disais que c'était le bouquin d'Ellis que j'avais le moins aimé mais aussi celui que j'avais le plus envie de relire.Avec le recul c'est finalement le livre qui m'a le plus hanté (encore plus que American Psycho, c'est dire) après sa lecture. J'essaie encore d'appréhender le final :
► Afficher le texte
Là encore il est évident qu'au-delà de l'aspect critique du monde du show-biz où seules les apparences comptent, il y a un sous-texte évident sur la perte de repères que peut engendrer ce monde, avec ce narrateur qui, comme Patrick Bateman, sombre de plus en plus dans la folie au point de ne plus reconnaitre le réel (on ne sait jamais si ce qu'il vit est filmé, réel, ou un mélange des deux - et puis que dire de l'apparition d'une deuxième équipe de tournage au milieu du bouquin)...Difficile de rendre justice à la complexité de l'œuvre d'Ellis en tout cas, faudra que je relise tout ça à l'occasion. :)

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Bon auteur : Pierre Bordage, et 3 bonnes lectures.Après avoir lu Wang ou Les guerries du silence de Pierre Bordage, où il nous emmene dans un futur lointain, mais si proche de notre quotidien sur bien des points, ou sur les dérives de notre société. Il continue à nous faire réflechir en utilisant le présent.- Porteurs d'ames, 2007 Changer de corps, changer de vie... Quelle expérience ! Société secrète, esclavagisme moderne...- L'Evangile du Serpent, 2001 4 vies à la recherche d'une issue à lur quotidien, un idéal de liberté, une société de consommation... - Graine d'immortels, 1999 Technologie et Ethique, hiérarchie sociale... Beaucoup de questions à la fin de ses lectures, je cherche toujours des réponses. Ou alors je me cache dans l'hypocrisie....A lire. :)

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J'ai lu la trilogie dont fait partie l'Evangile du Serpent, et je l'ai adorée.Par contre, Graine d'Immortels était assez mauvais, je trouve.Il va falloir que je me laisse tenter par autre chose.S.

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Je suis en partie d'accord avec toi Sered sur Graine d'Immortel. J'ai fini par ce livre, et il est moins bien que les deux précédents.Mais j'apprécié ce petit voyage en Inde.

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J'ai lu L'évangile du Serpent que j'ai adoré. Il faut que je lise le reste de la trilogie.Je ne connais pas Graine d'immortel.En revanche j'ai le premier volume de la Fraternité du Panca qui attend que je l'ouvre depuis qu'on me l'a offert en janvier... mais j'attend de mon côté que paraisse la suite pour ne pas oublier trop entre les volumes... :)
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett

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Je suis revenue aux classiques avec La Cantatrice chauve de Ionesco et L'écume des jours de Boris Vian... Si distincts dans le genre et le style mais tellement aussi absurde l'un que l'autre... Du génie tout simple!:)

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Je viens de finir L'instinct de mort de Jacques Mesrine... Autobiographie rédigée en détention... C'est assez remarquable, on en vient presque à apprécier l'homme qui apparaît blessé, abîmé par la vie... La France lui a donné le goût des armes, la démolit en lui refusant une intégration à sa sortie de prison et en a fait l'ennemi public n° 1... Mesrine apparait comme un homme d'honneur, un ami fidèle... Un livre passionnant où on oublie parfois qu'il s'agit d'une histoire vraie tellement on se croirait dans un polar (récit des évasions, montages des braquages...).Seulement Mesrine reste Mesrine, un tueur, un homme dangeureux, un truand, un hors la loi qui pour ne pas vouloir se plier à la société, l'a défié.. Qui n'a pas hésiter à tuer... Son parcours est semé de braquages, de fusillades, d'évasions... Le livre se dévore mais son auteur reste un des plus grand bandit de l'histoire...

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Sered a écrit :Je viens de finir la trilogie Millénium, du Suédois Stieg Larsson.Je pense que ce n'est pas la peine de montrer les couvertures ou de parler du résumé, tout le monde en a entendu parler....Bref, c'est une drogue.S.
On vient de m'offrir la 'trilogie' pour Noël, à l'ouverture du 'cadeau' j'étais un peu sceptique entre le titre "Les hommes qui n'aimaient pas les femmes" et la couverture (ed. Actes Sud) version famille adams ... mais j'ai bien accroché ! wait & see ;)

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Je suis dans le nouveau roman de Dennis Lehane. :) Un pur moment de bonheur pour l'instant !
http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/7/6/3/9782743619367.jpg
L'Amérique se remet difficilement des soubresauts de la Première Guerre mondiale. De retour d'Europe, les soldats entendent retrouver leurs emplois souvent occupés par des Noirs en leur absence. L'économie est ébranlée, le pays s'est endetté et l'inflation fait des ravages. La vie devient de plus en plus difficile pour les classes pauvres, en particulier dans les villes. C'est sur ce terreau que fleurissent les luttes syndicales, que prospèrent les groupes anarchistes et bolcheviques, et aussi les premiers mouvements de défense de la cause noire.En 1918, Luther Laurence, jeune ouvrier noir de l'Ohio, est amené par un étonnant concours de circonstances à disputer une partie de base-ball face à Babe Ruth, étoile montante de ce sport. Une expérience amère qu'il n'oubliera jamais.Au même moment, l'agent Danny Coughlin, issu d'une famille irlandaise et fils aîné d'un légendaire capitaine de la police de Boston, pratique la boxe avec talent. Il est également chargé d'une mission spéciale par son parrain, le retors lieutenant McKenna, qui l'infiltre dans les milieux syndicaux et anarchistes pour repérer les "fauteurs de troubles" puis les expulser du territoire américain.A priori Luther et Danny n'ont rien en commun. Le destin va pourtant les réunir à Boston en 1919, l'année de tous les dangers. Tandis que Luther fuit son passé, Danny cherche désespérément le sens de sa vie présente, en rupture avec le clan familial. Dans uen ville marquée par une série de traumatismes, une ville où gronde la révolte, la grève des forces de police va mettre le feu aux poudres...Après la série Kenzie-Gennaro, Mystic River et Shutter Island, Dennis Lehane s'attaque au défi de raconter la naissance de l'Amérique moderne sous la forme d'une flamboyante épopée. Noir et social, lyrique et intimiste, Un pays à l'aube démontre que Lehane est l'une des voix majeures du roman américain contemporain.
Zedd