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Bon, suite aux deux derniers messages, je suis contraint d'endosser ma casquette de modérateur : merci de faire attention à votre orthographe et à votre syntaxe. Par ailleurs, les débuts de phrase comportent en bon français des majuscules... Merci donc de faire un petit effort...[Mode modérateur off]

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Quelqu'un a dit plus haut qu'en lisant entre les lignes ont peu voir que Dumbledore et Grindelwald étaient amoureux ??!! C'est complètement fou.
C'est peut-être fou mais c'est bien l'impression que j'avais ressenti à ma première lecture d'HP7 alors même que JRK n'avait pas encore fait sa "révélation". Je suis loin d'être de ceux qui voit de l'homosexualité dans toutes les amitiés homme/homme ou femme/femme mais dans la manière dont celle de Dumbledore et Grindelwald était racontée on sentait (enfin plutôt j'ai eu l'impression ;) ) qu'il y avait autre chose que de l'amitié. Mais c'est vrai qu'avant le tome 7, rien ne nous permet d'aller dans ce sens... C'est pour cela que je regrette que Rowling ne l'ait pas d'avantage mis en avant et se soit contentée de nous donner cette information une fois le dernier tome écrit. L'amour teinté de fascination de Dumbledore pour Grindelwald n'est pas un détail comme le nom de l'arrière grand oncle de Sirius Black ou le devenir professionnel des différents héros, il explique en grande partie les rapports des deux personnages, c'est pour cela que je trouve critiquable cette annonce tardive. C'est d'autant plus dommage qu'une fois le livre écrit il "échappe" à son auteur : Rowling aura beau rajouter des info par le biais d'interviews, le Dumbledore de sa série restera mystérieusement asexué :p

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J’ai relu les passages qui parlent du « couple » et je n’ai toujours pas eu cette impression. Après il est possible que je ne sois pas douée pour comprendre les non-dits. Par contre, je pense toujours que c’est trop facile de faire une telle déclaration après coup.Et tu penses vraiment que savoir Grindelwald et Dumbledore ensemble change quelque chose à l’histoire ? Pourtant je ne trouve pas que cette information manque à l’histoire. Tout ce qui se passe, à mon avis, peut être expliqué une amitié. C’est surement parce que je n’ai pas réussi à voir les sous-entendus…

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Mais elle décrit ça comme une fascination pour la puissance, parce qu’il pense comme Dumbledore pense, parce qu’il est capable d’être à la hauteur de Dumbledore et parce que Dumbledore se retrouve un peu en lui. La fascination et le respect pour une autre personne n’est pas de l’amour ni même de l’attirance, enfin pas pour moi.

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Je n'ai pas ressenti,en lisant le roman, une attraction amoureuse entre Dumbledore et Grindelwald. Pour moi, cette fascination ne reflète pas une attirance physique mais un lien intellectuel fort. Si J.K. Rowling avait voulu nous faire comprendre que les liens entre ces deux personnages étaient plus profonds, elle aurait du le faire dès le départ de façon beaucoup plus explicite. Je trouve la "révélation" de J.K. Rowling inutile après coup ... et quelque part je trouve ça facile de donner une toute autre interprétation une fois le roman publié.

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Comme quoi, le colloque Tolkien sert à tout, à ce sujet précis, d'une part personne à ma table de 9 personnes n'avait "deviné", mais surtout personne ne voit ce que ça apporte. Comprenez-moi, à partir de quel moment un personnage, fictif ou réél, peut-il être qualifié d' homosexuel" ?Faut-il une rencontre intime, une préméditation de cette rencontre, s'imaginer qu'on est amoureux et se le dire ? Connaître un amour non dit persistent ? Mais un amour de quelle nature d'abord ? (oui on a aussi parlé de Frodo, Sam et Bill, ainsi que de Leolas et Gimli :mrgreen:) ).Toujours est-il qu'il y a eu concensus sur le fait que "l'effet d'annonce" est totalement hors de propos.

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Le terme de fascination utilisé pour décrire la relation Dumbledore/Grindelwald est extrêmement intéressant ! Sans faire de la psychanalyse de bazar il me semble qu'il y a toujours une dimension sexuelle dans la fascination (j'ai été jeter un coup d'oeil à la définition du petit Robert et les synomymes donnés sont "enchantement, envoutement, ensorcellement et séduction"), pas étonnant que l'on parle de fascination pour qualifier l'attraction provoquée sur les hommes par les vampires, figures sexuelles s'il en est. Il ne me semble pas que cet ascendant existe dans les "couples" Frodo/Sam, Legolas/Gimli ou entre les Maraudeurs, il y a des liens d'amitié extrêmement forts, prenant des formes variées mais pas cette vive influence que semblait avoir Grindelwald sur le jeune Dumbledore. C'est peut-etre cet élément qui m'a interpellé lors de ma lecture car je vous rassure, je ne me suis pas dis "tiens Dumbledore est homo, c'est clair comme de l'eau de roche" ;) Et pour répondre à Kaylinn, oui je pense que cette attirance de la part de Dumbledore (comme Alana l'a rappelé, aucun élément ne nous permet d'affirmer qu'ils étaient ensembles) a une importance, elle est même centrale puisqu'elle explique pour partie les égarement de sa jeunesse et l'homme qu'il devient ensuite. Certes, d'autres éléments interviennent mais tout de même ! Bon, je m'eflamme, je m'enflamme mais je vous rejoins totalement pour dire que cette annonce après coup est critiquable ;)

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Tiens, à la réflexion, une idée lumineuse a jailli : Dumbledore était fasciné, attiré, séduit par Grindelwald, soit.Mais pour avoir une relation un tant soit peu durable et construite, pour ne pas dire existante (ce n'est pas parce qu'on bave d'admiration devant quelqu'un qu'on devient homo, hétéro ou quoi que ce soit), j'ai une autre question.Grindelwald, il était quoi lui ? Que pensait-il de tout ça ?Et une deuxième question ? Si ce n'est que son admiration pour G. qui est prise en compte pour déterminer son statut sexuel, qu'est-ce que ça nous apprend sur sa vie dès que G. s'est retrouvé loin ? Quels genres de magazines feuilletait-il à la dérobée : le "special surfeurs" ou "lacyon in playmage".(parce que s'il était homo tout seul le Dumby, je connais plein de gens qui sont secrètement marié avec Arwen sans qu'elle le sache et c'est du même niveau du fantasme) ;)

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Ce n'est pas parce que Larousse ou Robert dit que fascination est synonyme à séduction, que ça fait de cette relation plus ce qu'elle n'est décrite dans le livre. Aujourd'hui le mot séduction ne veut plus rien dire: on peut être séduit par une chaise ... si on peut ressentir de la fascination pour une chaise je pense que c'est faisable aussi pour un ami. Mais ce n'est pas vraiment important. Le truc c'est que l'histoire se tient sans qu'il y est plus de sentiment entre G et D que ce qu'il n'est décrit dans le livre. "l'égarement de jeunesse" a un sens sans faire intervenir l'homosexualité. puisque la majorité des personnes ont compris et assimilé l'histoire, sans avoir eu besoin du facteur homo, c'est bien qu'il est inutile à l'histoire. Après visiblement la majorité des personnes se sont trompés, puisque que Dumbledore l'était vraiment d'après JKR. Par contre, j'ai raté une étape parce que je ne comprend pas du tout les allusions aux couples Sam/Frodon et Grimli/ Legolas ?! Ils sont sensés avoir eu des relations amoureuses homosexuelles eux aussi?

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kaylinn a écrit :Par contre, j'ai raté une étape parce que je ne comprend pas du tout les allusions aux couples Sam/Frodon et Grimli/ Legolas ?! Ils sont sensés avoir eu des relations amoureuses homosexuelles eux aussi?
Non :D mais leurs relations ont fait très longuement le sujet de plaisanteries ;)

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Comment ça mon ami le Petit Robert n'est pas une référence ! :p La fascination pour une chaise, c'est quand même spécial comme exemple :lol: Non, je réitère mon affirmation si D. était fasciné par G. alors il y a une dimension sexuelle indéniable. La fascination n'est pas forcément provoqué par un être humain, certaines oeuvres d'art provoquent le même effet et on en revient toujours à la même origine (l'historien de l'art David Freedberg explique que si l'image a un tel pouvoir c'est parce que l'être humain est stimulé sexuellement par les peintures et les sculptures cf. les réactions qu'elles provoquent, notamment les très nombreux actes de vandalisme). On parle également de fascination pour les vampires, les tueurs en série, les figures charismatiques, etc. Je ne crois pas que dans une relation "normale" avec un ami la fascination rentre en compte. Cela ne fait pas forcément de quelqu'un fasciné par une personne du même sexe un homosexuel mais il y a un fonds trouble à prendre compte.Dans le cas de D=> G (et uniquement dans ce sens, impossible de déterminer ce qu'en pensait Grindelwald à partir des éléments dont on dispose, même chose pour la vie de D après coup) je ne dis pas que l'info est essentielle pour la compréhension de l'histoire (tous les lecteurs ont fonctionné sans) mais que cet élément était suffisament important pour que Rowling ne se contente pas de nous le balancer après coup. Le fait que Rogue soit amoureux de Lily, tout le monde sera d'accord pour juger que c'est central si l'on veut expliquer le comportement du professeur de potion, pourquoi n'en serait-il pas de même pour Dumbledore/Grindelwald ?

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Intéressant développement, almaa.On sait cependant que G. tenait à l'amitié de D., même, en quelque sorte, après la mort de ce dernier, lorsqu'il a menti à Jedusor en affirmant ne jamais avoir possédé la baguette de sureau, pour éviter une violation de sépulture.Dommage qu'on ne dispose pas d'éléments supplémentaires pour mieux cerner cette relation. Le point de vue de G. aurait apporté un éclairage passionnant, loin des cancans à scandale de cette "chère" Rita.

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Pour signaler un autre roman où une relation homosexuelle fait l'objet de développements importants : celle
► Afficher le texte
dans la couronne des 7 royaumes de Coe. Je l'évoque parce qu'elle m'a parue intéressante, dans la mesure où il s'agit d'un des rares exemples dans la Fantasy où elle n'est pas considérée avec répulsion/moquerie/mépris par leur environnement (ne me viennent à l'esprit que les chroniques de Tornor d'Elizabeth Lynn, où l'homosexualité est un élément majeur de l'oeuvre, et les romans de MZ Bradley, particulièrement les Dames du Lac et le Cycle de Ténébreuse).Sur un plan plus général, voir la question abordée est souvent un plus, car elle renforce la crédibilité du monde proposé par l'auteur.Cette dernière remarque n'est valable que si elle est abordée avec le respect des personnages (et du lecteur !), Goodkind en constituant un contre exemple parfait (il aurait mieux fait de s'abstenir d'aborder la question,...)

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Pfff...il est vraiment désespérant celui-là... :huh:Une telle intolérance, une vision si bornée des choses, ça me dépasse...et ça me donne moins que jamais envie de lire ses livres.Thys

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Eh bien, je tombe des nues !!! Et puis il n'y va pas avec le dos de la louche ce brave homme ... et pas qu'avec les homos, puisqu'il y a un petit coup de griffe au passage contre l'avortement ...Bon, cela ne change pas mon opinion sur les livres de lui que j'ai déjà lu, mais c'est toujours une déception de se rendre compte que quelqu'un dont on admire l'oeuvre est un personnage a des opinions aussi réac et déplaisantes (enfin, en France on a malheureusement l'habitude depuis l'année dernière ...)

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Encore une fois à moins de connaître tous les auteurs que nous lisons et leurs pensées secrètes je ne vois pas pourquoi il ne faudrait pas lire ses bouquins sous prétexte qu'il est seulement con...