


Mais est-ce que ce n'est pas entretenir une sorte de cercle vicieux ? Si les romans qui pourraient élargir le public du genre justement sont systématiquement déplacés...Noire Opale a écrit :Si le livre de poche a décidé de le sortir dans sa collection "litté", c'est tout simplemnt pour toucher un public plus large et ne pas être confiné au rayon fantasy, et par conséquent aux seuls amateurs de fantasy.
T'exagère pas un peu ? :lol:Mais sinon, sur le fond, je suis d'accord avec toi. Je ne pense pas forcément qu'on intéressera le public "non averti" à la fantasy en déplaçant des oeuvres dans d'autres rayons. Même si ça augmente les ventes des dits ouvrages, ceux qui les auront acheté, feront-ils le pas vers le rayon fantasy pour acheter d'autres oeuvres du même genre ? :unsure:TanisAltan a écrit :Pourquoi ne pas commencer déjà par le rapprochement des rayons SFF et des rayons littérature, qui sont systématiquement éloignés de 300 m, et 4 étages !
Oui, on pourrait parler de cercle vicieux effectivement. Les livres qui ont un potentiel sont presque systématiquement classés par les éditeurs du côté "littérature". C'est un choix des éditeurs qui pensent à leurs ventes. C'est un fait, j'ai donc pris le parti de le mettre sur table avec les nouveautés "litté" et les nouveautés "fantasy". Mais il reste en fonds de rayon en "fantasy". Le temps de l'actualité il sera mis en avant dans deux endroits, qui ne sont pas éloignés dans "ma" librairie, les deux rayons sont juste à côté. ;)En tant que libraire, je dois aussi penser à vendre le stock que je peux avoir, je fais donc en sorte de pouvoir avoir de bonnes rotations, notamment sur des titres qui "doivent" marcher. Et je pense effectivement que cette démarche peut amener une clientèle qui se pensait réfractaire à ce genre de littérature a en lire d'autres du même genre. Un petit nombre, c'est vrai mais il existe. C'est d'autant plus flagrant quand un livre de fantasy se pace dans les meilleures ventes.C'est déjà frustrant de ne pas pouvoir conseiller tous les titres qui peuvent me tenir à coeur, parce que ma clientèle ne veut pas l'entendre ou ne viennent pas vers moi par peur de déranger ou autre alors si je peux ouvrir des gens vers d'autres horizons, je ne veux pas hésiter. Et si je n'en touche qu'une infime partie, c'est déjà ça ! C'est pour ça que je fais ce travail, même si effectivement c'est une toute partie de mon boulot.Gillossen a écrit :]Mais est-ce que ce n'est pas entretenir une sorte de cercle vicieux ? Si les romans qui pourraient élargir le public du genre justement sont systématiquement déplacés...
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