N'y allons pas par quatre chemins : Le Livre de Cendres est un bijou de la fantasy uchronique.

Une merveille de construction d'intrigue (les coups de théâtre ne manquent pas !), agrémentée de personnages que l'on ne peut que qualifier que de réels.Dès le début du premier tome, j'ai été emballé par cette fin de Moyen-Age très réaliste... trop réaliste ? Car Mary Gentle ne nous épargne rien (je l'ai déjà dit, mais le début est très dur) ! Pas de lourde introduction des personnages et de l'univers, car, après le prologue, le lecteur est plongé directement dans l'action par une petite charge menée par Cendres et sa troupe de mercenaires. Il ne m'a semblé sentir une légère baisse de régime que dans le quatrième tome... mais quelle fin !La période choisie de l'histoire (notre Histoire... ou pas) est vraiment intéressante. La Bourgogne, pays doré, dirigée par des personnages aussi mythiques que Charles le Téméraire, Jean sans Peur, ... Ca m'a vraiment donné l'envie de me renseigner sur le sujet ! ;)Contrairement à SA_Avenger, j'ai trouvé la partie fantastique bien faite. La discrétion de la magie, liée à une certaine technologie... un mélange détonnant !Quant à la correspondance entre le professeur Ratcliff et Anna Longman, que l'on critique souvent, elle prouve son importance à la fin du livre.Bref, un grand merci à Elbakin de m'avoir fait découvrir ce roman !
