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par heymymy
Novice
Bonjour à tous, que le destin est inattendu, il s'agit là de ma première prise de position sur ce site et je jette mon dévolu sur un cycle de SF quand mon domaine de prédilection ABSOLU reste la FANTASY (celle de Tolkien, d'Eddings ou de Jordan...).Mais voilà, en parcourant le net, voilà que je tombe sur "vous" et moi de m'inscrire fissa...La raison ? Je tombe la dernière page du 1er volume de ce cycle "Traquemort" (j'ai commandé les suivants) et l'envie m'a pris de donner ma très relative opinion concernant ce livre, un peu cet auteur, aussi, avant de réllement tenter de discourir de mon intérèt principal qui est manifestement le vôtre également. Comme qui dirait... On devrait s'entendre !Bon, alors, "Owen Traquemort" donc, premières impressions toutes fraiches : facile à lire (très), bien traduit (quelques errances de syntaxe, l'auteur ou le traducteur ?), Mise en place très "Fantasy" de cet univers (je rejoins l'ami plus haut, qui appelle celà de la "Science Fantasy") et héros directement identifiables et sympatiques, une "Quête" qui en vaut bien une autre (Rebellion contre un "Empire" surpuissant ET diabolique) et enfin, personnages secondaires bien plus accrocheurs qu'ils ne le paraissent au demeurant (cf "Finlay Campbell", "Valentin Wolfe", etc...). Ajoutons en conclusion, une propension assez étonnante à privilégier l'action, la péripétie au décorum en toile de fond. Beaucoup d'auteurs aurait d'abord tenté d'enrichir le "fond" de leur fresque d'abord, pas Simon Green, lui, il fonce... un peu trop parfois (ah la gourmandise...) au point même que l'on croit lire du Bordage de première cuvée avec cette galerie de personnages bien brossés dans le seul but de les éliminer quelques pages plus loin ! Ainsi, la trame elle même diffuse un parfum de superficialité, prétexte à dérouler le tapis à son héros... Pourtant, et ce n'est pas la mondre des qualités, au bout du compte, tout se tient (avec toutes les libertés que permet la SF, bien sur) et l'on s'étonne, en vieux briscard de littérature fantastique, d'apprécier ces montagnes russes ponctués de clônes, de cyborgs, de monstres Lovecraftiens (voir le "Gritch" même de Dan Simmons) et de combats lasers/épées (vous avez dit "Fantasy" ?) dans diverses planètes reculées qui sont autant de royaumes "oubliés" que l'on découvre dans la "vraie" fantasy avec ses divergences "Charybde/Scylla" propulsant nos héros dans mille aventures insensées.Superficiel donc ? Oui, franchement oui, mais très addictif malgré tout. J'attends donc la suite, pour vérifier qui, dans cette dualité, prendra les commandes...