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Je concède facilement que le style et la qualité de l'écriture sont bien au rendez vous. Cependant le caractère souvent sombre ainsi que de (trop) nombreux passages ennuyeux ne facilitent pas la lecture des ouvrages de cet auteur.Bref, je ne pense pas faire l’expérience de celui-ci.Mais on dit ça, on dit ça… :rolleyes:

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Je rejoins Vvarden concernant la qualité et les longueurs des précédents ouvrages...mais comme celui-ci n'est ni un cycle, ni trop long, peut-être que les longueurs en seront absentes ! ;) J'avoue que le titre ne m'a pas vraiment frappé par son originalité... :( Sans la critique, je ne l'aurai sans doute pas ouvert (sans regader l'auteur). Merci d'avoir attiré l'attention dessus ! :)

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Je n'y ai jamais vu de passages ennuyeux, mais de toute façon, il me semble que l'on parle ici d'un roman en particulier. ;)Et j'aurais dû ajouter un petit mot sur la couverture, une fois de plus magnifique, signée Guillaume Sorel. :)

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Merci pour cette nouvelle critique ! :)Je ne suis pas très emballée, autant le dire tout de suite, ni par l'histoire, ni par le cadre. Je ne connais pas encore l'auteur et si choisissai de le découvrir, je ne crois pas que je commencerai par ce titre... :rolleyes: Thys

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Une histoire intriguante + une critique quasi élogieuse + une (très) bonne note + Holdstock qui pour moi avec la Forêt des Mythagos a sûrement écrit l'une des oeuvres majeures du genre, je ne peux qu'avoir envie de le découvrir ! :D

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Bon ben comme prévu, je me suis plongée dedans sitôt procuré. ;) Et j'ai retrouvé tous les éléments nécéssaires pour rendre ce roman excellent, l'intrigue est bien mystérieuse et mise en valeur par une histoire, un passé et des personnages fascinants. L'ambiance est extrêment tendue et j'ai eu beaucoup de mal à stopper ma lecture à chaque fois.Le rythme est très efficace et Holdstock arrive à doser les moments plutôt calmes mais tendus avec les scènes ou "tout éclate". Celles ci peuvent vraiment arriver à n'importe quel moment, si bien qu'on ne peut jamais être tranquille et la tension est omniprésente. :ph34r: Le quatrième de couv le décrit comme un "roman haletant mêlant légendes, horreur, et thriller occulte" et ça lui correspond parfaitement je trouve. Un vrai régal ! :P

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très très mitigé <_< la tension et l'atmosphère étouffante est Le point fort du bouquin, mais plus ou moins comme tous les bouquins d'Holdstock que j'ai eu l'occasion de lire...ça se lit bien, c'est accrocheur, l'auteur fait bien monter la sauce pendant toute la première moitié du bouquin.en revanche le verbiage incessant des personnages est vraiment pénible surtout à la fin, où l'action a vraiment du mal à prendre le pas alors que c'est ce qu'on attend ... la fin est assez faible à mon sens <_< que l'auteur se lance sur le terrain du fantastique/horreur m'a un peu déconcerté, son truc c'est plutôt le mystère et la subtilité.. et là le mystère est écrasé sous des les interprétations multiples des personnages (aucun ne m'a vraiment accroché) et la subtilité est celle du gros sabot...dans le même genre et avec un thème proche, "les Régulateurs" de Bachmann (alias S. King) est bien meilleur bref, je m'attendais à mieux d'un Holdstock :(

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Mirsky,lundi 31 juillet 2006, 15:19 a écrit :où l'action a vraiment du mal à prendre le pas alors que c'est ce qu'on attend ...
Pourtant, de l'action, il y en a, et même bien plus que ce à quoi je m'attendais. :blink: La destruction, partielle, de la ville.
la subtilité est celle du gros sabot...
J'aimerais bien un exemple concret sur lequel discuter, parce que là... :)

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Pourtant, de l'action, il y en a, et même bien plus que ce à quoi je m'attendais. :blink: La destruction, partielle, de la ville.
il a fallut que je relise les qques lignes concernées pour me dire : "ha oui, il se passe un truc" ... :sifflote: en fait, l'action est noyé dans le blabla des presonnages. Ce qui devraient constituer des sommets de tension ne sont en fait que des petites aspérités sur lesquelles on bute aves surprise pour vite revenir au ronron des dialogues ...
la subtilité est celle du gros sabot...
J'aimerais bien un exemple concret sur lequel discuter, parce que là... :)
deux exemples : celui assez général pour nous décrire les personnalités des personnage, c'est assez lassant de lire la psychanalyse complète des personnages à chaque fois qu'ils prennent la paroled'une, ça alourdit beaucoup le propros (d'où mon sentiment de blablaterie)de deux, ça ne les rend pas sympathiques (mais bon c'est peut-être le but recherché par l'auteur)on a droit à une description précise de ce qui habite la pierre : plutôt que de laisser le lecteur dans le flou et finalement sa propre imagination, c'est une description "physique" que l'auteur choisit. Finalement j'ai eu l'impression que l'auteur voulait des liens entre la réalité et le fantastique tangibles à l'excès, comme s'il voulait que le lecteur soit "guidé" de manière très forte, et j'aime pas trop quand mon imagination est trop "guidée" :mrgreen: en fait , je crois que ce qui m'a refroidi, c'est de voir qu'Holdstock se lançait sur un terrain que d'autres maîtrisent bien mieux que lui (celui du fantastique/horreur), mais bon si j'ai bien compris, c'est une oeuvre écrite avant "la forêt des mythagos" et "le codex de merlin" donc pas exempte des erreurs "de jeunesse" ;)

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En même temps, ça n'a rien à voir avec les Mythagos, justement. :) C'est une enquête, logique qu'il y ait (beaucoup) de discussions et d'interrogations entre les personnages ! :)

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Mirsky,mardi 01 août 2006, 11:53 a écrit :Ce qui devraient constituer des sommets de tension ne sont en fait que des petites aspérités sur lesquelles on bute aves surprise pour vite revenir au ronron des dialogues ...
Perso, j'ai connu des "sommets de tension". :) Différence d'appréciation, je pense... :)
mais bon si j'ai bien compris, c'est une oeuvre écrite avant "la forêt des mythagos" et "le codex de merlin" donc pas exempte des erreurs "de jeunesse"
En effet, le roman date de 1978 en VO... Mais je le trouve déjà plus que correct. :)