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En effet, cet article est très intéressant et très bien argumenté, et, pour une fois, on échappe aux raccourcis frustrants des auteurs de ce genre d'articles qui parfois ne connaissent pas vraiment leur sujet, là, on ne peut pas dire que l'auteur y soit étranger. ;)Personnellement, je ne partage pas non plus tous ces points de vus, même si ses explications sur un monde vide de sens sont originales.Comme d'autres, je tique sur l'expression "fuite de la réalité", chercher une autre vision, voyager en imagination, ou tant d'autres termes conviendraient aussi bien sans avoir l'aspect péjoratif du mot "fuite" qui induit une lâcheté, une insatisfaction, un rejet du mode réel que, personnellement, je suis très loin de ressentir...Je suis donc assez d'accord avec Anarion sur ce point, ainsi pour dire que ce que l'on recherche dans la fantasy, s'assimile à tous les loisirs.Personnellement, avec la fantasy, je cherche plus à trouver quelque chose qu'à fuir quelque chose, je cherche à alimenter le réel avec de l'irréel, je ne cherche pas à le remplacer, j'attends qu'on me fasse réfléchir sur le réel grâce aux images de la fantasy, je ne cherche pas à m'approprier des idéaux qui ne sont plus de ce temps, je cherche à stimuler mon imagination comme la pratique d'un sport stimule le physique, j'ai envie de ramener des idées, des images, des histoires, des ambiances, des rythmes, etc, dans le réels, pour le voir et le comprendre mieux, je ne cherche en aucun cas à le fuir, en aucun cas à l'adoucir...A mon avis, et comme il l'a déjà été dit dans le sujet sur l'anthropocentrisme en fantasy, et peut-être dans d'autres, un livre écrit par un humain ne peut pas dépasser le réel, il ne peut que l'accomoder, le repense, etc, ce qui me convient très bien...donc, partant de cette idée, faire un petit détours par la fantasy n'est qu'un moyen assez sûr de revisiter le réel, de le regarder avec un regard différent, sous un angle nouveau, la fantasy ne fait pas quitter le réel à mon avis, elle nous fait y revenir.C'est pourquoi je suis quand même un peu frustrée que cet article ne parle pas plus particulièrement de ce qui est vraiment spécifique à la fantasy!Thys

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Lire de la fantasy représente une tentative pour donner un sens à sa vie en oubliant, pour un temps, le monde dans lequel on vit.
hem... je trouve quand même ce genre d'affirmation très réducteur, même si certains se reconnaissent dans cette affirmation. Et puis il se contredit puisqu'au début de son article il écrit "La réponse typique est que les gens recherchent une ‘échappatoire’" en affirmant que cette réponse est inexacte. Pour moi l'échappatoire et vouloir oublier le monde dans lequel on vit sont synonymes non? (je ne sais pas si je suis très clair là...).Enfin... pour moi la fantasy n'est que le prolongement des contes et légendes qui existent depuis l'aube des temps (et non depuis le 18ème siècle comme l'a également dit Darkfriend), une ré-écriture infinie de thèmes qui ont toujours fasciné l'homme : la nature, le surnaturel, l'amour, la mort, le bien et le mal, bref... des thèmes finalement plutôt universels.
la fantasy ne fait pas quitter le réel à mon avis, elle nous fait y revenir.
Et voilà une citation qui me plait déjà beaucoup plus :) Merci Thys.

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Corum Jhaelen Irsei,lundi 31 janvier 2005, 17:27 a écrit :
la fantasy ne fait pas quitter le réel à mon avis, elle nous fait y revenir.
Et voilà une citation qui me plait déjà beaucoup plus :) Merci Thys.
J'ai apprécier ton développement sur la question, mais je ne comprend pas trop ce que tu entends avec cette phrase :unsure:

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Je crois -tel que je l'ai ressenti et compris- que cette phrase signifie que la fantasy permet un approfondissement et une (re)découverte de sensations, d'images, de pensées, de sentiments...qu'il ne tient plus qu'à nous de continuer à faire vivre dans le monde réel.Exemple (toujours selon ma compréhension personnelle): tu suis les aventures du héros qui ne baissent jamais les bras alors qu'il est confronté aux pires maléfices, démons et prophéties de l'univers...et il s'en sort: rien ne t'empêche de t'inspirer de son exemple dans ta vie réelle.(Si j'ai pas bon, on pourra toujours me mettre un bonnet d'âne :P )Puisque j'ai bon, on est sur le même faisceau d'idées :D

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J'aurai pas pu le dire mieux Foradan! ;)C'était donc simplement que j'ai l'impression qu'à travers la fantasy (et sans doute beaucoup de style de littérature) on s'ouvre à toutes sortes de réflexions, originales dans leur forme et leur fond, qui nous permettent de porter un autre regard sur la réalité, de revoir certaines de nos idées ou, que sais-je, simplement de se poser une ou deux questions sur le sens des choses auxquelles on n'avait pas pensé!Rares sont en effet les livres dans lesquels l'auteur ne se laisse pas aller à nous livrer au moins un message personnel ou philosphique.Thys

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Très sincèrement...L'article est intéressant, mais je suis très peu en accord avec l'auteur.Comme il a déjà été dit plus haut, les histoires féériques et fantastiques ne datent pas d' "après les lumières". Elles ont toujours existé et, à mon humble avis, existeront toujours.Et il ne faut pas exagérer non plus : Harry Potter n'est pas plus un concurrent pour l'Eglise que ne l'était la fée marraine de Cendrillon.Par contre, il est vrai que la Fantasy aborde plus fréquemment que la littérature dite réaliste de vrais problèmes de fond, la bien, le mal, le devoir, le sacrifice, la trahison, etc... et que les livres de ce type reflètent paresque toujours les valeurs - je veux dire les valeurs profondes de son auteur. Mais est-ce fuir le monde que croire encore que des valeurs non-scientistes existent ? Il ne me semble pas. Et les retrouver dans des livres permet de s'interroger plus en profondeur sur la réalité qui nous entoure, et sur nous-mêmes.

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Article interessant effectivement.Comme les autres, je trouve que la fuite de la réalité c'est un peu beaucoup exagéré. Je suis d'accord avec thys pour au contraire trouvé que la fantasy permet de réfléchir à la réalité d'après un angle différent. Et je n'ai pas non plus l'impression de lire de la fantasy pour donner un sens à ma vie... :huh: Même si c'est vrai que les valeurs pronées par la fantasy sont une des raisons pour lesquelles j'apprécie ce genre, l'expression est un peu forte là aussi.Par contre, bien qu'il y ait eu des récits merveilleux avant le Siècle des Lumières, je suis d'accord sur cette histoire de rationnalité. Tout est un peu trop réglé suivant des lois, principes, etc et j'aime beaucoup lire une oeuvre "irrationnelle" avec de la magie, des nouvelles races, des autres modes de vie pour couper avec la réalité de notre monde pendant qqs instants.En tout cas, c'est une bonne chose que des auteurs se penchent sur cette question. :) Merci pour la trad' ;)

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Quelques petites pensées en passant vite fait :1/ Déjà, bien content que cette traduction ait entraîné autant de réactions et relancé ainsi ce sujet ! :) Ca fait plaisir, et d'autant plus avec une traduction. J'ai particulièrement apprécié le message de darkfriend, sans vouloir jouer à distribuer des bons points. ;)2/ Au cas où, je précise, parce que j'ai eu une impression étrange une fois ou deux : nous n'avons pas posté cet article parce que nous sommes 100% d'accord avec lui. Autrement dit, il ne représente pas la "ligne directrice" du site, j'y tiens. Pas de confusion. :)3/ Bon, je sais bien que l'article y faisant référence, c'est difficile de ne pas en tenir compte, mais concernant le point précis de cette histoire de " fuite ", il en a déjà été question. :) Bref, je me contenterai de rappeler ce qu'avait demandé Guybrush en relançant le sujet, tenir compte de ce qui a pu être dit au-delà des deux seules dernières pages du sujet. ;)Voilà, c'est tout présentement. ;)

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Voilà plusieurs fois que je lis cet article ainsi que vos réactions, et j'avoue restée perplexe, sans doute en raison de contradictions signalées plus haut, mais aussi par les arguments de l'auteur.L'opposition science, Lumières/imagination, religion ne me convainc pas non plus. Cependant quand je lis Thys et ceux qui ont complété son avis je me dis que peut-être nous retrouvons dans la Fantasy des mythes et des personnages qui appartiennent à une mémoire collective très ancienne universelle dont les religions ne seraient que des vecteurs. Pour être plus claire je pense par ex au mythe de la cité engloutie, aux êtres fées, etc ... présents dans tant de légendes européennes, asiatiques ... Et ceci est propre à la Fantasy, d'où sa spécificité par rapport aux autres types de fictions.A vrai dire,je ne sais pas si j'aime la Fantasy pour cela, mais il m'a semblé en essayant de déméler les arguments de l'auteur et vos réactions, que l'on pouvait peut-être trouver là une piste commune.

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Peut-être est-ce cette généralisation qui me gêne. Cette volonté de vouloir à tout pris cataloguer les gens, de les classer, et de leur trouver des raisons communes et rationnelles d'aimer telle ou telle chose. Mes raisons d'aimer la fantasy ne sont pas celles de Gillosen, de mon fils ou de ma copine Rebeca. D'ailleurs, nous n'aimons pas les mêmes choses, ni les même livres, ni les mêmes personnages en fantasy...

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je n'ai lu l'article qu'une seule fois et assez rapidement et à mon avis c'est insuffisant pour en extraire toute la substantifique moëlle.Mais à cette première lecture je n'ai pas interprété qu'il désignait la lecture de fantasy comme une fuite de la réalité. J'ai plutôt compris que la lecture de fantasy correspondait à une recherche d'erzatz de valeurs exaltées par les religions et que la science a en grande partie anihilées. En gros, on a expliqué pendant des siècles aux pov petits humains que nous sommes que si nous appliquions strictement un code moral déterminé par les enseignements religieux, nos actions motivées par ce code moral auraient un effet sur notre environnement extérieur et que en quelque sorte nous aurions le sentiment de pouvoir influencer notre environnement. Exemple: la foudre est maniée par un Dieu, si je plais au Dieu, si j'adhére aux valeurs que la religion m'a inculquée comme étant celle prônée par le Dieu en question, je ne recevrai pas de foudre sur la tête. Donc mes actions influencent mon environnement.Le siècle des lumières arrive et patatras la science prouve que tout ça c'est du pipeau, que tu sois noble et courageux ou une immonde vermine sans foi ni loi , tu as autant de chances de te ramasser un éclair sur le coin du nez puisque le monde est géré par des lois naturelles parfaitement indifférentes aux humains.Donc, les lecteurs de fantasy que nous sommes souffrent de la perte des valeurs qui étaient inculquées dans les mythes et religions et recherchent un apaisement à leur manque dans les récits modernes de nouveaux héros et Dieux.Pas faux en soi si on considére que la fantasy puise largement pour son inspiration dans les héros des grandes mythes mondiaux et que les vertus qui sont éxaltées dans ces récits sont très proches des valeurs morales que toute religion non dévoyée s'est efforcée d'inculquer. le lecteur de fantasy ne cherche pas à échapper à la réalité matérielle dans laquelle il vit: il paye ses impôts et a un comportement social tout à fait classique mais il chercher à retrouver une harmonie morale qu'il ne retrouve plus dans les messages sociaux véhiculés par sa société Je trouve ça interessant comme thèse.

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Personnelement moi j'aime beaucoup la lecture, de toute sortes et tous les genres. Mais je dois dire que ce que j'aime particulièrement en Fantasy c'est l'aspect cycle (qui me fait un peu penser aux series télévisés, en plusieurs épisodes) Et les différents univers qu'ils proposent...Mais surtout ce que j'aime c'est que ces univers sont souvent réalistes et permettent de s'immergé dans un autre monde qui peut passer pour réel (je pense à Harry Potter, le Disque-Monde, et surtout le monde du trone de fer, et tous les autres mondes qu'on retrouvent dans les livres.) Moi ce que je demande à la fantasy c'est un monde 'réel' et aboutit et qui ne prétend pas être un avenir de notre terre (beurk la SF ;)), mais une autre possibilité qu'on peut intellectuellement inventé. Su l'argument de la fuite de la réalité je m'en méfie parce que tous les livres en sont en fait... donc oui c'est une fuite de la réalité, un autre possible, mais pour moi c'est le propre de la littérature. Je trouve juste la Fantasy plus divertissant et amusant car on ne part pas du monde qu'on connait avec nos a priori et tout le barda.

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Bon... J'aurai bien donné mon avis sur le sujet, mais Thys l'a fait mieux que moi :P C'est exactement ce que je pense. Par des biais détournés, la fantaisy, tout comme la sicence-fiction d'ailleurs, me pousse à réfléchir sur le présent, ma vie, la société. D'une part parce que, comme ça a déjà été dit, les romans de fantaisy n'ont jamais peur d'aborder de grands thèmes, d'autre part parce que ils ont une plus grande lattitude quant à la réalité. Ils peuvent se permettre de mlettre leur personnages dans des situations impossibles et de voir les dilemmes, les questions, les émotions qui en découlent.Dans mon cas cas, ce goût ne correspond en aucun cas à une fuite de la réalité, mais plutôt à une volonté de me torturer la cervelle. Et aussi... Il ne s'agit pas d'une fuite du réel, mais lire le réel n'est pas toujours une panacée. Entendons nous, la moitié de ce que je lis n'est ni fantaisy ni SF, je ne suis pas sectaire, mais je trouve qu'un livre "réel", c'est toujours plus risqué. Quand il traite de la vie quotidienne, je veux dire (pas roman policier pe). Car dans ce cas là, si l'intrigue m'emmerde et que le style me déplaît, il ne reste plus rien. Tandis que dans un roman de fantaisy, quand l'histoire et le style sont merdiques, il y a toujours moyen de se rattraper avec un univers original (ce qui n'est pas non plus toujours le cas).On peut n'avoir aucune envie de lire le réel sans pour autant avoir envie de lire la vie de tous les jours de M. Dupont (j'exagère un peu, je sais).Cela dit... Le fait que les romans fantaisy soit parmi les plus gros qui soient n'entre sans doute pas pour rien dans mon goût... Non, sans rire, cette épaisseur (physique !) des romans de fantaisy le permet parfois de développer bien plus la psycho de leurs persos, ce qui n'est pas pour me déplaire !Allez, juste pour le plaisir : :starwars: Anka

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D'ailleurs, ce que tu dis Anka me fais penser qu'on aborde peut-être plus facilement des sujets graves ou dérangeants en fantasy ou dans les autres genres littéraires de l'imaginaire, grâce justement à la distanciation d'avec le réel.Pas besoin de prendre de pincettes, d'avoir peur de trop rappeler un événement historique ou social troublant ou choquant, les messages et les réflexions ne peuvent en être que plus clairs...Enfin, c'était une petite réflexion en passant... ;)Thys

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Intéressant article, je viens juste de le remarquer. Apparemment, tout le monde semble monter sur ses grands chevaux à l'évocation du traditionnel 'évasion de la réalité'. En fait, l'auteur ne fait qu'évoquer une réponse souvent donnée à la question 'pourquoi lire de la fantasy?', il ne la défend pas. (Merci Khra, dont personne ne semble avoir relevé le message)Il parle en fait de la crise de sens découlant selon lui des Lumières. En rationalisant notre vision du monde, en quelque sorte, l'homme se prive de la notion de bien et de mal. A une époque, il aurait été facile de mettre la responsabilité du Tsunami en Asie sur le dos de dieux courroucés, ce n'est plus le cas maintenant. On a droit à de jolies illustrations en 3D à la télé pour nous expliquer que tout ça, ce n'est que mouvements tectoniques sous-marins et physique des fluides... D'une manière plus générale, l'homme contemporain (c'est nous), est privé de sens du bien et du mal. Ca se sent assez fort quand on jette un regard objectif sur les attentats du 11 septembre. D'accord les terroristes sont des monstres sanguinaires, mais l'Amérique de Bush vaut-elle mieux? Etc etc... Donc, d'après Bakker, la Fantasy offrirait au lecteur de se retrouver dans un univers ou bien et mal sont clairement définis. Où dieux, démons, créatures mythologiques, sont ceux qui nous empoisonnent la vie, et où le le héros n'a pas à tergiverser, pas d'examen de conscience, il faut rentrer dans le lard du mal, et l'erradiquer. Il a un sens parce qu'il se définit comme étant dans le camp du bien, par opposition au mal. Donc de la Fantasy comme quête de sens, c'est discutable, mais nettement plus fin que la solution 'échapatoire d'un quotidien fade ou angoissant', quand même.

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Halbarad,lundi 07 février 2005, 15:23 a écrit :(Merci Khra, dont personne ne semble avoir relevé le message)
Euh, ce n'est pas parce qu'il n'a pas été relevé jusqu'ici qu'on ne peut pas l'avoir remarqué, et même apprécié, comme dans mon cas. :)
Donc, d'après Bakker, la Fantasy offrirait au lecteur de se retrouver dans un univers ou bien et mal sont clairement définis.
Rien que dans son propre roman, il illustre pourtant le contraire. ;) Et les contre-exemples supplémentaires seraient nombreux... ;) (Trône de Fer, Compagnie Noire, Cycle d'Ea, etc...)Et attention au-delà de ça à ne pas glisser dans le débat sur le manichéisme, ce n'est pas le bon sujet. ;)

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Rien que dans son propre roman, il illustre pourtant le contraire.  Et les contre-exemples supplémentaires seraient nombreux...  (Trône de Fer, Compagnie Noire, Cycle d'Ea, etc...)
Bien sûr, j'ai voulu parler de contre-exemples, mais ça semblait aller de soi, surtout sur un forum rempli de vrais et érudits fans de Fantasy :P . Son article fonctionne très bien si on l'accole à l'oeuvre de Tolkien, pour ne citer que lui, cependant. Sinon, l'approche quête de sens, bien/mal etc, ça marche aussi pour les super-héros des comics Américains. Bref, intéressant article, mais ce n'est qu'une vision parcellaire.
Euh, ce n'est pas parce qu'il n'a pas été relevé jusqu'ici qu'on ne peut pas l'avoir remarqué, et même apprécié, comme dans mon cas.
*Worship, worship!* ;)

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Pourquoi aime-t-on la Fantasy?... Question intéressante. D'abord parce que, comme beaucoup de monde ici le dit, ça permet de s'évader de notre monde kitch et superficiel. En ce qui me concerne moi, c'est parce que la fantasy, généralement, nous permet de retrouver un monde sauvage et libre, avec des chevaux, des épées, et non des voitures ou des pistolets (arme positivement laide comparée à un arc ou un sabre) , avec des plaines, des routes pavées et non cette modernité qui nous bouffe notre jolie nature à grands coups de bitume.

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Assez marrant... ce sujet remonte et me fait penser à quelques dscussions que j'ai eues avec mon fils (qui n'est pas inscrit mais qui lit et qui était présent à Mons) : la Fantasy n'est pas seulement vecteur de "valeurs" mais aussi de "questionnements" philosophiques. Surtoiut lorsque l'on lit divers auteurs et que ces auteurs se contredisent. Et c'est sans doute ce "background" philosophique qui fait que certains auteurs, même catalogués comme légers, genre Eddings (qui mine de rien a un réel avis sur la religion et une vision assez manichéiste - au sens premier, c'est à dire religieux - du monde) sont "valables", alors que d'autres (je n'ai pas lu, je reprends seulement ce qu'en dit mon fils, hein...) comme Paolini ne font que raconter des histoires sans rien derrière et donc "ne sont pas de bons auteurs de Fantasy" (en fait, les mots réels sont beaucoup plus durs que ça).