J'arrive au tiers du roman et un peu comme Gillo mais en plus marqué pour moi, je commence à la fois à trouver le temps long et aussi à décrocher un peu, voire, à m'agacer.

L'intrigue est très, peut-être même trop classique, surtout pour un genre mille fois rebattu comme le post-apo. Je n'éprouve vraiment pas grand chose pour des personnages que j'ai l'impression d'avoir déjà croisé ailleurs des tas de fois.
Mais pour le coup le moment qui m'a vraiment agacé c'est la scène de
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la statue de la liberté
Où là j'ai dû me repasser la scène plusieurs fois pour être sûr d'avoir bien compris ce que j'avais compris.

Ce qui m'a enervé dans cette scène c'est que l'auteur t'emmene a priori sur du post apo un tant soit peu réaliste où on nous évoque des villes en quarantaine, des pénuries, des émeutes, etc. Et d'un coup, pouf !
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une statue qui s'anime dis donc !
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Je trouve que le décalage entre réalisme et irruption d'un élément fantastique/fantasy sans prévenir a un côté hyper faux parce que rien ne nous amène à ça. Certes, les gens perdent leur ombre et du coup perdent la mémoire, mais quel est le rapport avec une
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f%1ing statue de la liberté qui s'anime ?
Alors on me dira qu'il ne faut pas chercher la logique partout et qu'en réalisme magique c'est surtout l'ambiance à laquelle il faut s'attacher. Ok sauf que je reste attaché au fait qu'un univers aussi irréaliste soit-il a forcément des règles. Des règles qui, bien montrées, sont instinctivement comprises par le lecteur/spectateur. Même le monde d'Alice au Pays des Merveilles a ses propres règles.
Or dans ce cas présent ça m'a fait exactement le même effet que si une soucoupe volante débarquait aux champs du Pelennor pour venir soutenir le Rohan. Ou encore que La Tour Sombre se terminait par l'apparition de Georges Pompidou devant Roland Deschain qui viendrait lui proposer de déguster une soupe aux choux avec Donald et Mickey.
ça n'a absolument aucun sens ?
Eh bien cette scène c'est un peu ce que j'ai vécu.

Voilà.