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Merci pour la critique, elle ne fait que confirmer mon envie de lire le livre et valide ma commande :)
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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Oh, ben, je ne me fais pas de souci pour le destin du roman de toute façon !
Albin Michel + bandeau rouge mention post-apo et prix littéraire, pitch intrigant... ;)

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Je n'en suis qu'à une centaine de pages dans l'histoire et déjà, j'aime beaucoup !

Les personnages que l'on suit, m'intéressent. Il y a cette touche de mélancolie que je cherche toujours plus ou moins inconsciemment dans un roman et il ne s'agit pas d'une simple histoire contemplative. Les premières pages m'ont fait penser à du Jeff VanderMeer avec les différents symptômes de la maladie, un peu au Passage de Justin Cronin également.

Je viens de me relire le Fléau, de King, aussi c'est agréable (enfin façon de parler) d'avoir là une histoire de pandémie horrifique/surnaturelle, plus "moderne".

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Sur ce, je retourne à ma lecture :P

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Une belle découverte, sans que ce soit une "Transcendance" pour autant :D. Mais pour un premier roman c'est suffisamment bien mené et original dans les références pour être noté. L'auteur évite la surenchère du postapo, ne tombe pas dans un sentimentalisme pénible, je crois par conséquent qu'il est susceptible de toucher un public assez large; reste à accepter de se laisser porter, de suivre jusqu'au bout l'audace de l'auteur. La fin du livre est riche en surprises, pourtant je crois que j'ai préféré les 400 premières pages, le récit est souvent d'une belle sensibilité, les personnages principaux attachants. Et d'autant plus plaisant avec le souvenir du confinement ! :D Vous pouvez le réserver pour la deuxième vague, Winter is coming !

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J'ai également préféré la première partie et ai trouvé trop de facilités à certains moments. Un désir d'expliquer et de ne pas expliquer tout à la fois, qui rajoute maladresses et petites lourdeurs au récit.
Des événements qui vont parfois trop vite, des choses prévisibles, un côté presque trop terre à terre alors que le point de départ est quasi mystique...

Je garderai un très bon souvenir des toutes premières pages dans tous les cas. Le thème de la mémoire est également bien traité mais le rythme du roman, la temporalité un peu floue, a quand même gêné ma lecture. Il n'en reste pas moins un livre intéressant à découvrir !

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En fait, passé un certain moment quand on quitte le rythme de la première partie et de la découverte, j'ai eu une impression

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Ce qui n'enlève rien au fait que le livre a vraiment tapé juste pour moi avec d'autres thèmes et certains passages :)

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Moi qui pensais lire la biographie du fils de Louis Chedid....

Un livre au rythme bien enlevé et avec une thématique sur la mémoire abordée de manière intéressante et originale

J'ai eu la même impression que Nephtys concernant les similitudes avec un certain jeux vidéo mais comme j'ai beaucoup aimé le jeux en question c'était pas forcément un problème.

Une bonne lecture et une auteure à suivre

(AMI c'est quand même classe niveau catalogue !!!)

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J'arrive au tiers du roman et un peu comme Gillo mais en plus marqué pour moi, je commence à la fois à trouver le temps long et aussi à décrocher un peu, voire, à m'agacer. :ph34r:

L'intrigue est très, peut-être même trop classique, surtout pour un genre mille fois rebattu comme le post-apo. Je n'éprouve vraiment pas grand chose pour des personnages que j'ai l'impression d'avoir déjà croisé ailleurs des tas de fois.

Mais pour le coup le moment qui m'a vraiment agacé c'est la scène de
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Où là j'ai dû me repasser la scène plusieurs fois pour être sûr d'avoir bien compris ce que j'avais compris. :|

Ce qui m'a enervé dans cette scène c'est que l'auteur t'emmene a priori sur du post apo un tant soit peu réaliste où on nous évoque des villes en quarantaine, des pénuries, des émeutes, etc. Et d'un coup, pouf !
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Je trouve que le décalage entre réalisme et irruption d'un élément fantastique/fantasy sans prévenir a un côté hyper faux parce que rien ne nous amène à ça. Certes, les gens perdent leur ombre et du coup perdent la mémoire, mais quel est le rapport avec une
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Alors on me dira qu'il ne faut pas chercher la logique partout et qu'en réalisme magique c'est surtout l'ambiance à laquelle il faut s'attacher. Ok sauf que je reste attaché au fait qu'un univers aussi irréaliste soit-il a forcément des règles. Des règles qui, bien montrées, sont instinctivement comprises par le lecteur/spectateur. Même le monde d'Alice au Pays des Merveilles a ses propres règles.

Or dans ce cas présent ça m'a fait exactement le même effet que si une soucoupe volante débarquait aux champs du Pelennor pour venir soutenir le Rohan. Ou encore que La Tour Sombre se terminait par l'apparition de Georges Pompidou devant Roland Deschain qui viendrait lui proposer de déguster une soupe aux choux avec Donald et Mickey.
ça n'a absolument aucun sens ?

Eh bien cette scène c'est un peu ce que j'ai vécu. :|

Voilà.

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Or dans ce cas présent ça m'a fait exactement le même effet que si une soucoupe volante débarquait aux champs du Pelennor pour venir soutenir le Rohan. Ou que La Tour Sombre se terminait par l'apparition de Georges Pompidou devant Roland Deschain qui viendrait lui proposer de déguster une soupe aux choux avec Donald et Mickey.

Tu sais parler à mon cœur ! Je peux acheter ça où ?

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@Guigz

C'est ce passage particulier qui m'a totalement convaincu d'acheter le livre, alors que je ne l'avais pas encore fini. C'est à ce moment-là que je me suis dit "il me le faut".
La réalité dérape dès la première page avec le cerf dont les bois ont été remplacés par des ailes (si je me souviens bien).

Comme je le disais je ne sais plus où : il faut accepter d'être surpris.

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Le post-apo n'est pas mon genre favori, mais il m'arrive parfois d'en lire et d'apprécier. Probablement, mon dernier détour de ce coté là c'était "Celle qui a tous les dons", ca remonte donc un peu.
Dans tous les cas, je me suis laissé séduire par la critique et aussi par la discussion (Guigz n'a pas réussi à me dissuader :) ). Et j'ai beaucoup aimé au final.
Pour un premier roman, c'est vraiment très abouti. J'ai pas eu l'impression de beaucoup de faux pas. J'ai accroché aux persos dès le début et j'ai trouvé que l'auteur les rendait proches sans tomber dans le sentimentalisme pour autant. C'est assez dynamique, notamment grâce aux changements de point de vue et j'ai pas eu l'impression de m'ennuyer, malgré le rythme lent au début (qui va ensuite en s'accélérant). Au contraire, je dirais même que ca m'a semblé logique que l'auteur prenne son temps au début pour ensuite aller crescendo.
J'ai bien aimé le twist final, même si je me préparais à son opposé (qui m'aurait tout aussi comblé). Pour le coup, ca finit sur une note d'originalité à laquelle je ne m'attendais pas. Néanmoins, j'ai sans doute préféré le voyage pour en arriver là. Même si nombre de péripéties ne sont pas franchement originales (mais respectent bien le cadre post-apo), l'idée de départ de la perte de l'ombre et ses conséquences donnent à l'ensemble une certaine fraîcheur et un aspect psychologique qui m'a bien plu.
Et pour répondre à Guigz, je n'ai pas eu l'impression que l'auteur brise les règles. Comme le disait Gilles, dès les premières pages on apprend que ceux qui perdent leurs ombres modifient la réalité. L'auteur le montre / en tire partie ensuite à quelques reprises, mais avec parcimonie dans l'ensemble. Et aussi avec des conséquences qui expliquent pourquoi le monde n'a pas "complètement" basculé façon Alice aux pays des merveilles.
J'espère que ca va se vendre parce que ca en vaut le coup. Belle pioche pour AMI !

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Luigi Brosse a écrit :J'espère que ca va se vendre parce que ca en vaut le coup. Belle pioche pour AMI !

Le Livre de M est à ce jour la meilleure vente des parutions 2020, malgré une sortie à une date (17 juin) complètement handicapante (c'était un titre prévu pour mars au départ).
Deux titres pourraient passer devant : Un océan de rouille de C. Robert Cargill, si on cumule les ventes numériques et papier, car c'est un titre qui surperforme en numérique (je n'ai aucune explication, à part la parution juste avant le premier confinement, mais les ventes numériques sont loin de se concentrer sur la période du premier confinement) et Quitter les monts d'Automne d’Émilie Querbalec qui est loin d'avoir fini sa carrière (il suffirait d'un prix, par exemple, et pouf ! Émilie passerait devant tout le monde).

Le Livre de M est disponible en audiolivre. Ses droits poche ont été acquis par Le Livre de Poche. J'attends de lire le nouveau roman de Peng The Cartographers, pour caler la parution poche avec une éventuelle parution grand format fin 2022 ou début 2023.

GD