2
Ah... La chronique ne donne pas franchement envie. J'aimais beaucoup le titre et la couverture me laissait rêveur... Mais j'aime me dire que le titre trouve une justification dans le récit. Là ça semble raté. La quatrième de couverture ne me donnait déjà pas spécialement envie. Je vais donc passer mon tour.

3
Aerendhyl a écrit :Ah... La chronique ne donne pas franchement envie.

C'est vrai, mais là, malheureusement, le livre non plus. :(
J'ai trouvé qu'il y avait vraiment beaucoup trop de manques.

4
Terminé hier soir et avis en demi-teinte, même si, si je devais noter, je mettrais probablement un 6.
J'ai passé un bon moment de lecture, passé le côté déroutant de manque de transitions parfois.
Je rejoins Goldberry sur le fait que l'univers de base et le style d'écriture tiennent la route, et aussi sur le fait qu'il y a des manques, surtout
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J'ai quand même bien apprécié les personnages dans l'ensemble, surtout Agathe et Anatole
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Bref une lecture pas prise de tête, mais pas pépite, c'est dommage :(

5
Oh je n'irai pas jusque là pour le style, trop de maladresses pour moi, et j'ai oublié de mentionner les tentatives d'humour. Alors l'humour c'est difficile et subjectif, mais à part casser le rythme, ça n'apporte rien non plus ici. :(
Pour la note, j'ai été dure, mais on ne peut pas toujours noter entre 6 et 8. ;) Et j'ai été trop déçue pour mettre la moyenne, clairement.

La Forêt des araignées tristes - Colin Heine

7
Je viens de lire ce premier roman grâce à sa couverture et car la "suite" vient de paraître chez ActuSF : Les Loups de Cendres Mortes.

Résumé du premier :
Bastien est paléontologue : sa spécialité ? Étudier les créatures étranges qui naissent de la vape, ce mystérieux brouillard aux propriétés énergétiques extraordinaires qui a recouvert le monde et menace de l’engloutir un peu plus chaque jour. Tour à tour victime d’un dramatique accident en apparence banal duquel il réchappe de justesse et témoin d’un attentat, où sa survie ne tient à nouveau qu’à un fil, il voit son destin basculer. Le voilà pris dans l’engrenage d’une affaire d’espionnage d’envergure internationale, sous les feux croisés d’une société secrète d’assassins, de brutes armées et d’une agence de détectives aux méthodes douteuses. Sans compter qu’une créature cauchemardesque, tout droit venue des Vaineterres, ces zones perdues dans un océan de vape, semble bien décidée à lui faire la peau...
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Disons-le tout de go, je ne retiendrais de ce roman que sa couverture et le passage, que j'ai dévoré, qu'elle illustre. Pour le reste, sans être mauvais, il n'y a rien de vraiment de fantastique non plus et c'est dommage car j'ai l'impression qu'il y a moins de sorties steampunk qu'il fut un temps.

Commençons par ce qui m'a le plus désappointé : les personnages et surtout Bastien, le principal héros. Ce dernier est mou, il se sort de toutes les situations "par chance", il ne brille en rien, pire il est carrément stupide par moment. Pas facile d'avoir de l'empathie pour lui et ca plombe tout le roman. Il s'entoure bien vite d'un ami aventurier, qui est sans doute le plus intéressant du lot (c'est d'ailleurs lui qu'on retrouve dans la scène de la couverture). Pour compléter ce trio, on a droit tout d'abord à une gouvernante horripilante (rarement vu un perso aussi insupportable, sans aucune raison scénaristique au final), qui sera remplacée à mi-parcours par une ouvrière réfugiée avec pas franchement d'épaisseur. Je n'ai pas bien compris la raison de ces choix bancals.

Coté intrigue, c'est un peu décousu au départ car on suit le fil de Bastien et en parallèle celui de son ami l'aventurier et on peine un peu à voir comment elles vont s’entremêler. Ca s'arrange un peu par la suite, mais les inepties / coups de pot de Bastien n'aide pas vraiment à rendre cela crédible. Il y a quelques bonnes idées, mais ca pêche au niveau de la mise en scène avec pas mal de sable dans les rouages.

Coté décor / ambiance, rien de très nouveau sous le soleil. On a affaire à un univers steampunk / post calamité / pseudo-Europe à la veille de la première guerre mondiale. Ce n'est pas désagréable, mais ce n'est pas non plus super original (et j'ai trouvé ca super amateur le choix de certaines appellations : les treums / trams, les franky / serviteurs zombies reconstitués, le Gigantique (si mes souvenirs sont bons) / le Titanic facon zeppelin). J'ai aussi eu l'impression que l'auteur en faisait des tonnes / écrivait beaucoup pour donner de l'épaisseur, alors que paradoxalement, en en faisant moins, cela aurait sans doute fait moins décor de papier maché. Le rythme aurait été aussi plus soutenu, au lieu de s'entendre un peu trop parlé.

Bref, je suis arrivé au bout, un peu en me sentant coupable d'avoir passé autant de temps sur quelque chose qui n'en valait sans doute pas la peine, mais qui n'était pas mauvais au point de me faire reposer le livre. Dans tous les cas, la suite sera sans moi.