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Pour l'instant le peu qu'on a c'est surtout SF. On aimerait aussi des manuscrits de fantasy correspondant à notre esprit particulier : de la sword and sorcery, de la fantasy à monde secondaire mettant en scène des enquêteurs, des one shots de high fantasy sortant des sentiers battus, de l'arcanepunk ou de l'inclassable plutôt fun.Si vous avez ça en magasin envoyez moi votre manuscrit.
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Je vais parler du sujet dont on ne parle jamais d'habitude, et ce dans un souci de transparence. J'ai choisi l'auto-diffusion - auto-distribution via la plate forme Dilicom. Ca peut paraître suicidaire de se lancer, sans avoir un réseau au moins de diffusion solide derrière. Ca oblige à un certain nombre contrainte. Par exemple faire de petits tirages que l'on réimprime de temps en temps. Mais ça permet à certains de durer. J'ai un ami éditeur ( lui fait du polar mais aussi un peu de fantasy) qui est dans ce système depuis dix ans. En plus il faut voir que l'on a un luxe rare : choisir les libraires avec lesquels on va travailler. A coté de ça on aura la vente directe sur les salons et la vente en ligne.Il faut savoir que quand on est dans un réseau de distribution, le système des offices oblige le distributeur à envoyer au moins un exemplaire à toutes les librairies de premier niveau. Sachant que certaines ont peu de respect pour les littératures de l'imaginaire ou alors se foutent complétement des petits éditeurs et feront des retours dans la semaine qui suit la livraison, l'on se rend compte que le système traditionnel n'est pas forcément idyllique. Certains éditeurs comme Voy'el ont eu d'ailleurs de gros problèmes avec leurs distributeurs. Les petits diffuseurs et distributeurs indépendants ne semblent pas tous dignes de confiance.Cette stratégie est tout à fait réfléchie.
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Bonjour,Je me permets de rebondir sur votre dernier post. Il est clair que les réglementations en vigueur ne sont pas toujours adaptées au budget d'un petit distributeur ou éditeur qui se lance, et ce d'autant plus qu'on ne bénéficie pas de la puissance de comm' d'une grande maison...Etant moi-même amateur de science-fiction et de fantasy, je sais que c'est un univers de passionné(e)s et de fans, univers assez "friendly" au final. Et il existe -heureusement- d'autres canaux de vente que les canaux habituels et qui peuvent être intéressants pour vous. Je pense notamment à la vente directe à domicile (domaine dans lequel je travaille, pour être transparent). La réglementation en vigueur permet une certaine liberté et flexibilité au distributeur grâce au recrutement de VDI (vendeurs à domicile indépendants). Ca peut valoir le coup d'essayer: investissement initial relativement faible, assez flexible, et qui repose surtout sur du bouche à oreille entre gens passionnés...Bref, en tout cas à dispo si envie d'en discuter plus longuement !Fabien Lyraud a écrit :Je vais parler du sujet dont on ne parle jamais d'habitude, et ce dans un souci de transparence. J'ai choisi l'auto-diffusion - auto-distribution via la plate forme Dilicom. Ca peut paraître suicidaire de se lancer, sans avoir un réseau au moins de diffusion solide derrière. Ca oblige à un certain nombre contrainte. Par exemple faire de petits tirages que l'on réimprime de temps en temps. Mais ça permet à certains de durer. J'ai un ami éditeur ( lui fait du polar mais aussi un peu de fantasy) qui est dans ce système depuis dix ans. En plus il faut voir que l'on a un luxe rare : choisir les libraires avec lesquels on va travailler. A coté de ça on aura la vente directe sur les salons et la vente en ligne.Il faut savoir que quand on est dans un réseau de distribution, le système des offices oblige le distributeur à envoyer au moins un exemplaire à toutes les librairies de premier niveau. Sachant que certaines ont peu de respect pour les littératures de l'imaginaire ou alors se foutent complétement des petits éditeurs et feront des retours dans la semaine qui suit la livraison, l'on se rend compte que le système traditionnel n'est pas forcément idyllique. Certains éditeurs comme Voy'el ont eu d'ailleurs de gros problèmes avec leurs distributeurs. Les petits diffuseurs et distributeurs indépendants ne semblent pas tous dignes de confiance.Cette stratégie est tout à fait réfléchie.
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Je parle de label parce que je suis entrepreneur individuel. Donc mon entreprise c'est moi. Donc je considère que je crée une marque avec une ligne éditoriale claire derrière. Donc je crée un label. Mais c'est purement technique.Aryawen a écrit :J'ai une petite question : est-ce que la différence entre label et éditeur en littérature est la même que celle entre label et éditeur musical ?
Je pense qu'à terme, on ne peut faire l'économie sur la réflexion sur une diffusion / distribution parallèle. Vendre dans des points de vente qui ne sont pas uniquement des librairies ( maisons de la presse, évidemment mais aussi bureaux de tabac, bars geeks, boutiques de jeu). J'y pense sérieusement et je pense qu'au bout d'une année j'essaierais de trouver des partenaires pour y réfléchir ( probablement des étudiants dans le cadre d'un projet tutoré).Et il existe -heureusement- d'autres canaux de vente que les canaux habituels et qui peuvent être intéressants
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Ça y est, Pulp Factory annonce enfin son premier auteur: Franck Cassilis Nouvelliste qui a travaillé chez Rivière Blanche et chez l'Ivre Book, il nous signe avec le Mantra Originel, un roman de space fantasy qui réjouira les nostalgiques du Fleuve et les fans de Star Wars. Si tout se passe bien, à paraître en juin.
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Je suis assez content de travailler avec Christophe Ouvrard. Son style graphique proche de la BD peut vraiment attirer les jeunes adultes. Je pense même que c'est vers des graphismes très BD que l'on devrait aller dans les littératures de l'imaginaire au lieu de ce photoréalisme qui d'une part n'est pas forcément heureux et qui est souvent une mauvaise idée.Romain d'Huissier a écrit :Et un chouette artiste à la couverture !
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Ça dépend aussi un peu des bouquins...Je vois mal un Nnedi Okorafor ou le Engl récemment paru chez Lunes avec une couv' BD.Mais pour ton label, c'est clair c'est parfait !(je suis impatientFabien Lyraud a écrit :Je suis assez content de travailler avec Christophe Ouvrard. Son style graphique proche de la BD peut vraiment attirer les jeunes adultes. Je pense même que c'est vers des graphismes très BD que l'on devrait aller dans les littératures de l'imaginaire au lieu de ce photoréalisme qui d'une part n'est pas forcément heureux et qui est souvent une mauvaise idée.Romain d'Huissier a écrit :Et un chouette artiste à la couverture !
