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Merci pour vos encouragement ;)Petite précision sur l'aspect "recueil" du livre.On a effectivement une succession de "courtes histoires" mais celles-ci sont ordonnées de façon chronologique (avec entre chacune un descriptif des éléments Historiques/ politiques importants). De ce fait, certains rappels à des évènements décrits dans des récits antérieurs sont parfois utilisés.Ça ne change pas grand chose mais ça fait moins agglomérat de textes ou juxtaposition de nouvelles. On a l'impression d'un tout cohérent.Je trouve que ça participe aussi au charme des Soldats de la Mer
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Euh... Y a pas d'info sur le bouquin sur la fiche ?Alors, le site de l'éditeur de cette nouvelle édition. Il doit y avoir une page de contact si tu es libraire pour avoir ça dans ta boutique. Sinon, je peux te mettre en contact directement si besoin est.
(promis, je n'ai pas de commission)

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Je suis allé dans un librairie spécialisée (librairie Scylla à Paris), ils en avaient plein :ange:Je ne sais pas qui est le distributeur de Dystopia cependant.Je suppose que quand tu dis vouloir te le procurer c'est pour ta librairie, pas pour toi ?Sinon, c'est dispo en VPC sur le site de l'éditeurZaebas a écrit :Ta critique me tentait bien, mais je ne le trouve pas disponible que cela soit chez Seghers, Fleuve noir ou Pocket. Tu te l'ai procuré comment ?
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Mon dieu. En critiquant Célestopol je viens de m’apercevoir que je n'avais pas donné mon avis sur ce bijou. Là c'est du domaine de la faute plus que de l'erreur.
Les soldats de la mer... c'est une réussite : une superbe découverte servie par deux plumes de qualité. Ce recueil est constitué de nouvelles particulièrement bien écrites, aux styles différents et généralement marquantes. Rarement recueil de nouvelles m'aura laissé une telle impression d'homogénéité dans la qualité avant de parvenir à une fin qui laissera des traces et résonnera comme une évidence dans l'esprit du lecteur. Les soldats de la mer est le recueil que je recommande et offre le plus, avant Janua Vera et d'autres pépites du genre. C'est bien fait, fin, subtil et parfois d'une poésie qui me hante encore lorsque je revois l'ouvrage, plusieurs années après lecture.
Les soldats de la mer... c'est une réussite : une superbe découverte servie par deux plumes de qualité. Ce recueil est constitué de nouvelles particulièrement bien écrites, aux styles différents et généralement marquantes. Rarement recueil de nouvelles m'aura laissé une telle impression d'homogénéité dans la qualité avant de parvenir à une fin qui laissera des traces et résonnera comme une évidence dans l'esprit du lecteur. Les soldats de la mer est le recueil que je recommande et offre le plus, avant Janua Vera et d'autres pépites du genre. C'est bien fait, fin, subtil et parfois d'une poésie qui me hante encore lorsque je revois l'ouvrage, plusieurs années après lecture.
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Je termine le recueil de nouvelles de ce couple d'auteurs dont j'ignorais totalement l'existence avant qu'Elbakin ne me le fasse découvrir. Je rejoins les critiques précédentes sur la qualité de l'ouvrage, indéniable en terme de style, d'exigence narrative, avec une circulation assez virtuose entre les plans du réel et de l'imaginaire, et un métatexte très profond, sans être pour autant rébarbatif.
J'avoue avoir plus de mal avec les recueils de nouvelles qu'avec les romans, ce n'est pas un format que j'affectionne, et je peine à m'attacher à l'univers, sachant la brièveté des textes - presque par avance, même. Très beau style, c'est vrai, mais un peu académique malgré tout, qui manque un peu de licences (même s'il est vrai qu'elles sont très présentes sur le fond). L'ambiance m'a fait penser à Stendhal, mais aussi au Rivage des Syrtes, que j'ai lu tout récemment. Il y a peut-être un côté répétitif au bout d'un moment, les personnages étant systématiquement des militaires en campagne, et, du fait du format, peu d'attachement ou d'identification possible.
Je suis très contente de cette découverte, mais pour moi le livre relève plus de l'exercice de style que de l'oeuvre marquante ; j'avais du reste eu la même impression avec Janua Vera de Jaworski : rien à reprocher formellement, ni même dans la conception de l'oeuvre, et pourtant, le sentiment de voir un peu les choses de loin. Beaucoup de poésie dans Les soldats de la mer, il est vrai, y compris dans l'étrange mélancolie qui entoure ces récits pris entre le monde des vivants et celui des morts, dans un espace indécis où l'on ose à peine s'aventurer, entrevu confusément, au clair des deux lunes de ces improbables Fédérations.
Merci aux contributeurs du site et du forum, en tout cas, pour cette lecture que je n'aurais jamais faite autrement.
EDIT : il me manquait les deux dernières nouvelles, et clairement la dernière donne beaucoup de profondeur au recueil. La mise en abime et l’explication du titre y sont assez saisissantes, et je rejoins finalement les impressions de K. Une fin qui marque, indéniablement.
J'avoue avoir plus de mal avec les recueils de nouvelles qu'avec les romans, ce n'est pas un format que j'affectionne, et je peine à m'attacher à l'univers, sachant la brièveté des textes - presque par avance, même. Très beau style, c'est vrai, mais un peu académique malgré tout, qui manque un peu de licences (même s'il est vrai qu'elles sont très présentes sur le fond). L'ambiance m'a fait penser à Stendhal, mais aussi au Rivage des Syrtes, que j'ai lu tout récemment. Il y a peut-être un côté répétitif au bout d'un moment, les personnages étant systématiquement des militaires en campagne, et, du fait du format, peu d'attachement ou d'identification possible.
Je suis très contente de cette découverte, mais pour moi le livre relève plus de l'exercice de style que de l'oeuvre marquante ; j'avais du reste eu la même impression avec Janua Vera de Jaworski : rien à reprocher formellement, ni même dans la conception de l'oeuvre, et pourtant, le sentiment de voir un peu les choses de loin. Beaucoup de poésie dans Les soldats de la mer, il est vrai, y compris dans l'étrange mélancolie qui entoure ces récits pris entre le monde des vivants et celui des morts, dans un espace indécis où l'on ose à peine s'aventurer, entrevu confusément, au clair des deux lunes de ces improbables Fédérations.
Merci aux contributeurs du site et du forum, en tout cas, pour cette lecture que je n'aurais jamais faite autrement.
EDIT : il me manquait les deux dernières nouvelles, et clairement la dernière donne beaucoup de profondeur au recueil. La mise en abime et l’explication du titre y sont assez saisissantes, et je rejoins finalement les impressions de K. Une fin qui marque, indéniablement.