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Bon, je viens tout juste de le finir et il est un chouilla trop tard pour un débrief mais c'était intéressant. Mais 207 minutes quoi... Ça empiète sévère sur mon temps de sommeil vos histoires !

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Podcast 29 : Que du bonheur ! :pJ'y ai appris que Bragelonne a réinventé l'édition moderne dans le secteur de la SFF, que toutes les autres boîtes d'édition sont sympas mais ont fait des erreurs évidentes, que c'est normal que Stéphane Marsan découvre en passant dans une (grande, je suppose) librairie que Brage a un rayon entier dédié à sa production, tellement elle est extraordinaire, et qu'il s'en dise surpris.:rolleyes:Cela dit, vu l'impact du site sur le milieu, peut-être qu'il serait temps que vous vous intéressiez à une question subsidiaire :Qui porte la contradiction dans vos podcasts en forme d'interview, aussi sympas soient-elles (je le répète), pour être plus informatifs ?*Enfin bon, je dis ça, mais en fait je m'en bats les coudes, faut pas exagérer non plus... :sifflote:*Mais vous pourriez la jouer assez cool, hein, même avec le quota de rires niais apparemment nécessaires.:pSinon,

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Plus de 3 heures! Vous êtes des grands malades. C'est une interview ou un discours fleuve de FCastro ? Je ne l'ai pas encore écouté, mais mon footing d'une petite heure le dimanche matin ne suffira décidement pas. J'aurais juste les actualités.. Houahouahouaaaa.PS:Vous avez fait des pauses ravito-pipi pendant l'enregistrement ? J'espère...

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Bon pour compléter mon avis, c'était donc intéressant et Marsan passe pour un type très sympa. Mais par contre, j'ai un peu de mal à entendre quand il dis qu'il se sent tout seul sur le rayon. A croire que pour lui, le rayon SF ça se résume aujourd'hui à Eclipse, l'Atalante et Orbit... Quand trois éditeurs se regroupent pour former les Indés de l'Imaginaire j'ai quand même l'impression que c'est aussi pour développer le rayon...Donc je rejoint un peu Ethan, il faudrait peut être quelqu'un pour jouer au méchant flic non ?

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Pourquoi n'a-t-on pas demandé de contradicteur quand on a interviewé des libraires, des bibliothécaires ou d'autres éditeurs ? *vraie question*On sait tous que Marsan est un orateur spécial (d'ailleurs Gillo, la main sur le coeur ? ;)).

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Alors je crois qu'on avait tous conscience (et Stéphane aussi mais je pense qu'il a l'habitude) que les "critiques" seraient plus nombreuses à l'égard de Brag mais bah il me semblait pourtant qu'on avait pas trop hésité à poser les questions sur l'hégémonie bragelonnienne :)Pas assez au goût de certains :) et je peux comprendre le sentiment mais pour moi il vient surtout du fait que vu son aisance, Stéphane peut faire des réponses "rétablissement sur ses pattes" à beaucoup de questions. :pEt puis on n'a pas "agressé" Audrey Petit pour Orbit, ni les autres invités et je ne pense pas qu'on ait plus de raison de le faire pour Brag. Ni pour les invités à venir. Maintenant la discussion reste toujours ouverte sur le forum n'hésitez pas !

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Préambule : Mon intervention concernait le podcast dans son format, donc je pense que la discussion peut se poursuivre ici.Le podcast étant public, on peut le louer ou le critiquer, la critique n'ayant d'ailleurs pas systématiquement pour but de démolir ce que font ceux qui s'y collent. Elle peut aussi viser à relever un manque ou un défaut (tout le monde en a) dans la façon de procéder, le but étant l'amélioration de l'ensemble pour la satisfaction de tous. Et à la réplique facile "Ben si t'es si malin, t'as qu'à t'y coller", je réponds : "Non, merci". Après, vous écoutez ou pas quand on ne vous couvre pas de fleurs pour le boulot fourni, c'est à vous de voir, évidemment. ;)Donc je me permets de développer ma critique :Ma remarque concernait la façon d'agencer et de cadrer le podcast dans son déroulement, pas spécialement celui avec Stéphane, même si là on atteint les trois heures d'auto-pub avec descente sympa de tous les concurrents potentiels, sans qu'un de vous moufte.Je trouve l'ensemble un peu déséquilibré. Donc ça mériterait peut-être d'être légèrement revu pour qu'il y ait des questions ou des réactions légèrement plus incisives (restons légers). Ou alors vous faites des podcasts "Tribune libre" où chaque éditeur blablatera comme il veut, et là au moins ce sera plus clair, la couleur sera annoncée au départ.Et personne ne vous demande d' "agresser" les intervenants que vous interviewez. Il y a quand même une GROSSE marge entre se montrer simplement "pointu", "incisif", "réactif" etc., et verser dans "l'agression".Mais bon, c'est donc à vous de voir. Ou pas. De mon côté et avec l'exemple de ce dernier podcast, il m'a semblé que ce point méritait d'être soulevé. Maintenant, vous pouvez aussi le reposer, le point, hein. :)

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Bon, j'en suis à la moitié : Marsan trouve la réponse, et il est prêt à donner des cours de Goodkind.Il a dit que Tolkien avait fait un truc qu'il n'est jamais conseillé aux jeunes écrivains (et c'est vrai, Tolkien n'est pas écrivain pro).Il a dit ce que Gemmell pensait de vendre les droits d'adaptation, et ça a du sens.

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Personnellement c'est les scoops qu'il vous a donné hors micro que j'aimerais connaître.:)Tient vous n'avez pas évoqué les couverture de Waylander ou Didier Graffet a pris un malin plaisir à donner les traits d'Alain Névant sur les couvertures de la trilogie de David Gemmell.:D

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Ayé, fini !J'ai beaucoup aimé ce podcast avec un Stéphane Marsan franchement très bon orateur (l'a la tchatche le gars !). On retiendra surtout que "Servir froid, c'est pas du réchauffé" (copyrights Witch).Perso, comme j'aime Gemmell, j'aime Bragelonne, les deux étant indissociables.La discussion sur les couvertures était vraiment intéressante. Stéphane Marsan fait bien ressortir que son but est d'attirer le chaland mais que voilà, ben par moments, on est pris à la gorge, on se plante et bam. Pour moi, les couvertures de Manchu dans la collection Présence du Futur sont l'étalon (ah celle de Moi,Asimov, juste magnifique). Quand je vois celles de Folio SF à présent, c'est à pleurer. Les couvertures de Kushiel sont franchement mauvaises. S'il n'y avait pas les bonnes critiques autour, je pense que ce livre, jamais je ne l'ouvrirais. Au final, il est en attente. Je vais déjà terminer Blind Lake de Robert C. Wilson.Plus généralement, il y a une animosité contre Bragelonne chez pas mal de lecteurs, animosité dont je ne comprends pas l'origine. Si quelqu'un pouvait me l'expliquer, je lui en serai gré car pour moi, Bragelonne, c'est une équipe de passionnés qui marche bien. J'ai compris par exemple que Gillossen avait mal digéré l'arrêt d'une série dont il était le traducteur. Ca peut se comprendre. Là où je suis plus critique vis à vis de Bragelonne, c'est avec leurs éditions numériques que je trouve assez souvent bâclées (par exemple Orcs de Nicholls) même si ils sont à l'avant-garde sur le sujet et les plus novateurs du marché. Ok, c'est pas vendu cher, mais bon, quand le machin ne semble même pas avoir été relu pour éliminer les coquilles en nombre conséquent, je me dis que je préférerai payer un poil plus et avoir un travail mieux fignolé. Au final, j'ai franchement passé un bon moment en votre compagnie. Car oui, j'avais l'impression d'être assis à la même table. Merci pour cet excellent podcast.:)

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C'est la première fois que j'écoute un podcast Elbakin en entier. Comme je me destine au métier d'éditeur, d'abord assistant éditorial ou directeur de collection, j'ai trouvé ce podcast particulièrement intéressant. Bragelonne est un éditeur qui tient une place particulière dans mon parcours de lecteur de littérature de l'imaginaire, fantasy surtout puisque Loevenbruck fait partie des premiers auteurs de fantasy que j'ai lu. La production de Bragelonne/Milady est évidemment inégale mais on ne peut nier qu'il y a un catalogue diversifié et riche, un soin apporté aux publications même si tout n'est pas parfait.Les discussions sur l'acquisition des droits, l'exportation d'auteurs maison auprès d'éditeurs étrangers, les couvertures, l'aspect commercial sont particulièrement riches d'enseignement et intéressantes. On peut déplorer le fait qu'il tape beaucoup sur les concurrents mais certaines critiques m'ont semblé fondées.

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Charéos a écrit :Perso, comme j'aime Gemmell, j'aime Bragelonne, les deux étant indissociables.La discussion sur les couvertures était vraiment intéressante. Stéphane Marsan fait bien ressortir que son but est d'attirer le chaland mais que voilà, ben par moments, on est pris à la gorge, on se plante et bam. Pour moi, les couvertures de Manchu dans la collection Présence du Futur sont l'étalon (ah celle de Moi,Asimov, juste magnifique). Quand je vois celles de Folio SF à présent, c'est à pleurer. Les couvertures de Kushiel sont franchement mauvaises. S'il n'y avait pas les bonnes critiques autour, je pense que ce livre, jamais je ne l'ouvrirais.
Mmh... je vois que toi, tu sais bien faire la part des choses. "Don't judge a book by its cover", disent les Anglais. :sifflote:

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Ethan Iktho a écrit :Mmh... je vois que toi, tu sais bien faire la part des choses. "Don't judge a book by its cover", disent les Anglais. :sifflote:
Le rôle de la couverture est d'amener le lecteur à s'intéresser à l'ouvrage, d'attirer son attention. Dans l'idéal, si ça peut même provoquer l'achat, l'éditeur ne dira pas non. Pour ma part, ça me fait tourner mon regard vers l'ouvrage. Je recherche ensuite des retours des lecteurs. Et par exemple, pour Kushiel, la couverture est plutôt un signal : "Ah tiens, Bragelonne veut marcher sur les plates bandes de l'Harlequin ?" C'est donc un échec car la couverture éteint ma curiosité au lieu de l'éveiller.Comme l'explique Stéphane Marsan, il y a des codes, un public qui a des attentes vis à vis de la couverture. Lui cherche à élargir le lectorat. Et quoi de mieux que la couverture pour amener les gens à s'intéresser à ce que l'éditeur fait ? Pour ma part, la quatrième de couverture est inutile tant celle-ci est un vrai chausse trappe. Soit ça laisse présager quelque chose de très différent que ce que l'ouvrage contient, soit ça résume purement et simplement l'histoire.Reste donc la critique qui déblaie le terrain, ce dont les lecteurs et des sites comme Elbakin s'acquittent généralement fort bien. Donc non, je ne juge pas un livre à sa couverture quoi que tu puisses en penser mon tout petit (à méprisant, méprisant et demi ;) )

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J'en suis au premier tiers du podcast Bragelonne.C'est très intéressant. Stéphane Marsan explique bien l'histoire de l'édition fantasy.Il essaye d'être objectif. Il dit souvent : "on a eu raison ou tord" "on a pris la bonne décision ou non""Chacun essaye de faire de son mieux dans ce petit milieux"Je n'ai vraiment pas trouvé qu'il descendait les autres éditeurs. Au contraire, il les remercie souvent (J'ai Lu par exemple, Atalante etc.). Il se rappelle que c'est grâce à l'aide de ses concurrents qu'il a pu monter sa maison d'édition avec Alain Nevant.Il les critique, certes, mes toutes ses critiques sont argumentées.A l'écoute du début de ce podcast, je vois l'édition fantasy comme une grande famille, avec ces histoires internes, ses joies et ses déceptions.Marsan a le verbe facile et c'est un beau documentaire qu'Elbakin nous livre.Alors la question qui se pose est "faut-il être incisif et réactif ?". Elle mérite d'être posé. Franchement, je ne pense pas. Dans le premier tiers du podcast, l'invité monopolise le temps de parole ... tant mieux.Il y a des questions des animateurs qui guide son récit ... c'est du tout bon.C'est ça le journalisme "documentaire".On n'est pas dans un débat mais plutôt dans une histoire raconté, celle de la fantasy française, par un acteur majeur du milieu.Quel est l’intérêt d'avoir un contradicteur ? Pour moi, aucun, tant que l'invité essaye d'être objectif et que l'émission a un ton détendu.Je remercie donc les animateurs du podcast pour leur approche documentaire plutôt que sensationnel.C'est agréable à écouter et l'invité cite tellement de maisons d'édition que je n'ai pas vraiment pas l'impression d'un monologue auto-promotionnel.J'en suis au tiers et je suis vraiment content que le podcast dure 3h30. C'est un super format !Bravo.

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Charéos a écrit :Donc non, je ne juge pas un livre à sa couverture quoi que tu puisses en penser mon tout petit (à méprisant, méprisant et demi ;) )
Eh bien je suis heureux d'apprendre que tu ne juges pas un livre à sa couverture.:)Après, deux erreurs quand même : je ne suis pas méprisant, et je ne suis pas tout petit mais minuscule. Et je ne sais pas trop comment on peut être méprisant et demi.Mais bon, là on s'égare, comme disait St Lazare. :p

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Ben pas de souci Ethan, je ne pensais pas non plus que ma réponse voulait dire "gardez vos critiques" j'essayais juste de donner plus d'éclairage sur ce qui avait été ma position (parce qu'après tout je ne parle pas non plus au nom de tous les podcasteurs, s'ils veulent en dire plus il le feront peut-être) Et mon ouverture sur l'autre sujet était si éventuellement des questions concernant directement Brag surgissaient après l'écoute pas pour mettre fin à la discussion sur le podcast en lui-même. Et donc pour répondre à ce qui concerne le format, ben comme le soulevait Gilthanas, je crois qu'on a dit dans le podcast sur les libraires qu'il y en avait de mauvais et que ça n'aidait pas le métier, et il me semble qu'on a dit à Stéphane Marsan, ce qu'on appréciait moins ou ce qui nous semblait "gênant" dans la position de Brag. Pourquoi c'est seulement maintenant que le questionnement sur le format et sur la non-existence d'un podcasteur plus "virulent" se pose ? Parce que Marsan est un bon orateur ? Ou parce qu'on donne l'impression de l'écouter plus religieusement que nos invités précédents ? :huh:Maintenant moi je ne vois pas l'intérêt (et j'insiste sur le moi ;) ) de se positionner en "défenseur" des autres éditeurs quand l'invité donne son avis à leurs sujets. Rien ne nous empêche de leur laisser un droit de réponse quand leur podcast viendra -parce que vous vous doutez bien qu'on va en inviter d'autres ! - ou même sur le forum. Mais pendant le pod ? A leur place ? :unsure:Et puis si en plus de me friter avec Guigz je me fâche avec les invités, on va plus trouver personne pour venir :mrgreen:Mais encore une fois c'est ma vision des choses hein, je ne détiens pas la vérité, ni forcément le juste ton pour plaire à tous (ce qui convenons-en est impossible ^_^ )

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C'est vrai Witch que c'est peut être parceque c'est Marsan et que c'est un excellent orateur que l'on a ses réactions mais bien que j'ai pris du plaisir à écouter ce podcast j'ai tout de même tiquer quand je l'entendais sortir sa complaintes sur le fait que "c'est un petit éditeur indépendant et qu'il fait du mieux qu'il peut mais que c'est les Bulldozers Hachette/Editis les méchants" (et je déforme à peine) à croire que la surproduction dans le rayon ça vient pas de lui et qu'il ne sait pas que Brage est LE poids lourd du rayon SF...Et sans prendre la défense des éditeurs critiqués car je pense être d'accord avec toi en disant que ce n'est pas votre "job".