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Déjà lut. Et c'est une pure tuerie. Un roman passionnant d'un bout à l'autre, à l'ambiance "désabusé", une aventure humaine et générationnelle avant tout. Certains passages sont très intense, Martin parvient parfaitement à restituer l'ambiance survoltée et ésotérique des concerts de hard rock. Par contre, la fin peu surprendre, voire décevoir. Cela dit, c'est un bouquin qui se passe dans un contexte bien précis (la fin du rêve hippie, le capitalisme victorieux) et qu'il faut connaitre je pense pour bien tout saisir, notamment sur la musique hard rock des 70's et du début des 80's au USA. C'est un bouquin bien plus orienté pour le public anglo-saxon que le public français (pas très branché rock en général).
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Et hop !:arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/roman/ar ... n-rag-3755(Je peux déjà annoncer une semaine très Lunes d'encre côté chroniques !)
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Un livre formidable sur le rock des années 70 et son énergie rageuse, mais aussi sur la mélancolie, les illusions perdues et finalement sur l'amitié. Martin a un talent incroyable pour faire vivre la musique et l'atmosphère des concerts, aussi bien dans un resto sordide de bord de route que dans un immense festival en plein désert. Un vrai régal.Si vous découvrez un groupe de rock en même temps que vous lisez ce livre, attention, il y a de fortes chances pour que vous assimiliez le Nazgûl au groupe en question, alors choisissez bien, parce que vous risquez de l'écouter en boucle un moment 

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J'avoue avoir préféré le roman pour son regard nostalgique/désabusé que pour ses scènes de concert, sauf pour la fin.
Et encore, sur la fin, je pense que c'était plus en rapport à l'intrigue que pour les descriptions proprement dites. Bon, cela dit, ce fut quoi qu'il en soit un très bon moment de lecture ! 


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Après un retour d'exil ça fait plaisir de lire une chronique sur ce livre!Un bouquin franchement excellent malgré . C'est un livre vraiment superbe sur le rock, le mouvement hippie, la nostalgie et la mélancolie, le triomphe du matérialisme et du consumérisme (ah la fameuse mazda du héros!), la solitude aussi et l'incompréhension. Ce livre était trop en avance sur son temps, ce qui explique sans doute son échec, mais aujourd'hui avec le recul, on se rend compte à quel point Martin avait vu juste, ah quel point ses désillusions sont douloureuses et avérées... Un bouquin vraiment très riche. Bien sur, ce livre parlera beaucoup plus aux amateurs de rock et hard rock (et encore, ça dépend des genres), il y a quand même pas mal de références (même si Martin est loin de noyer le lecteur) et j'ai été complètement subjugué par les descriptions des concerts, franchement exceptionnelles, Martin parvenant sans peine à décrire et à faire ressentir toute l'intensité et la dimension rituelle d'un concert de hard rock. Je n'en attendais pas tant. Dans ce bouquin, la description des concerts c'est comme les meilleurs descriptions de batailles épique dans la fantasy. Moi j'attends qu'un groupe mette en musique les chansons de Martin, y'a du potentiel! (bon quand même, Martin n'est pas cool avec Journey et Foreigner qui sont des putains de groupes mais je comprends son point de vue surtout dans le contexte de l'époque)
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Comment je ne suis pas d'accord avec toi! Je crois que plein de groupes français ont largement prouvé que notre langue est tout à fait compatible avec le rock (comme l'espagnol, le russe ou le tchèque), de Trust à Téléphone, des Bérus à Parabellum, de Noir Désir à Eiffel, etc... Par contre forcément, quand on traduit des paroles de l'anglais au français en général ça tombe à plat, car ce sont deux langues aux sonorités et surtout à la rythmique différentes. Le choix des mots n'est pas le même, le style littéraire non plus...PS : je n'ai pas lut cette réédition, mais celle de chez pocket, dont la traduction m'avait parut très bonne bien que je n'ai pu comparer avec la VO évidemment.Gillo a écrit :même si c’est l’occasion de se rendre compte une fois de plus que le français ne convient décidément pas au rock, quand on songe à la traduction des paroles des chansons des Nazgûl, même si la traduction elle-même est loin d’être en cause
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Eh bien, fut un temps où le livre devait faire l'objet d'une adaptation ciné, plusieurs séquences avaient d'ailleurs été tournées lors de concerts du Grateful Dead, et Robert Hunter, l'un des membres du groupe, avait composé la musique de deux titres du Nazgûl : Blood on the Sheets, et Raging, qu'on peut écouter ici.Dark Schneider a écrit :Moi j'attends qu'un groupe mette en musique les chansons de Martin, y'a du potentiel!
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Je pensais davantage à ça en fait, je n'ai pas été assez clair dans ma chronique, je vais préciser. Cela dit, j'avoue avoir eu Téléphone en tête, étant donné que je déteste ce groupe.Dark Schneider a écrit :Par contre forcément, quand on traduit des paroles de l'anglais au français en général ça tombe à plat, car ce sont deux langues aux sonorités et surtout à la rythmique différentes. Le choix des mots n'est pas le même, le style littéraire non plus...

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J'en parle un peu dans la critique tout de même.Publivore a écrit :Hum, question subsidiaire et génante... C'est de la fantasy, où c'est juste le nom de Martin qui l'amène dans nos colonnes ?

Donc, pour reprendre ce que je disais, on peut à mon avis classer le roman dans à peu près ce que l'on veut. C'est pas la "fête à la saucisse" question démonstrations magiques par exemple, mais si tu crois à ce qui est en train de se passer, difficile de nier cette dimension.Si l’on peut s’étonner que le roman ne paraisse pas en Lunes d’Encre, Gilles Dumay précise qu’il avait été dès le début acheté pour la collection Grand Public et qu’il s’agit là aussi de toucher un public qui n’irait pas forcément vers les littératures de l’Imaginaire.
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Strictement aucun rapport avec la fantasy à part le nom de l'auteur. C'est une sorte de thriller/road movie fantastique, et encore, c'est vraiment pas l'aspect fantastique qui est le plus passionnant dans ce bouquin. Edit : grillé par gillo
Franchement, super merci pour ces liens. J'ai juste écouter Raging...hum ça correspond quand même pas vraiment à la description du bouquin qui le décrit comme un titre beaucoup plus hard, une sorte de Fortunate son en fait. Je connais quasiment pas Grateful dead, une grosse lacune. Dommage que le film n'ai jamais été réalisé, et m'étonnerai que ça fasse dorénavant...Eh bien, fut un temps où le livre devait faire l'objet d'une adaptation ciné, plusieurs séquences avaient d'ailleurs été tournées lors de concerts du Grateful Dead, et Robert Hunter, l'un des membres du groupe, avait composé la musique de deux titres du Nazgûl : Blood on the Sheets, et Raging, qu'on peut écouter ici.
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C'est bizarre, j'anticipais ce message à trois kilomètres.
(Que cette dimension ne soit pas la plus intéressante - même si elle domine la deuxième moitié du bouquin - c'est un fait, mais elle existe néanmoins.)Pour Raging, effectivement, c'est étonnamment mou. :huh:Mais merci pour les liens ! 


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Excellent roman ! Si vous aimez le rock et le ton désabusé de celui qui constate que tout à foutu le camp et que les rêves se sont brisés, ou pire émiettés peu à peu, ce roman est pour vous.C'est plus un thriller qu'un roman fantasy par contre. Martin nous y parle du moment où les idéaux de la décennie actuelle (l'amérique reaganienne du début des 80's), symbolisés par une musique synthétique, paraissent avoir complètement détruit ceux des deux décennie précédentes.C'est au fond fort logiquement que Sandy Blair se lance dans cette enquête qui lui permet de renouer, temporairement du moins, avec son passé.Le regard de Martin est tantôt émouvant, tantôt acerbe, le tout porté par une bande son imaginaire mais dont on aurait bien aimé qu'elle fût réelle.Les scènes de concert sont excellemment écrites et possèdent une puissance évocatrice peu commune.8.5/10. Une de mes lectures de l'année.

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Je m'en doutais que ça allait te plaire
C'est bizarre... ;)Et je m'en rends compte que je n'avais pas donné mon avis, lu y a quelques temps maintenant. Littérature blanche ou thriller, comme vous voulez, mais c'est sympa en tout cas et bien suffisant pour en parler.Pour le côté musical, je suis légèrement déçu, pas été fortement imprégné. Mais le personne de Sandy est très convaincant, touché par cette nostalgie, son côté désabusé. Un petit road trip pour revenir à sa jeunesse, le tout enrobé dans un thriller light, c'est un bon moment que l'on passe à lire ce roman.
