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J'ouvre ce sujet, car je me suis aperçu que ce thème avait été abordé plusieurs fois mais que les discussions sont éparpillées dans divers topics dans diverses section du forum d'Elbakin.net, et que les centraliser me paraissait une bonne idée.Par exemple je trouvais une démarche similaire dans les choix et les styles de G. G. Kay et Sean Russell...... Avant de m'apercevoir qui sont tous les 2 de nationalité canadienne. ;)Par exemple Gillossen écrivait qu'il se faisait taper sur les doigts car on ne parlait pas assez de la fantasy québécoise ! ^_^Par exemple Karrel écrivait que ses auteurs américains préférés étaient Erickson et Bakker alors qu'ils sont canadiens... ;)Je sais qu'il y a des habitants du pays à la feuille d'érable parmi les elbakiniens et les elbakiniennes, donc je leur laisse la parole.PS: évidemment ce sujet peut être appelé à être transféré dans "autour de vos lectures" où ailleurs

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Je suis loin d'être un spécialiste, mais ce que je peux vous dire du point de vue québécois :- le Stephen King québécois s'appelle Patrick Sénécal. Ses bouquins sont régulièrement adaptés en film.- le succès d'Anne Robillard est un mystère pour moi- Bryan Perro est assez incontournable dans le milieuNiveau éditeur, À lire a des couvertures fort moches qui m'empêchent systématiquement de passer à l'acte.Nous produisons également des films :Babine est un conte merveilleux particulièrement réussi (car basé sur le travail de conteur de Fred Pellerin dont je recommande la lecture des livres si on ne se sent pas de l'écouter en spectacle).Le poil de la bête est un mauvais film de loup-garou avec des jeux de mots à chaque répliqueSt-Martyr-des-damnés est une sorte de Silent Hill campagnard.Sinon la page Wikipédia SF et fantastique québécois est pas mal pour faire le tour du proprio.Niveau canadien, en plus de Bakker et Erickson, il faut compter sur Peter Watts, un biologiste marin qui fait de la SF maritime qu'elle est bien. Il parle de mutation, d'adaptation... et il sait de quoi il parle : il est atteint de la bactérie mangeuse de chair.

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Cédric a très bien résumé la situation québécoise. J'ajouterais peut-être que depuis le succès (que j'ai bien du mal à comprendre moi aussi >.

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@ Cedric Ferrand & AureaMerci pour les nombreuses informations, j'ai ainsi (re)découvert l'origine québécoise des Chevaliers d’Émeraude.Au niveau québécois et au niveau du "Rest of Canada", quel est le paysage éditorial pour les écrivains de fantasy.J'ajouterais aussi Charles de Lint d'Ottawa, l'une des voix / voies majeures de la fantasy urbaine...

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J'ai lu il y a plus de dix ans maintenant le Livre des Chevalier de Yves Meynard paru chez Alire quand c'était encore distribué en France. Une fantasy poétique et picaresque avec des relent de Jack Vance. Le genre de truc que j'adore.

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Merci Albéric pour ce sujet. J'ai pas mal hésité à en ouvrir un similaire.Il y a un éditeur canadien, francophone, que j'aime beaucoup et qui s'appelle "A LIRE" et qui édite des livres de poche de Fantasy (et de SF aussi au passage).Cette collection est assez difficile à trouver en France (Amazon a généralement 1 ou 2 exemplaires de chaque livre autant dire qu'il faut être vigilent pour s'en procurer un) et c'est bien dommage.Pourtant, il n'y a aucune traduction à réaliser (je vous jure, l'accent de l'auteur ne s'entend pas dans le texte...) et surtout, on voit que l'éditeur avait prévu de vendre ses livres en France. Certains portent un double prix, en dollars et en euros...Parmis les livres que je possède dans cette collection, citons La tueuse de dragon d'Héloïse Coté, un bon exemple d'heroic fantasy réussie.On peut aussi rester perplexe devant le fait que seul "Les sources de la magie" (déjà plutôt sympathique) de Joël Champetier soit arrivé jusque chez nous alors que l'auteur a écrit un livre bien meilleur dans le même univers : Le Voleur des Steppes. A noté aussi l'existence d'un 3e opus sur l'univers de Contremont : Le mystère des Sylvaneaux. Mais je n'ai pas encore eu l'occasion de le lire.Mais plus que tout autre auteur, c'est de Elisabeth Vonarburg qui impressionne. Outre le très bon Chronique du pays des mère qui a réussi à paraître en poche en France, ce sont ses cycles Tyranael et Reine de Mémoire qui, à mon avis, sont vraiment remarquables et mettent bien en lumière la qualité de l’œuvre de cet auteure de talent.Pourquoi sont-ils passés au travers des scouts des éditions Françaises? ... J'aimerais le savoir ;)On relèvera aussi le bon Silence de la Cité, dont l'action se situe dans le même univers que la Chronique du Pays des Mères.Toujours chez le même éditeur, on notera la bonne réputation de la trilogie Le Sable et l'Acier de Francine Pelletier. Mais je n'ai pas lu ce cycle.Après je dois avouer que je trouve les auteurs canadiens surtout très forts en SF avec des auteurs tels que Daniel Sernine, Michèle Laframboise, Alain Bergeron, et surtout Jean-Louis Trudel et Yves Meynard, seuls ou sous leur pseudo commun Laurent McAllister.EDIT : je vois que Fabien Lyraud aussi a mis la main sur des exemplaire de chez A LIRE ! J'étais en train de rédiger mon message quand il a posté le sien. Les grands esprits se rencontrent? :D

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Atanaheim a écrit :Mais plus que tout autre auteur, c'est de Elisabeth Vonarburg qui impressionne. Outre le très bon Chronique du pays des mère qui a réussi à paraître en poche en France, ce sont ses cycles Tyranael et Reine de Mémoire qui, à mon avis, sont vraiment remarquable et mettent bien en lumière la qualité de l’œuvre de cet auteure de talent.Pourquoi sont-ils passé au travers des scout des éditions Françaises? ... J'aimerais le savoir ;)
Excellent cycle que Tyranaël, j'avais réussi à me procurer les poches chez A lire et ça vaut vraiment le coup. Pour Reine de mémoire, j'ai le premier tome (La maison d'oubli) dans ma pal depuis un moment, il était sorti chez "Le livre de poche" en 2007.
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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Ce qui est intéressant à noter, c'est que Bakker ou Erikson n'ont pas réussi à se faire éditer dans leur propre pays et ont dû aller voir des éditeurs anglais pour voir la lumière.Pas grand chose à ajouter sur cette superbe déclaration tout à fait éclairante, mais c'était juste pour signaler que les éditeurs canadiens anglophones ont peut-être du mal à prendre des risques ou à se lancer dans de grands cycles de high-fantasy.Ne me remerciez pas.

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@ Merwin Tonnel
Ce qui est intéressant à noter, c'est que Bakker ou Erikson n'ont pas réussi à se faire éditer dans leur propre pays et ont dû aller voir des éditeurs anglais pour voir la lumière.
Est-ce que tu pourrais développer Mewin s'il te plaît, ce problème m'intéresse car il semble aussi toucher des auteurs étatsuniens.@ Atanaheim & Gwendal : merci pour les présentations d'ouvrages, c'est cool de donner plein de nouvelles pistes de lecture !@ Ethan Ikthopour le libellé du forum, j'étais pas très inspiré donc toutes les propositions sont bonnes à prendre... ;)

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Corgan a écrit :j'ignorais que les chevaliers d'Emeraude etaient d'un auteur canadien, comme quoi, c'est un bon point de départ!
La dame écrit aussi la série A.N.G.E qui marche très bien là bas dixit une amie qc (je ne sais pas trop si elle fonctionne aussi bien chez nous).Sinon je viens de m'apercevoir que Guy Gavriel Kay est aussi canadien. Du beau monde quand même :)
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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@ Gwendal
Sinon je viens de m'apercevoir que Guy Gavriel Kay est aussi canadien. Du beau monde quand même smile
Charles R. Saunders et son Conan noir, cité dans le podcast sur Howard, est aussi classé comme auteur canadien.(afro-américain originaire de Pittsburg "expatrié" de l'autre côté de la frontière nord-américaine)

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Par pure curiosité, est-ce qu'il existe dans le paysage littéraire canadien un auteur comme Megan Lindhom / Robin Hobb qui entretien un lien profond avec le Grand Nord dont il est originaire (l'auteur en question ne cachant pas son attachement à l'Alaska) ?

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A peine remis d'une overdose de rose, paf ! Journée internationale du patrimoine canadien. Alors peut-être pas trop d'émeraude et je ne vous sens pas fan de Céline, mais il y a de quoi faire avec les femmes de l'Autremonde de Kelley Armstrong, une guerre des cygnes avec Sean Russell, des musiciens avec Tanya Huff, un prince du néant avec Bakker et pourquoi pas les vampires Argeneau de Lynsay Sands ou même les royaumes oubliés de Ed Greenwood. J'oublie quelqu'un ? Ah oui ! On me dit qu'un certain Steven écrirait un livre sur les illustres morts d'un empire, ça vaut peut-être le détour...
Profitons de l'édito pour remonter ce sujet :)

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Gwendal a écrit :
Atanaheim a écrit :Mais plus que tout autre auteur, c'est de Elisabeth Vonarburg qui impressionne. Outre le très bon Chronique du pays des mère qui a réussi à paraître en poche en France, ce sont ses cycles Tyranael et Reine de Mémoire qui, à mon avis, sont vraiment remarquable et mettent bien en lumière la qualité de l’œuvre de cet auteure de talent.Pourquoi sont-ils passé au travers des scout des éditions Françaises? ... J'aimerais le savoir ;)
Excellent cycle que Tyranaël, j'avais réussi à me procurer les poches chez A lire et ça vaut vraiment le coup. Pour Reine de mémoire, j'ai le premier tome (La maison d'oubli) dans ma pal depuis un moment, il était sorti chez "Le livre de poche" en 2007.
Et ça s'est arrêté là, merci le Livre de poche :vengeance:! Cela dit, personnellement, j'ai toujours commandé mes bouquins directement chez Alire, et je les reçois ponctuellement quelques semaines + tard. J'ai comme ça tout l'oeuvre de Vonarburg, qui fait partie de mes auteurs préférés (mon pseudo en atteste ;)).A propos, Albéric, une partie de l'histoire des Voyageurs malgré eux, de Vonarburg, se déroule dans le grand Nord. D'une certaine façon. Si on veut.J'ai aussi beaucoup aimé chez Alire les originales Chroniques Infernales d'Esther Rochon, à commencer par l'excellent Lame. Et toujours chez Alire, une auteure canadienne, traduite de l'anglais (par Vonarburg, d'ailleurs), Marie Jakober, dont j'avais bien aimé Le calice noir, une belle fantasy sentimentale dans un climat médiéval (début du XIIe siècle) en terre allemande.Et bien sûr, pour un amateur de SF, Peter Watts, déjà cité, est incontournable :wub:.