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De Daniel Polansky, un premier roman.Sortie cet été en anglais. Bragelonne a déjà acheté les droits pour la France.
http://4.bp.blogspot.com/-UmFz9GS8me4/TfSa-xViFwI/AAAAAAAACJA/SutVX8-wa2E/s1600/the%2Bstraight%2Brazor%2Bcure.jpg
Welcome to Low Town.Here, the criminal is king. The streets are filled with the screeching of fish hags, the cries of swindled merchants, the inviting murmurs of working girls. Here, people can disappear, and the lacklustre efforts of the guard ensure they are never found.Warden is an ex-soldier who has seen the worst men have to offer; now a narcotics dealer with a rich, bloody past and a way of inviting danger. You'd struggle to find someone with a soul as dark and troubled as his.But then a missing child, murdered and horribly mutilated, is discovered in an alley.And then another.With a mind as sharp as a blade and an old but powerful friend in the city, he's the only man with a hope of finding the killer.If the killer doesn't find him first.
Daniel Polansky’s THE STRAIGHT RAZOR CURE, an edgy noir/fantasy crossover pitched as Tarantino meets Tolkien, to Robert Bloom at Doubleday, at auction, for publication in Fall 2011, by Chris Kepner at Victoria Sanders & Associates (NA).
Mise à jour à la parution :arrow: Critique d'Asavar

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Il semble que le mélange fantasy / roman noir soit non pas à la mode mais est en train de donner pas mal de bouquins. En 2009 on a beaucoup parlé d'Alex Bledsoe et de son "sword edge blonde" qui a été très remarqué par pas mal de bloggeurs anglosaxons. Il semble aussi que la revue Black Gate publie pas mal de nouvelle avec cette ambiance là. Donc là c'est encore une pierre à ajouter à cet édifice si je comprends bien.

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Bragelonne vient d'envoyer une newsletter spéciale où on trouve ça notamment :
ENTRETIEN AVEC DANIEL POLANSKY :Basse-Fosse est un quartier pourri par la drogue et la criminalité, dans une grande ville située non seulement dans un pays étranger, mais dans un tout autre univers, fréquenté par une grande diversité de gens et de cultures. Ces inventions sont-elles inspirées par des personnes et des lieux qui existent réellement ?Si on parle de notre monde au sens large, je puise en effet beaucoup d’éléments dans les livres d’histoire. J’ai toujours essayé de garder à l’esprit que, aussi étrange que l’univers de Basse-Fosse puisse paraître, mes personnages sont tous des êtres humains, avec les mêmes motivations fondamentales – avarice, culpabilité, loyauté, préjugés, etc. – que les nôtres. En matière d’intrigue et de personnages, l’auteur doit essayer de s’inspirer de ses propres expériences. Même si je n’ai évidemment jamais poignardé quelqu’un !D’où vient Prévôt, le personnage principal de votre roman ? Comment est-il né dans votre esprit ?Prévôt est ma version du dur à cuire typique des polars, mais dans un contexte médiéval fantastique. Il est plus cruel et fait montre de moins de scrupules que les héros habituels, mais d'un autre côté, il le paie assez cher. Je crois que c'est dans l'ordre des choses.Dans les romans noirs, les notions du bien et du mal sont souvent floues, et Basse-Fosse respecte cet aspect du genre. Est-ce qu’il est plus facile de faire vivre un personnage ambigu qu’un personnage plus radicalement bon ou mauvais ?Il nous arrive rarement d’avoir à faire un choix clair et net entre le bien et le mal. Les gens se débrouillent comme ils peuvent… Si vous avez la chance de vous retrouver dans une situation où vos besoins essentiels sont satisfaits, il vous est plus facile de dépenser votre énergie à penser aux besoins d’autrui. Par contre, si la société devait sombrer dans l’anarchie, on serait dans du « chacun pour soi ». En fait, j’ignore à quoi ressemblerait un personnage qui ne serait que blanc ou noir… J’imagine donc qu’il est plus facile de mettre en scène des personnes ayant différents types de motivations.Comment vous sentez-vous après avoir passé tant de temps à Basse-Fosse ? En revenez-vous changé ?Voilà une question intéressante. C'est vrai que j'ai passé pas mal de temps à raconter les péripéties de Prévôt, mais pour être franc, ce fut un exutoire. J'ai purgé pas mal de mes sentiments les plus sombres sur ces pages, et quand j'en ai eu fini, je me suis vraiment senti plus léger.

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La couverture française est plus réussie que l'américaine, effectivement.Le pitch me semble un poil trop racoleur (rien n'a voir avec les fameuse "working" girls" mentionnées) ;)Ça se vendra.Mais j'ai tout de suite un mauvais a priori sur le livre. Allez savoir pourquoi.J'espère que je me trompe.Cela dit les critiques anglophones sont peu enthousiastes...

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Atanaheim a écrit :La couverture française est plus réussie que l'américaine, effectivement.Le pitch me semble un poil trop racoleur (rien n'a voir avec les fameuse "working" girls" mentionnées) ;)tÇa se vendra.Mais j'ai tout de suite un mauvais a priori sur le livre. Allez savoir pourquoi.J'espère que je me tromper.Cela dit les critiques anglophones sont peu enthousiastes...
Ah bon ? j'avais cru voir le contraire, justement.Pour ce qui est de se vendre, je ne crois pas que l'on peut dire ça... Vu le nombre de séries qui se plante actuellement... Je ne saurais être aussi affirmatif.Zedd (qui, pour une fois, attend un Bragelonne avec impatience)PS : sur un autre forum, Gilles Dumay en dit le plus grand bien. Il semble même qu'il ait voulu le mettre dans sa collection Lunes d'Encre ; plutôt un gage de qualité, non ?

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Tiens encore un nouveau titre de fantasy à capuche... :sifflote:Il faudra un univers, une ambiance, un style ou une intrigue pour qu'il sorte d'un lot de plus en plus fourni. -_-Avec la mention "criminal, murderer, héros" et un montage photoshop tout pourri, c'est mal barré à mon avis. :mellow:La couverture VF de Fred Augis est nettement plus aguicheuse que son affreuse et pourrissime homologue VO.Quand je vous dis qu'une bonne vieille illustration est bien plus efficace que tout ce bouzin photoshopé outre-altantique. :rolleyes:
A noter que Bragelonne est pas très malin de sortir 3 titres de fantasy à capuche en ce tout début d'année...(bon il y a les suites, mais on pouvait les étaler dans l'année pour donner sa chance au petit nouveau)Cela semble vraiment à la mode la fantasy à capuche en ce moment, je me demande bien pourquoi ?Les marketeux veulent surfer sur la vague Assassin's Creed ???

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Disons qu'aux USA, la revue Blackgate publie beaucoup de nouvelles avec des ambiances comme ça. Je ne sais pas si ça influence les maisons d'édition. Mais bon ça contribue à développer le phénomène. Mais bon, c'est plus intéressant que les preux chevaliers quelque part. On pourrait même parler de sword and sorcey urbaine.

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Bah moi je préfère les preux chevalier (pourvu qu'ils aient un peu de profondeur... Genre le chevalier Mage de Gene Wolfe qui est une œuvres exceptionnelle selon moi) aux assassins à capuche.Alors que beaucoup découvrent ça avec Assassin's Creed, on a déjà lu 3 volumes de Waylander depuis belle lurette ;)Et comme je ne vois pas bien ce qu'on peut faire de plus avec ce thème, je suis sceptique.Cela dit, je reste curieux de voir ce que ça donne à chaque sortie.Paraît que la trilogie à capuche de Brent Weeks avait des adeptes ;)

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@ Fabien Lyraudsword and sorcery urbaine (ah les aventures de Fafhrd et du Souricier Gris à Lankhmar) why not ?Mais si c'est pour avoir les mêmes dérives que la "fantasy urbaine" avec des héros, des adversaires, des cadres et même parfois des intrigues interchangeables d'un titre à l'autre... et bien cela ne donne pas spécialement envie au final.

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Le phénomène a commencé avec Locke Lamora qui est quand même au dessus du lot. Mais ce qui est bien avec cette sword and sorcery urbaine qui ne se limite pas aux histoires d'assassins (c'est aussi les voleurs, les enquêteurs urbains...) c'est qu'on échappe à la romance, à la guimauve et aux scènes de cul. Et c'est pas plus mal.

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J'ai des doutes quand au potentiel commercial de ce que vous appelez la sword and sorcery urbaine.Une série de plutôt bonne facture telle que Vlad Taltos n'est pas allée plus loin que 4 volumes en France. Parce que ça ne se vend pas? A vrai dire, je ne sais pas. Je me pose des questions, c'est tout.Mais la couverture bien sanglante de ce baiser du rasoir fera la différence ;)Les personnages à capuche, c'est embêtant. Parce que les voleurs portent une capuche tout comme les assassins et aussi les magiciens (n'est-ce pas Mme Canavan?). Du coup on confond tout :D

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@ Fabien Lyraud
Mais ce qui est bien avec cette sword and sorcery urbaine qui ne se limite pas aux histoires d'assassins (c'est aussi les voleurs, les enquêteurs urbains...) c'est qu'on échappe à la romance, à la guimauve et aux scènes de cul
Oh toi, je sens que tu as de très mauvais souvenir de l’Épée de Vérité en particulier ... ou de la mauvaise bit-lit en général !Mais attention de la romance et de la guimauve (et les scènes de cul également) on peut aussi les avoir avec la fantasy à capuche (Assassin Royal, les chapitres confondant de mièvrerie de L'Ange de la Nuit, 2 titres très sympathiques au demeurant).Gemmell nous a créé l'assassin Waylander fin 1980's, Scott Lynch nous a créé le voleur Locke Lamora fin 2000's...Si cela marche, et derrière se crée un courant / une mode, et bien soyons vigilant et faisons le tri.@ AtanaheimPour Vlad Taltos, rdv sur le sujet dédié ;)EDIT : 07/01/12On m'a soufflé à l'oreille que l'auteur habite à Baltimore, qui comment chacun le sait est une métropole américaine glamour et bourgeoise où règne la prospérité et la sécurité : d'un coup je me sens nettement plus optimiste pour le bouquin...

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Salut à tous Je suis en quête d'avis sur ce livre . La couverture et les résumés me font envie mais on ne trouve aucune critique sur le web (sur quelque site Anglais mais je préfère des avis d'amateur de fantasy ). Au vu de l'activité de ce forum j'ai l'impression que tout le monde en a rien à cirer de ce livre ^^ . Une critique est elle prévus sur elbakin ? J'espère me tromper ! Dans l'attente de vous lire , merci d'avance