2
Je l'ai terminé il y a peu et j'avoue avoir été un peu décue. J'avais adoré le magicien noir de la même auteure et j'espérais beaucoup de ce livre, peut-être trop.Le monde tissé par Trudi Canavan est certes interressant, bien construit, avec des magies et des peuples originaux. Malgré tout, j'ai eu du mal à m'immerger dans ce récit qui ce développe très lentement et dont les personnages restent superficiels. J'ai eu beaucoup de difficulté à m'accrocher aux personnages principaux et à l'intrigue, ce qui fait que je n'est pas "ressentie" ma lecture, elle ne m'a pas fait vibrer comme avec le magicien noir.En définitive, le sentiment qui me reste une quinzaine de jours après avoir refermé ce livre, c'est une impression de vague ennui (je me suis même vue poser mon livre au milieu d'un paragraphe sans en être forcement frustré, chose rarissime chez moi). Il est vrai que ce n'est que le premier tome d'une trilogie, donc par curiosité je lirais surement le suivant, mais avec un a-priori pas vraiment positif.
4
J'ai chroniqué le livre pour un autre site. Mon avis rejoint ceux de Gillo. et de Khedra. Bien mais peut (et doit) mieux faire...
ZeddUne trilogie, une seule, c'est ce qu'il aura fallu à Trudi Canavan pour connaître un succès retentissant en France. Sans lien avec la Trilogie du Magicien noir, L'Âge des Cinq a la lourde tâche de confirmer les espoirs nés à la suite de cet engouement.Un prologue plus tard, les premiers doutes sont levés ; mieux, on se prend à croire que l'auteur a décidé de passer la seconde avec cette trilogie qui s'annonce plus adulte, plus mature et plus sombre que la précédente. En effet, exit l'école de magie ! Là où trop d'auteurs se seraient contenter de reprendre la même recette en ajoutant quelques épices trompeuses, Canavan prend le pari de ne pas se répéter. Ainsi, on retrouve son héroïne à la sortie de ladite école de magie, près d'une décénie plus tard.Cette ellipse de dix années a permis aux graines plantées par l'auteur dans le prologue de devenir de belles plantes. Ainsi, la jeune Auraya vient d'être choisie pour devenir l'une des Cinq - en quelques sortes les autorités magiques gouvernantes. Comme a son accoutumée, l'auteur australienne pose patiemment les bases de son histoire, sans se presser, sans ennuyer son lecteur. Après cent pages, on a la confirmation que la touche d'originalité ne sera pas de la partie. Après deux cents, on en vient même à penser à d'autres séries, par exemple, celle des Artefacts de Pouvoir de Maggie Furey. Bref, niveau "originalité, on repassera.Toutefois, on retrouve toutes les qualités qui ont fait de Canavan un auteur à surveiller : une plume simple, une écriture fluide et un vrai talent de conteur. Si l'envie lui prenait de s'attaquer - qui sait un jour - à un projet ambitieux, elle pourrait faire mal, très mal.Visiblement, l'auteur fantasme toujours sur les hommes plus âgées puisqu'une nouvelle fois, la figure principale masculine de l'histoire doit compter le double d'années de l'héroine pour avoir ses chances avec elle. Une relation amoureuse entâchée d'hésitations plus niaises que naïves, d'incroyables balbutiements à la limite même du ridicule. Nos deux héros ont besoin de franches interventions extérieures (des baffes !!!) pour comprendre qu'ils sont attirés l'un par l'autre. Un aspect qui n'aide pas à les rendre plus sympathiques... alors qu'ils en auraient bien besoin. Que ce soit Auraya ou Leiard, tous deux manquent cruellement d'épaisseur et de charisme. Heureusement que certains personnages secondaires viennent susciter l'intérêt du lecteur : on pense à Emerahl, une "vieille" sorcière décidée à survivre dans un monde décidé... à la tuer ou encore Danjin Pique qui rappelle un certain Dannyl aperçu dans la Trilogie du Magicien Noir.Somme toute, L'Âge des Cinq confirme les talents comme les défauts de Trudi Canavan. On sort évidemment un peu déçu, puisque les premières laissaient imaginer une amélioration. L'affrontement entre deux puissances, les blancs d'un côté, les "magiciens sombres" de l'autre veut tout dire... Malgré tout, les cinq dieux ou les Pentadriens sont autant de mystères que l'on ne peut s'empêcher de voir éclaircir dans la suite... que l'on lira.7/10 Un bon premier tome, au-niveau des précédentes production de l'auteur, un peu en-dessous de nos espoirs. 550 pages pour lancer une histoire qui hésite entre le choix d'une maturité certaine et le retour au ton bon enfant de la Trilogie du Magicien Noir, une histoire handicapée par deux personnages principaux transparents, une histoire que l'on suit cependant avec un plaisir certain.
5
Je rejoins complètement l'analyse de zedd et gillossen sur le premier tome.Mais,j'ai été très agréablement surpris par le second tome qui augmente considérablement l'intérêt de la série:une explosion de second personnage attachant,un univers qui se développe,l'évolution de leiard ( pas si banal),le coté bien exploité des pentadriens..Je reste volontairement vague pour pas divulguer la trame ni sur la dualité blanc-noir.Le style de Trudi Canavan reste toujours aussi fluide, simple,agréable à lire.Ce second tome apporte une réelle entité au cycle et je l'espère qui se confirmera dans le troisième.
10
Enorme déception non pas tant le troisième tome qui est le meilleur de la série mais sur l'ensemble: je ne comprend pas, on oubli complètement toute la trame du second tome avec 2 peuples qui passent dans les oubliettes pour se recentrer sur Auralya-mirar,les circliens -pentadriens.Bref, si on avait supprimé la moitié du premier livre et du second ( voir tout) ,on aurait pu avoir un diptyque méritant un 8 car le final est original mais là,l'ensemble pour moi mérite un 6.5:note inférieur aux tomes pris séparément ( cas rare mais bon, je trouve largement mérité). Quel gâchis car l'auteur a un vrai talent,une histoire au final peu banal et au surprenant, l'histoire d'amour n'était pas si mièvre mais delà à oblitérer totalement un peuple ( enfin, je mens, on doit bien parler de "la mer" sur 20 lignes) et celui de l'air ( un poil plus mais si peu...).Dommage.
12
Ayant toujours du mal avec le premier tome des Salauds Gentilshommes, je l'ai laissé de côté le temps de lire La Prêtresse Blanche. Ce qui est certain, c'est que ça se lit plus vite et que j'ai eu beaucoup moins de mal pour entrer dans l'histoire. Après, ça ne restera pas une lecture qui m'a marqué, même si j'ai aimé certains aspects développés dans ce roman (les différents peuples /cultures, les Dons pour ne citer que cela).
13
Je déterre après une décennie ce sujet, ayant lu La prêtresse blanche la semaine dernière.
J'ai été très agréablement surpris. J'avais lu il y a quelques années Le Magicien noir que j'avais trouvé lent, poussif, et qui esquivait le sujet très intéressant de faire de l'usage de la Magie un privilège de classe, pour se reconcentrer sur une intrigue beaucoup plus classique.
J'ai trouvé les personnages du premier tome de cette nouvelle trilogie plus construits, même si on échappe pas à quelques cliché un peu lisse concernant le couple au centre de l'intrigue amoureuse. Mention spéciale à la sorcière Emerhal, qui louvoie dans toute l'histoire sans désirer se mêler à rien, très attachante philanthrope solitaire, et à Tryss l'ingénieur ailé.
Les mystères entourant le cosmogonie de ce monde, à première vue très binaire, sont assez soigneusement distillés pour nous mettre le doute sur la version "officielle" des choses, sans pour autant en faire des caisses.
Le tout est servi par un style fluide et simple, qui parvient à donner consistance à un monde assez vaste et bien construit, dont l'univers fait preuve de plus d'originalité que l'intrigue.
Une bonne surprise et une lecutre très agréable pour s'échapper un peu.
J'ai été très agréablement surpris. J'avais lu il y a quelques années Le Magicien noir que j'avais trouvé lent, poussif, et qui esquivait le sujet très intéressant de faire de l'usage de la Magie un privilège de classe, pour se reconcentrer sur une intrigue beaucoup plus classique.
J'ai trouvé les personnages du premier tome de cette nouvelle trilogie plus construits, même si on échappe pas à quelques cliché un peu lisse concernant le couple au centre de l'intrigue amoureuse. Mention spéciale à la sorcière Emerhal, qui louvoie dans toute l'histoire sans désirer se mêler à rien, très attachante philanthrope solitaire, et à Tryss l'ingénieur ailé.
Les mystères entourant le cosmogonie de ce monde, à première vue très binaire, sont assez soigneusement distillés pour nous mettre le doute sur la version "officielle" des choses, sans pour autant en faire des caisses.
Le tout est servi par un style fluide et simple, qui parvient à donner consistance à un monde assez vaste et bien construit, dont l'univers fait preuve de plus d'originalité que l'intrigue.
Une bonne surprise et une lecutre très agréable pour s'échapper un peu.
15
Gillossen a écrit :C'est là que je me dis que ça ne coûte rien de réviser ses impressions en jetant un œil à ces anciennes chroniques...Si je devais maintenir une note, ce sera à peine la moyenne.
Je te trouve dur quand même

Pour ce premier tome 6/10 me paraît être une note honnête

Après peut être que dépasser 7/10 pour la suite s'était un peu s'emballer
